24. His savior.

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ARIA

Los Angeles, Californie.

Ne me dis pas que t'es déjà fatiguée ! se moqua mon bourreau.

Même pas un peu, rétorquais-je en me redressant.

Je ne pouvais masquer ma respiration effrénée causée par le cours de boxe que Maze m'avait imposé depuis déjà deux bonnes heures.

Tu n'as pas des choses plus importantes à faire que de me malmener ? demandais-je reprenant les enchaînements de coups contre les pattes d'ours qu'il portait à ses mains.

Pas ce soir, mais bonne tentative.

Maze avait décidé que nous agirions ce samedi. D'après lui, Kol sera sûrement moins vigilant lors d'une soirée. Je dirais plutôt qu'il le sera moins grâce à l'alcool qui endormira son sentiment de suspicion.

Je reçu un coup contre ma tempe me sortant de mes pensées. Immédiatement, je l'assassinais du regard en envoyant des coups de poings plus féroces et agressifs les uns que les autres.

C'est ça, soit agressive ! il ricana d'un air moqueur.

Je levais les yeux au ciel. Maze avait ajusté la position de mon corps, améliorant ainsi ma stabilité et ma réactivité.

Continue, ne te relâches pas !

Tout en grognant j'accélérais mes enchaînements jusqu'à ne plus avoir de force. Je chancelais en avant.

Ses bras s'enroulèrent autour de ma taille me maintenant contre lui, dans un réflexe mes paumes prirent place contre son torse. Nos respirations saccadées se mélangèrent au moment où je relevais mon regard vers le sien.

Sa mèche ébène collait contre son front humide, son visage luisait dû à l'effort. Alors que lui semblait encore plus séduisant, j'étais persuadée que moi, j'étais simplement ridicule.

J'avais sûrement des frisottis qui sortaient de ma queue de cheval, les joues rouges comme des pivoines et tous les aspects négatifs qui viennent avec l'effort physique.

Je me redressais, le corps toujours pressé contre lui. Ses iris d'un vert glacial analysèrent silencieusement mon visage comme s'il me regardait pour la première fois. Un frisson déferla le long de mon échine jusqu'à son pouce qui caressait lentement le bas de mon dos.

Mon cœur rata un battement lorsque je le vis approcher ses lèvres des miennes, son regard faisant des allers retours entre celles-ci et mes iris.

Sa main quitta ma hanche pour venir s'enrouler brusquement autour mon cou, maintenant notre proximité.

Putain c'est exactement la vision que j'aimerais avoir de toi dans mon lit après que...

Ma respiration se bloqua dans ma gorge lorsque ses lèvres frôlèrent volontairement les miennes.

Juste après t'avoir fait crier mon prénom, susurra-t-il sans briser notre contact visuel. Tellement fort que même les hommes présent sur la propriété sauront à qui tu appartiens.

Putain de merde.

PUTAIN DE MERDE.

Mon cœur va lâcher.

Mes lèvres s'entrouvrirent face à ses paroles provocatrices me laissant bouche bée. Son pouce se fraya un chemin jusqu'à ma lèvre inférieure qu'il tira délicatement vers le bas, prenant la sienne entre ses dents.

COLLIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant