Tu es à moi, Livaï

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Quand je vous dis qu'il est à moi, c'est que c'est mon copain et ose loucher dessus et je te mange au petit déjeuné.

- Aahh....

Je m'étire. Encore une bonne journée qui commence.

Comme chaque matin, je vais au lycée en prenant le bus et, comme chaque matin, il est là, assis au fond du bus, les écouteurs dans les oreilles, regardant par la fenêtre. Il est beau. Des cheveux noirs de jais encadre son visage, soulignant la blancheur de sa peau. Il a des yeux d'un bleu océan dans lesquels je me noierai volontiers. Je m'assois dans sa diagonale et je mets aussi mes écouteurs, me plongeant dans la musique d'une de mes saga préférée, les Zelda, comme ça le voyage passe sans encombres.

Nous nous quittons pour la journée mais on se retrouve le soir dans ce même bus sauf que cette fois, une fille est assise à ma place et usant de son miroir pour l'espionner. Bon, il ne reste plus de place dans le bus du coup, je suis obligée de m'asseoir à côté de lui, non pas que ça me dérange loin de là.

Pour la première fois depuis qu'on prend le bus ensemble, il m'adresse la parole.

- Salut, me dit-il avec un sourire.

- Salut, lui répondis-je , un peu gêné.

- Depuis le temps qu'on prend le bus ensemble j'aurai du venir te parler plus tôt..

- Oh, non , c'est moi qui aurai dû venir.

Un silence gêné s'installe. Je décide de le briser en lui demandant ses hobbys. On discute tout le trajet et c'est comme ça que je suis devenu ami avec lui. Très vite, on s'invite chez l'un, chez l'autre et mes sentiments que je croyais étant juste de l'admiration sont, en fait, de l'amour.

Un vendredi soir, alors qu'on est seul chez moi, je décide enfin de lui avouer mes sentiments.

- Livaï.. Euh j'ai quelque chose à te dire...

-Je t'écoute.

- Et bien... , voilà, ça fait déjà un petit moment mais Je t'aime...

- ... je dois te dire que ces sentiments sont réciproque. Je t'aime aussi depuis longtemps mais je n'osais pas t'aborder.

- Tu aurai dû, mon cher Livaï parce que mon amour se contient depuis bien trop longtemps pour qu'on ne profitent pas de cette soirée, seul à seul.

- Je vois que tu as la même idée que moi... Montons

On a presque couru dans ma chambre. Pris par la fièvre amoureuse, je kidnappe ses lèvres et ses mains viennent se fourrer dans mes cheveux. Les miennes glissent sous son T-shirt et le temps de se séparer pour que je puisse le lui enlever était trop long, je ne pouvais me passer de lui alors on reprit de plus bel notre baiser fougueux et notre langue s'invita pour commencer un ballet endiablé. Livaï me fit reculer jusqu'au lit et m'y allongea en prenant soin avant de m'arracher le tissu qui cachait mon torse.

Pendant ce bref instant, je pus zieuter et voir les abdominaux magnifiques de mon copain. Mon érection commençait à devenir douloureuse dans mon pantalon. Vu qu'il était encore debout, je me redressa pour déboutonner son jean et lui faire glisser le long de ses jambes musclées comme il le faut.

Il était encore plus excité que moi je descendis son caleçon pour prendre son sexe en bouche et commencer des vas-et-viens rapides et précis. Il en gémissait de bonheur. Il me retira pour ne pas avoir son orgasme de cette façon. Il reprit le dessus sur moi et me débarrassa de mon bas pour me faire le même plaisir que je lui ai infligé. A mon tour, je l'arrêta à la limite et je le fis basculé sous moi.

Comprenant mes intentions, il me prit la main pour lécher sensuellement mes doigts. Une fois bien mouillés, je les glissa un par un dans Livaï qui grimaçait ou souriait pour m'indiquer le niveau de douleur. Quand il fut bien préparé, je me plaça pour entrer dans un râle de plaisir.

Enfin, je pouvais aimer de tout mon corps.

Jouant avec la vitesse de mes coups de hanches, je pus faire durer le plaisir et les gémissements qui se transformaient souvent en cris de mon chéri.

Livaï éjacula dans un magnifique cri et je le suivis très peu de temps après. Totalement essoufflés, on se regarda avec amour avant de s'embrasser. Épuisé pour notre partie, je me retira et m'allongea au côté de mon ange qui rabatta la couette et s'endormit dans mes bras.

Je dormis mieux que jamais... Oh mon dieu, que je l'aime. Il est à moi, enfin...

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