Chapitre 50

199 19 4
                                    

"Ah oui ?..."

Il acquiesce en hochant vivement la tête.

"J'ai confiance en toi. Et je trouve également que tu es une personne magnifique, autant physiquement que mentalement. Je t'apprécie beaucoup. Même énormément et je-"

Je ne le laisse pas finir et pose mes lèvres avec hâte sur les siennes.

Mes bras s'enroulent autour de son cou et ses mains se fixent sur mes hanches pour nous rapprocher davantage.

Je ne peux pas décrire les sensations que j'ai ressenties à cet instant.

Quand sa langue rencontre la mienne, des centaines de papillons s'envolent dans mon ventre.

Le froid de son piercing contraste de manière indescriptible avec la chaleur du baiser.

À bout de souffle, nous nous séparons mais restons suffisamment proches pour que nos lèvres se frôlent.

Je lui adresse un petit sourire et plonge mon regard dans le sien.

"Tu-"

Nouveau baiser.

"Cette fois, c'était à moi de te couper."

Nous rions doucement.

"On dirait bien."

Il se mord la lèvre inférieure avant de continuer.

"Ce n'est pas contre toi mais... je n'arrive plus à rester debout, je sens que je vais tomber à tout moment."

Je me dépêche de le rattraper et de le conduire vers le canapé.

"Reste ici. Je vais t'apporter quelque chose à manger."

"Tu es sur que ça n'a pas brûlé ton truc ?"

"Pourquoi dis-tu ça ?"

"Parce que la poêle est littéralement en feu."

Je me retourne et cours avec horreur pour essayer d'éteindre le feu.

"Merde merde merde ! Viens m'aider, non ?"

"Tu m'as dit de ne pas bouger."

Je lui lance un regard noir avant de saisir un torchon pour l'agiter sur le feu.

"Mets de l'eau ?"

Je fais ce qu'il me dit et attrape un verre d'eau pour le jeter dessus tout en continuant de secouer le chiffon.

"C'est bon..." je reprends ma respiration comme je peux. Vraiment stressant, la cuisine.

"Wow, t'es sûr de ne pas être pyromane ou quelque chose du genre ?"

Je lui lance un morceau de bacon brûlé en plein sur le visage, puis je range tout ça.

"Bon bah on n'aura que des œufs et des pancakes. Tant pis."

De tout a Bill, de tout à rien.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant