Never Forget Me

6.

J'étais revenue en bus comme prévu, ce que m'avait dis Jack était resté dans un creu de ma tête et il me mangeait de l'intérieur, je sais que je n'aurais jamais du parler de cette histoire mais la curiosité était beaucoup trop forte. Je sonnai un peu anxieuse, Johnson ouvrit la porte toujours au téléphone, il ne fait plus trop attention à moi depuis que Jack l'a "convaincu".

Sophie: Jack est rentré?

Johnson: Vous étiez censé être ensemble. Attends Nash, répètes j'ai pas entendu.

Il entra dans sa chambre tout en claquant la porte de celle-ci, je déposai mes affaires et m'assise sur le canapé, je ne devais pas paniquer surtout pas. Je cherchai dans mon téléphone les consignes que je m'étais donnée à moi-même en cas d'urgence comme celle-ci.

"Ne pas paniquer."

C'est tous ce que j'avais écris ? Non ce n'était pas possible, j'avais tout préparé pendant 1 heure. J'appelais plusieurs fois Jack mais à chaque fois je tombai sur son répondeur, je grognai et courus vers la chambre de son meilleur ami. Je toquai mais c'était comme si il était sourd, j'entrai sans sa permission et le vus affaler sur son lit avec un carnet dans les mains, il n'était plus sur son appareil et semblait très concentré sur ce qu'il faisait.

Sophie: J'ai fais une gaffe tout à l'heure...

Johnson: T'as fais quoi ?

Sophie: J'ai parlé d'un sujet que je n'aurais pas dû...Jack c'est vexé et je pensais qu'il allait rentrer parce qu'il semblait très énervé..

Je me perdais dans mon histoire, je paniquais. J'étais très stressée sur ce qu'il pouvait faire, il semblait extrêmement touché par ce que je lui avais demandé. Jack se leva quand il vu qu'il fallait me prendre au sérieux. Il mit ses mains sur mes épaules et me regarda droit dans les yeux. Il commençait à son tour à être inquiet pour son ami.

Johnson: De quoi vous avez parlé?

Sophie: Je lui ai demandé si c'était à cause de l'histoire des blessures s'il n'était plus allé au lycée.

Johnson: Attends, tu as parlé de blessures ?

Sophie: Mon père m'a dit que Jack était très compulsif fin non, il ne m'a pas dit ça comme ça, il disait qu'il rentrait tard le soir avec des blessures.

Il hocha la tête et me criait de mettre mes chaussures, il ne semblait pas être en colère contre moi, il ne comprenait peut-être pas lui aussi, quoique non c'est impossible, Johnson était obligé de savoir ce qui se passait dans la vie de son meilleur ami.

Johnson: Ne soucie pas de ça, tu n'en savais rien et je pense qu'il va lui aussi s'en rendre compte.

Bizarrement, j'étais assez contente qu'il soit là même si nous avons pris un mauvais départ. C'était rassurant de savoir que quelqu'un pouvait arranger ce que j'avais fais, d'habitude je suis très organisée et donc je n'ai aucun problème. J'envoyais des messages à Jack en espérant qu'il me réponde mais il semblait avoir éteint son téléphone. Johnson courait un peu partout comme s'il allait le trouver de cette façon, on avança vers la plage, j'espère qu'il ne s'est pas noyé, je ne sais pas comment j'aurais à expliquer à ses parents l'accident.

On vit sur le parking de la plage notre voiture, fin celle des Jacks, je soupirai de soulagement, décidément il le connait vraiment bien. Il me fit signe d'attendre quelques mètres plus loin car il voulait lui parler quelques minutes. Je m'assis par terre et jouais avec le sable, ils avaient une discussion très sérieuse, les minutes défilèrent et elles se transformèrent en une heure, des fois ils me regardaient et surement par gêne, je tournai la tête vers l'horizon. Il devait être 20h05 quand Johnson se leva et partit, Jack quant à lui, se dirigea vers moi puis s'assit à mes côtés.

Jack: Il va commander des pizzas.

Sophie: On est pas vendredi....

Jack: Ca n'a pas d'importance.

Sophie: Je suis vraiment désolé, je ne sais pas ce qui m'a prit mais tu sais quand tu n'as qu'une partie d'un puzzle, tu aimerais avoir plus.

Jack: C'est normal que tu veux savoir mais certaines choses ne se disent pas à des inconnus, fin, des personnes que tu connais depuis peu. Je te fais confiance mais pas assez pour tout te dire. Je te demanderai juste d'être patiente, peut-être qu'un jour nous serrons assez proche pour que je puisse te dévoiler mon passé.

Je lui fis un sourire crispé et voulus me lever pour rentrer mais il me retint le bras.

Jack: Attends deux minutes, il y a le couché de soleil.

Sophie: Je pensais qu'il y avait que dans les films où on faisait ça.

Jack: Tu ne savais pas que le soleil qu'il y avait dans les films était enfaite le même que le notre ?!

Sophie: Hahaha, je me tape des barres avec toi.

Il rigola puis mit sa main droite sur mon épaule gauche, j'eus un frisson, à vrai dire je ne suis pas si tactile avec les gens, même avec mes parents, rares sont les fois où je les ai pris dans mes bras, il y a qu'avec Kaleb où je peux vraiment l'être. Je me décontractais un peu en respirant un bon coup, j'ai juste à imaginer que Jack est Kaleb et ça peut passer calmement.

Jack: C'est pas si extraordinaire que ça laisse à voir, je suis très déçu.

Sophie: Bonne leçon de vie: il ne faut pas mélanger la réalité et l'imaginaire.

Jack: Des fois un peu de rêverie ne fait pas un peu de mal, avoue tu t'es déjà imaginée entrain d'embrasser le beau-gosse du lycée.

Sophie: Pas une seule fois. A moins que le beau-gosse de mon lycée soit Brooklyn Beckam...

Jack: Il est plus jeune que toi ! Il te faut un vrai homme !

Sophie: Très bien alors son père.

Jack: Trop vieux mais si jamais tu rencontres les Beckams, dis à Victoria de passer à la maison.

Sophie: Elle est trop vieille pour toi.

Jack: Peut-être mais cette règle ne marche que pour les femmes, nous les hommes nous avons le droit de sortir avec qui on le souhaite.

Sophie: Mais quel macho ! On a autant de droit que vous donc si je veux être avec David, je le serai.

Jack: Très bien mais s'il te brise le coeur, tu ne viendras pas pleurer sur mon épaule.

Sophie: Et pourquoi ? Elle est confortable ton épaule.

Je déposai ma tête sur son épaule, c'est vrai qu'elle est confortable, à cette pensée je pense avoir rougis.

Jack: Tu ne pourrais tout simplement pas parce que je serai entrain de lui botter le cul.