Le Royaume de Drazar

Chapitre 22

Ahmed ne se réveilla que deux jours plus tard de son semi-coma, après avoir repris ses esprits on peut dire qu'il était furieux, vraiment furieux quand j'eu laissé le plaisir à Jamil de le mettre au courant. Les laissant discuter, je sortie prendre un peu l'air et pouvoir réfléchir à tout ça ; ce que je peux dire est que toute cette histoire est une p***** de mascarade. M'asseyant près de la fontaine qui se trouvait dans le jardin, je me perdis dans mes pensées au point de ne pas voir cet inconnu venir vers moi.

- Bonjour !

- Vous êtes ? lui demandais-je en fronçant les sourcils avant de le détailler de haut en bas.

- Votre beau-père ! s'exclama-t-il en s'asseyant près de moi. En le regardant de plus près, je reconnu en lui Ahmed de par les yeux, la couleur des cheveux. Enfaite c'est Ahmed mais en plus vieux.

- Oh ! excusez-moi ! je ne vous ai pas reconnu !

- Ce n'est pas grave ! dit-il en faisant un geste de la main comme si il chassait une mouche.

- Avez-vous fait un bon voyage ?

- Bien merci ! mais j'aurais préféré que ça soit dans d'autre circonstance et pour d'autres raisons !

- J'en suis navrée !

- Non vous ne devriez pas, je savais comment étaient ma famille, j'aurais dû intervenir depuis longtemps mais je n'ai pas su prendre mes responsabilités et agir comme je le devrais !

- Ne vous blâmez pas pour si peu ! ce n'est pas de votre faute si vous avez écopé d'une famille comme celle-ci.

- Vous savez depuis la mort de la mère d'Ahmed, je n'ai pas su prendre soin de lui comme il le fallait et j'ai relégué ce rôle à ma femme et ce fut mon plus grand regret. Il était avec sa mère qui fut ma première femme au moment de sa mort qui lui a causé un traumatisme et à cause de ce traumatisme il n'arrive pas à s'en souvenir, au fil des années cette histoire fut oublié, en fait ce que j'essaye de vous dire en es que si vous continuez à les laisser faire ce que bon leur semblent, elles finiront par causé votre perte ou la fin de votre mariage.

- Ne vous inquiété pas pour moi, je sais me défendre, j'ai eu affaire à des personnes de leur genres en étant plus jeune alors celle-ci ne me font pas peur.

- Si vous le dite !

- Et si nous allions voir votre fils car quand je l'es laisser il était rouge de colère qui au final j'ai même cru qu'il allait finir étouffer par sa propre colère.

- Il est toujours aussi impulsif ? me demanda-t-il en se levant.

- Avec moi il apprend à se canaliser ! lui dis-je en riant.

Durant tout le trajet, nous discutions de tout et de rien, il me racontait son voyage ainsi que son séjour. Arrivant dans le couloir menant au bureau d'Ahmed, nous entendions déjà ces cries emplir le couloir.

- On peut dire qu'il n'a pas été content d'avoir eu un repos forcé !

- Je suis du même avis que vous !

- Je pense que si nous n'intervenons pas, il finira par étrangler ce pauvre Jamil !

- Je pense aussi. Se dépêchant d'atteindre la porte du bureau Ahmed, je toquais trois fois avant d'entendre son crie nous disant d'entrer.

- Alors c'est comme ça que tu accueilles ton père Ahmed ! lui dit son père en pénétrant dans son bureau en premier. J'entrais dans le bureau en le suivant de près ; je pus voir la surprise sur le visage d'Ahmed à la vue de son père et le soulagement sur le visage de Jamil.