48. He failed me.

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( NDA IMPORTANTE À LA FIN DU CHAPITRE, lisez pour ne pas être surpris(es) par la suite...)


ARIA

Los Angeles, Californie.

3 jours plus tard...

Merci, Mike.

Tu comptes me remercier à chaque fois ? gloussa-t-il en rangeant son matériel.

J'esquissais un léger sourire en acquiesçant. Je crois même que c'était le maximum que je pouvais faire.

Tu as besoin d'autre chose ? demanda-t-il sur un ton doux.

Non, tout va bien.

Je ne savais plus qui j'essayais de convaincre à ce stade lui, ou moi ? Bien sûr que rien n'allait. Maze faisait le fantôme depuis la réception, je ne me rappelle même pas l'avoir vu à l'enterrement de mes parents la veille.

Lors de mon réveil ils étaient tous là, sauf lui. Personne n'osait d'ailleurs parler de lui, comme s'ils évitait un sujet, comme si c'était interdit. Ils me cachaient tous quelque chose et c'était en rapport avec Maze j'en était sur.

Eh bien, je vais y aller alors, il esquissa un léger sourire.

Mike attend, je le retiens de ma main autour de son avant-bras. Sais-tu où est Maze ?

Rapidement, je vis l'air de son visage changé, comme s'il était désolé, puis il secoua la tête.

Est-ce qu'il... il va bien au moins ?

Je suppose que oui, il haussa les épaules. Tu sais bien que Maze est—

Imperturbable ? Ouais..., soupirais-je.

Il pinça ses lèvres avant de tourner les talons et sortit de la villa.

Trois jours depuis la mort de mes parents.

Trois jours que je me sentais délaissée, que j'étais dans cette maison vide.

Je ne pouvais pas dire que je ne l'avais pas revu depuis, du moins, je l'avais aperçu une fois en trois jours, et il avait fait comme si je n'étais pas là.

J'avais tenté de l'appeler mais il ne décrochait jamais, j'étais littéralement devenu un fantôme pour lui.

Finalement, je me disais que le bouton pour éteindre son humanité, comme dans ma série, existait réellement mais seulement pour lui. C'est ce que je ressentais à présent.

Ma lèvre se mit à trembler malgré mes efforts pour ne pas sombrer à nouveau. Assise sur le canapé du salon, je repliais les jambes contre ma poitrine et me couvris du plaid.

Lexi était venue à l'enterrement, grâce à Madds qui l'en avait informé, je ne la remercierais d'ailleurs jamais pour tout son soutien. Depuis Lexi ne me laissait pas en paix, elle me bombardait de messages et lorsque je ne répondais pas, elle m'appelait jusqu'à ce que je décroche.

Je reniflais avant d'être à nouveau submergée par les événements passés, les sanglots se multiplièrent puis s'intensifièrent. Je peinais à respirer et essayais de les étouffer contre le doux plaid qui me recouvrait, en vain.

À bout, je m'endormis sans jamais me souvenir du moment où mes larmes ont cessé de couler.


COLLIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant