Partie 21:Les répercussions de la méchanceté gratuite

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Cela fait quelques semaines que Seydina Alioune Fall fréquente Marieme Junior. Son fils Modou Makha ne digère pas cette relation. Il a dit un jour à Diamy que  le copain de sa mère ne lui inspire pas confiance. Diamy lui conseille juste de négocier avec sa mère.

Un jour, SAF trouve Modou Makha au salon et lui dit.

-Tu sais mon fils?

Modou Makha

-Je ne suis pas ton fils.

SAF

-D'accord comme tu veux. Mon petit frère et moi on a perdu notre mère à bas âge. A l'époque j'avais sept ans et mon petit frère en avait cinq. On était donc avec notre père et notre tante (la coépouse de notre mère). Elle nous detestait de toute son âme. On avait tous les jours droit à des insultes, des réprimandes et des tortures physiques et morales. Elle n'avait jamais eu d'enfants. C'était la première femme de mon père mais elle était stérile. Elle était pire qu'une sorcière. Elle avait fait voir à ma mère de toutes les couleurs. Elle ne l'avait jamais supporté. Je me rappelle encore de ses méchantes paroles "Vous n'aurez jamais reussi de votre misérable vie" "Vous ne serez jamais quelqu'un d'important dans ce pays" "Je vous hais" etc. Pourtant devant notre père, elle faisait l'hypocrisie.

Quelques années plus tard, mon père nous avait dit qu'il partait au Fouta. Nous avions passé un mois avec notre tante. Un mois de misère, un mois de torture. Un jour, Elle nous disait qu'elle allait nous tuer tous les deux. Elle avait ligoter mon petit frère en premier et le battait avec mépris. J'avais beau éssayer de sauver mon petit frère mais la dame avait trop de force. Ainsi j'avais pris un banc et le lui lançait avec force. Elle succombait sur terre et j'avais relaché mon frère et nous courions la main dans la main. On voulait partir au Fouta chez notre père sans un sou. On s'était mis alors à mandier pour notre transport. On s'était pas mal débrouillé. Arrivés au Fouta nous étions à la recherche de notre père. Nous faisions de porte à porte en disant son prénom mais personne ne le connaissait. On était tellement fatigué et la faim nous avait rendu visite. Ainsi nous entrâmes dans une maison remplie d'enfants. Nous avions vu un viel homme et le saluâmes. Il était si gentil avec son beau sourire. Il nous écoutait avec patience et ensuite il appelait sa fille pour qu'elle nous donne à manger. Il nous avait ensuite dit qu'on pouvait rester chez lui en entendant de voir notre père. On avait resté pendant des années avec lui et sa fille. Sa fille était si merveilleuse. Elle nous considérait comme ses fils. On jouait ensemble avec son fils qui avait presque le même âge que mon frère. Le vieux nous avait enseigné le coran et l'Islam. Que la terre lui soit légère. On avait pleuré toutes les larmes de notre corps quand il était mort.

Modou Makha

-Pourquoi tu me raconte tout cela?

SAF

-Juste pour te dire que quand je veux quelque chose, je l'obtiens. Et les critiques me font avancer. Je m'étais juré que je reussirai dans la vie. Les méchantes paroles de ma tante m'ont donné de la force. Elle devait être là pour voir combien mon frère et moi nous avons reussi.

J'épouserai ta mère que tu le veilles ou non. C'est moi SAF. Rien ne m'est impossible.

Modou Makha ne lui répond pas. Il se lève puis sort.

Quand il est seul au salon, il compose un numéro.

SAF

-Comment tu vas frérot?

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SAF

-Aujourd'hui je pense beaucoup à la fille du vieux Cheikhou Oumar Sall. Elle était trop gentille avec nous.

OBSESSIONSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant