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SEATTLE – WASHINGTON.
TP SMITH.

           DANS HUIT HEURES je vais devoir aller travailler et je n'arrivais pas à me préparer mentalement à cette épreuve. Je sors de mon lit un peu dépitée et encore fatiguée du décalage horaire, en traînant des pieds je m'avance vers l'interrupteur et je monte les volets pour laisser la lumière du jour rentrer. Je reste un petit instant devant la fenêtre comme pour avoir un espoir de voir le skateur comme je l'avais surnommé avec ma meilleure amie, malheureusement je ne le vis pas il devait être au lycée. Je tuerai pour être aussi à l'école plutôt que d'aller travailler actuellement, je soupire avant d'attacher mes cheveux brun dans un chignon mal fait et je sors de la chambre pour aller manger quelque chose.

Une fois les escaliers descendu je vis un sachet avec un mot dans la cuisine, je le récupère et vit que c'était mon père qui m'avait laisser un message avant de partir au travail. Le mot disait simplement : « bonjour ma puce, je suis parti au boulot je ne voulais pas te réveiller tu dois être fatiguée, je t'ai laissé des croissants, je rentre pas trop tard pour te montrer le lieu où tu vas travailler. À toute à l'heure. Ton père. »

J'aurai aimée qu'il oublie cette histoire de travail et qu'il me laisse à la maison le temps qu'un lycée décide de me prendre mais cela ne marche pas comme ça il faut croire. Pour profiter d'un moment de tranquillité qu'il me reste je décide de me poser sur le canapé et regarder la télévision pour faire passer le temps. J'avoue que Paris me manquait, ma meilleure amie me manquait, tout me manquer là je n'ai pas d'amis, je ne peux pas sortir, je ne connais rien je pourrais me perdre facilement je m'ennuie déjà ici.

(...)

Mon père venait de rentrer à la maison, il était rentré une demi heure plus tôt pour être sûre de pouvoir m'accompagner à mon job que je n'ai pas choisi. J'ai passée ma journée dans le canapé à regarder des séries sur Netflix et regarder si je ne voyais le blond, j'avais l'air d'une obsédée alors que je ne le connaissais pas et qu'il ne me connaît encore moins.

– À quoi tu penses encore toi ? Me demande mon père en frottant mes cheveux.

– À la motivation qui n'est pas présente pour travailler.

– Arrête voir, tu vas pas rester à la maison rien faire et puis il est très gentil Richard tu verras, tu me remerciera.

J'ai l'impression que mon père sourit tout le temps, il avait tout de même l'air beaucoup plus heureux ici à Seattle qu'à Paris quand nous étions tous ensemble. Je regarde l'heure et vit qu'il était dix sept heure trente, je me lève du canapé dans lequel j'étais installée toute la journée et je fonce dans ma chambre mettre un peu de maquillage, du mascara et du gloss fera parfaitement l'affaire pour aller là-bas.

– Tu es prête ?!

– Ouais !

Il me regarde en souriant avant de me complimenter, je le remercie timidement avant de mettre ma veste qui avait des trous et dire à mon père qu'on pouvait partir. Il prit les clés de sa maison et il prit une veste décontractée. Il commençait à  faire nuit et frais à Seattle, je regarde les lampadaires qui faisaient le long du quartier,  je plonge mes mains dans mes poches par réflexe et je marche au côté de mon père sans prononcer un mot.

– Tu parles aux voisins ? Je demande en repensant au blond de ce matin.

– Non pas trop, mais si je l'ai vois je dis bonjour poliment. Il me réponds en haussant les épaules.

– Y a des jeunes dans la rue ? Je demande en essayant de ne pas paraître suspect.

Il tourne la tête en fronçant les sourcils, me regardant bizarre. Bravo T/p soit encore plus suspect la prochaine fois, me dit ma conscience.

– Je dis ça comme ça hein ! Continuai-je en remarquant son visage bizarre en mon égard.

– Hm... Il plisse les yeux en faisant un sourire en coin. Mais pour répondre à ta question, oui il y a des adolescents ici, des skateurs surtout c'est ceux que je vois le plus dans la rue. M'explique t-il en regardant devant lui à présent.

Je baisse la tête en me pinçant les lèvres, je savais exactement de qui il parlait et cela me réjouissait de savoir que le blond habitait dans mon quartier pour le coup. Soudainement je sens mon père me tapait l'épaule, je relève les yeux et vit un panneau lumineux, des néons vert et bleu avec marqué « supérette, vingt quatre sur vingt quatre ». Pourquoi ouvert vingt quatre heure sur vingt quatre à quoi ça sert ? Je me demande en fronçant les sourcils.

– Voilà, c'est là où tu vas travailler jusqu'à que je trouve un lycée pour toi. Me dit-il en pointant son index vers le petit magasin qui fait l'angle de notre rue.

– Génial. Je réponds sarcastiquement.

– Je te laisse là j'ai des choses à faire à la maison pour le boulot. Il s'approche de moi et embrasse ma tempe. Travaille bien.

Je le remercie avant de m'avancer vers le magasin, devant la porte en verre je m'arrête et j'eus un moment d'hésitation. Et si tu partais en courant et que tu n'allais pas travailler ? Me propose mon petit démon dans le coin de ma tête. Je mords ma lèvre inférieur avant de faire demi-tour et retourner chez moi quand soudainement :

– Hey toi ! Revient là ! S'exclame une voix assez vieille.

Merde. Je ferme les yeux avant de refaire un tour sur moi même et aller le voir, je sens que je vais mourir et me faire détester par ce vieille homme.  Je fis un sourire crispé tandis que lui me dévisagé.

– Tu allais partir sans te présenter ? Il me demande même si je pense qu'il savait la réponse.

Bien-sûr que non. Je mens en grattant ma nuque.

– Tu es la fille de Robert, n'est-ce pas ?

Je réponds d'un hochement de tête, il lâche un « mhm » avant de me dire de rentrer dans la boutique. Il commence à m'expliquer la boutique dans son entièreté sans réellement rentrer dans les détails et il me donne un t-shirt vert et un badge avec une faute sur mon prénom. Timide que je suis je n'ose pas lui faire remarquer et accepte le badge avec un sourire gênée.

– Ici tout est filmé, ne tente même pas de voler, j'ai ton dossier donc ne tente rien et je ne veux pas te voir rien faire, tu as des rayons à remplir quand personne est là, tu peux nettoyer les lieux et j'en passe des choses à faire. Je vais partir maintenant, si tu as un problème tu as mon numéro noté quelque part sur la caisse. Me dit-il en récupérant ses affaires. Je reviens vers vingt trois heures minuit. Continu t-il avant de partir de la boutique.

Je le regarde aller à sa voiture, bloquée sur place. Les lumières de la boutique étaient vieillotte et rendait la boutique d'une couleur jaunâtre pas super jolie, il faudrait des rénovations ici. J'étais seule et n'aimait pas du tout l'ambiance dans ce lieu avec la musique qui date des années quatre vingt dix, je n'étais pas à l'aise et avec ce qu'il m'avait dit je me sentais encore moins bien.

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AIMÉ PAR : katejann, friend1 et 10 autres peuples

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AIMÉ PAR : katejann, friend1 et 10 autres peuples.

WHOSTP : en fait, je déteste ma vie, je suis à mon lieu de travail, j'espère que mon daddy skateur viendra sur le marché.

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KATEJANN : LAJKUHDGUA DADDY SKATER JE SUIS MORT
"WHOSTP a aimé ce commentaire !"

ꨄWhere stories live. Discover now