Partie 11: La confidence noie la douleur

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Ce matin, alors que le soleil tape fort sur la fenêtre de la chambre du couple Mbengue, Sarata est assise sur le lit entrain d'allaiter son fils et de regarder avec amour son mari qui dort profondement. 

Elle a déjà pris son bain et celui de son fils. Elle n'attend que Ngalla pour servir le petit déjeuner qu'elle a préparé à l'aide de Coumba.

Elle recouche son bébé qui somnole dans le berceau et caresse Ngalla pour le réveiller mais en vain. Normal car c'est un Samedi.

Elle a alors une idéee drôle mais marchera peut être. Elle chatouille son mari aux pieds. Chose que Ngalla a en peur. Il se reveille tout souriant mais surpris de voir sa charmante dame avec la tenue Peul qu'elle avait porté . Elle met la chanson "WANGOU" de Baba Maal sur youtube avec son téléphone portable et commence à danser. Elle sait si bien le danser tout en faisant des gestes de comedie que Ngalla éclate de rire. Il rit jusqu'à pleurer. C'est fou non? LOL.

Il se lève pour danser à son tour. Ils sont si heureux ces deux tourtereaux. 


Anta réfléchit chaque jour sur la proposition de Cherif. Elle songe à accepter mais ressent une sorte de frayeur inexplicable. Elle est assise sur la véranda de leur demeure et met ses mains sur ses joues( signe de confusion). Elle sent une main les retirer. Elle soulève la tête et voit Ibrahima en cher et en os.

-Ce n'est pas bien ce que tu fais? Dit Ibrahima

Anta

-Salut Ibrahima tu es devenu rare et bizard ces temps-ci. Qu'est ce que tu as? Tu peux me parler tu sais?

Ibrahima

-Devrais-je te parler de mes problèmes en te trouvant si inquiète?

Anta

-Biensur Ibrahima tu es mon ami et confident.Parle moi s'il te plait. Je sens que tu veux te confier. Une grande écrivaine du nom de Mariama Ba avait dit"La confidence noit la douleur" alors éssaie de soigner ta douleur mon cher ami.

Ibrahima

-Tu as vu juste. Je suis venu te voir pour me soulager. Anta ces temps-ci je deviens fou. Je suis obsédé oui je l'assume je suis OBSEDE. Inutile de te dire de me promettre que cela restera entre nous parceque je sais quel genre de personne es tu. Plus discrète et  cachotière que toi n'existe pas. Alors j'ai entièrement confiance en toi. Je suis amoureux d'une fille pendant des années et je n'ai jamais eu le culot de l'avouer mes sentiments. Cet amour est devenu une obséssion grave. Aujourd'hui je deviens plus obsédé qu'avant en sachant que je l'ai perdu à jamais.

Anta

-Tu parles de Diamy?

Ibrahima

-Comment as tu deviner?

Anta

-En fait, il m'arrivait defois de penser que votre amitié est devenu un amour sans que vous vous en rendez compte.

Ibrahima

-N'emploie pas la deuxième personne du pluriel. Diamy me considère comme son propre frère la preuve elle s'est mariée avec mon grand frère. C'est lui qu'elle aime.

Anta

-Ibrahima tu ne trouves pas que tu es en parti responsable de ton malheur? Tu aurai dû l'avouer tous tes sentiments. Comme le dit cette vielle chanson de Youssou Ndour"Guiss ko beugu waxkoko dara nékouci mbeuguel bilay guagn moy bingay neube" "Avouer ses sentiments n'est pas un crime. L'amour qui te blaisse c'est celui que tu cache".

Ibrahima

-Tu penses que je n'ai pas essayer? Diamy me saoulait avec ses "Ibrahima tu es le meilleur ami que je n'ai jamais eu" "Ibrahima tu es mon frère de sang etc".

OBSESSIONSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant