Jeudi 19 Octobre
La matinée était baignée d'une douce lumière, lorsque Steven se réveilla avec difficulté. Ses yeux étaient encore empreints des éclats de la soirée passée. Il s'installa avec difficulté sur le siège conducteur, prêt à prendre la route pour la prochaine destination.
À mesure que le moteur rugissait, la voiture s'élança sur la route en direction de la Nouvelle-Orléans. Ils allaient se produire trois jours de suite au Joy Theater, un théâtre construit en 1947 sur Canal Street au centre ville de la Nouvelle Orléans en Louisiane. Ce monument historique était bien plus qu'un simple lieu de représentation, il portait en lui l'âme du cinéma, un temple moderne qui promettait de captiver jusqu'à 1250 personnes.
Alors que la voiture prenait de la vitesse, il fut rapidement rejoint par Leyanna. Elle s'installa en silence sur le siège passager, abaissant lentement la vitre. L'air frais de la matinée s'engouffra, jouant avec les mèches de ses cheveux et apportant une bouffée revigorante à l'intérieur de la voiture. Les bruits de la route se mêlèrent à la mélodie douce de la nature qui s'éveillait.
Cinq heures plus tard, le tour bus s'immobilisa avec un soupir étouffé, mettant fin au voyage. À l'intérieur, un calme paisible enveloppait le reste de la bande qui dormait encore profondément. Steven et Leyanna, émergeant de ce cocon de tranquillité, sortir du véhicule, faisant à présent face au Joy Theater.
Les premiers rayons du soleil, comme des pinceaux dorés, caressèrent délicatement la façade du Joy Theater, dévoilant ses détails architecturaux avec une clarté progressive. Les contours de l'édifice, peints en rouge vif, se dessinaient avec une élégance intemporelle sur le fond blanc qui évoquait la pureté.
Dominant la scène, de grands néons lumineux rouges formaient un halo vibrant au-dessus de la bâtisse. L'inscription majestueuse "JOY" brillait de cette teinte écarlate, une invitation lumineuse à pénétrer dans le monde captivant qui résidait derrière ces murs empreints d'histoire. L'ensemble créait une image saisissante, un mélange harmonieux entre le moderne et le rétro, annonçant l'atmosphère électrique qui régnerait à l'intérieur du théâtre ce soir.
On pouvait aussi percevoir le nom du groupe affiché sur la devanture, annonçant les concerts à venir. Steven et Leyanna, debout devant ce spectacle visuel, pouvaient sentir l'énergie du lieu prête à les envelopper durant ces trois jours.
Noah qui venait à peine de se réveiller se joignit à eux dans la contemplation de ce dernier « Pas mal ! » s'exclama t-il avec enthousiasme.
Leyanna sursauta à l'entente de ses paroles. Son visage, d'abord marqué par l'étonnement, se transforma rapidement en un sourire complice en découvrant l'expression espiègle de Noah.
« Nan mais toi alors ! » s'exclama Leyanna, la joie résonnant dans sa voix, créant un écho harmonieux avec le rire de Noah.
Au même moment, un homme émergea du bâtiment, capturant l'attention du groupe. Ses cheveux courts, d'un blond cendré, encadraient un visage qui dégageait une aura de confiance. À première vue, il semblait faire la même taille que Bryan. Ses yeux verts, vifs et scrutateurs, semblaient capables de saisir chaque détail de l'instant.
Des tatouages ornaient ses bras, créant un tableau intrigant. Sur le bras droit, un motif complexe de roses en noir et gris s'étalait, chaque pétale détaillée avec soin. Sur le bras gauche, un ensemble de symboles mystérieux semblait raconter une histoire personnelle, ajoutant une dimension cryptique à son allure.
Vêtu d'un pantalon noir qui soulignait son style affirmé, il arborait un t-shirt à col en V de la même teinte. Un collier en forme de croix reposait autour de son cou, descendant jusqu'à l'encolure du t-shirt. Ses chaussures, des Dr. Martens noires, complétaient son look, ajoutant une touche rebelle à sa tenue.
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Just Pretend
FanfictionSur scène, les artistes ressentent et vivent chaque émotion, qu'elles soient sombres ou lumineuses. Et chacune de leurs chansons en représente une différente dont elle pouvait s'emparer. Elle aimait ça, ressentir les choses en même temps que l'artis...