Vacances

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Je ne sais plus exactement depuis quand nous nous connaissons mais ce que je sais c'est que je l'ai toujours aimé.

Les vacances de printemps venait de commencer. Pour mes amis et moi, c'était l'occasion de partir une petite semaine ensemble à la campagne. Ça tombe bien l'un d'entre nous à une vieille ferme dans le sud du pays. Il passe ses week-ends à la retaper et chaque année, on peut voir l'avancée des travaux. J'attrape sur la route ce que j'appelle ma brochette favorite de pote et on arrive voiture pleine.

La semaine commence bien. Comme c'est un de nos rendez-vous annuels, on se raconte tout et parfois, ça change alors que d'autres fois, non. C'est surtout les histoires de coeur qui m'intéresse. J'aime les ragots. Puis c'est bien d'être à jour. Moi, je suis seule. Le dernier gars m'a soulé, il était trop collant. Je ne suis apparemment pas la seule, célibataire. Lui aussi, il l'est. Nous sommes 6, on est deux filles alors on dort dans la même chambre mais les gars ont les leurs par manque de place. Ça ne nous dérange pas, au contraire, on papote jusqu'au bout de la nuit.

Un matin alors qu'on se lève toutes les deux, je le croise dans les escaliers. Je fais semblant d'avoir oublier quelques chose pour remonter et le frôler.

- Je suis toute seule dans ma chambre, murmurai-je en passant.

Je l'entends se stopper dans les escaliers et je me penche par dessus la rambarde pour le voir. Il lève la tête et chuchote à son tour.

- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée...

- Cela ne coûte rien d'essayer, nous sommes des adultes.

Il réfléchit un instant et remonte pour me suivre dans la chambre. Il ferme la porte et reste contre, me jaugeant. On se connait mais on n'est pas si proche que ça, tous les deux.

- Je ne vais pas te manger.

- J'ai de forts doutes à cela, sourit-il.

Je m'approche de lui et glisse mes mains dans son cou. Il a toujours l'air méfiant alors je ne veux pas le brusquer et je le laisse m'embrasser. Ses mains glissent sur ma petite robe, mes seins avec douceur et chaleur. Il me préserve comme une poupée de porcelaine mais je vois à son regard que ça doit faire longtemps qu'il n'a pas eu de contact physique. Je savoure ses caresses. Il finit par me pousser doucement sur le lit pour me chevaucher. Ses lèvres ne quittent pas les miennes et ses doigts commencent à se faufiler sous ma fine couche de tissu.

Si l'on veut être discret, le temps nous presse un peu. Il le sait et s'agenouille entre mes jambes pour enlever ma culotte et mettre sa langue où il faut. Je dois me taire. Les copains déjeunent en bas et la fenêtre est ouverte. Je me tortille et tente de refermer mes cuisses. Mes mains se perdant dans ses cheveux, il m'emmène vers un premier orgasme plutôt doux. Satisfait, il se relève et j'en profite pour lui faire tomber la chemise. A mon tour de me délecter de sa peau. Il se laisse faire puis mes doigts descendent vers la barrière de son caleçon que je fais malencontreusement tombé au sol. Oups.  Il est dressé comme un fier.

Des pas dans l'escalier nous sortent de notre bulle. Nos regards se croisent. Nous n'avons pas le temps pour les préliminaires. Comme je suis déjà au sol, je laisse un coup de langue sur son membre et me relève pour l'inviter à me rejoindre sur le lit. Il sort une capote de son pantalon, l'enfile et me pénètre avec délicatesse.  Mille sensations m'envahissent. Il est lent mais il utilise toute sa longueur. Je peine à retenir mes gémissements. J'ai envie de lui dire que je l'aime depuis le début mais ça risque de le bloquer et je ne veux pas perdre cet instant.

Je sens monter en moi les papillons. Je souffle son prénom et je le sens frissonner sous mes doigts puis il s'arrête et se retire. Je lui lance un regard interrogateur et il me fait signe de me mettre sur le ventre. S'il veut ça, je signe mon arrêt de mort mais c'est tellement tentant. 

J'obéis avec une nonchalance exagérée et je sens ses mains empoignées mes hanches et le soulever pour me placer et revenir en moi par un grand coup de buttoir. Je laisse par surprise un cri m'échapper puis on entend quelques instants après quelqu'un toquer. 

- Tout va bien ? 

- Oui ! Oui, j'ai gli- ! j'ai glissé chef ! J'arrive dans quelques mi-! minutes.  

Ce saligot ! Il ne m'a pas laissé finir tranquillement. Il fait traîner en longueur. Il se retire presque entièrement et rentre d'un coup. Je me planque dans le coussin et je sais qu'il aime avoir ce pouvoir sur moi. J'avoue que j'adore aussi. Ses doigts glissent sous mon ventre pour atteindre mon bouton de chair et le triturer.

- Ah ! Att- !

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que l'orgasme me surprends et je mouille presque tout dans un cri muet. Je l'entends ricaner et il décide à dézipper ma robe qui glisse sur mes bras. Je m'en débarrasse loin du lit tout mouillé et m'assoit face à lui.

- Tu es content, maintenant?

- Figure toi que c'est étrangement excitant.

Je baisse les yeux sur son membre encore plus gonflé et soupire alors qu'il m'enlace pour m'enlever mon soutif. Il revient dedans alors que mon corps est encore hypersensible. Je lutte fortement pour ne pas crier mon plaisir et contraints mes gémissements à son oreille. J'arrive à reprendre ses lèvres contre les miennes et nous nous lâchons plus. Le désir s'est enflammé.

Il pousse un râlement rauque alors qu'il perdit son rythme. Il sentit que je n'étais pas arrivée à terme et se retira pour me faire mouiller encore une fois. Mon corps se retrouva secoués de petits spasme sous le regard satisfait de mon bienfaiteur. Mon esprit était tout embrumé alors qu'il commençait à se rhabiller.

- Tu viens ?, me dit-il.

Je releva la tête en le toisant avant d'attraper mes vêtements. Il m'aida à me relever et me serra dans ses bras.

- Je serai ravi de remettre ça dans un endroit où tu sera libre de crier, me susurre-t-il à l'oreille.

Un frisson me saisit et je souris à mon tour avant de l'embrasser.

- Quand tu veux, mon beau.

Je me recoiffe vite fait et nous descendons rejoindre les autres pour le petit dej'.

Nous avons remis ça dans la semaine beaucoup trop de fois pour les compter. J'ai fini par lui avouer ce que je ressentais et comme on habitait pas loin l'un de l'autre, je l'ai rejoins dans son appartement et depuis, vous filons le parfait amour avec deux petits bouts de choux un peu imprévu mais accueillit avec joie.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 06, 2023 ⏰

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