PARIS – FRANCE.
T/P SMITHLES LUMIÈRES DE chez moi étaient toutes éteintes, même celle de l'extérieur, c'est donc bon signe pour moi cela veut dire que ma mère est partie dormir et que je peux rentrer à la maison sans problème. J'avais pour habitude depuis quelques années avec ma meilleure amie Kate, de fuguer et de sortir soit pour voir d'autres amis qui sont principalement les siens ou simplement se poser quelque part ensemble en mangeant notre nourriture préférée. Ma mère n'était pas du tout pour et elle m'avait punie de sortie quand elle avait apprit que je fuguais régulièrement, pour ne pas dire tous les soirs, alors que nous avions cours le lendemain.
Malgré sa punition, je partais quand même de la maison sans qu'elle s'en rende compte et comment ? Je sortais par la fenêtre de ma salle de bain au lieu de sortir par celles de ma chambre qui était juste en dessous du salon, c'est d'ailleurs ainsi que ma mère avait remarqué que je partais sans l'informer.
Je m'approche doucement de la porte d'entrée de notre vieille maison et je tourne la poignée d'un geste très lent pour vraiment faire aucun bruit. Une fois la porte ouverte, je rentre doucement dans la maison en prenant soin d'enlever mes chaussures avant de rentrer pour ne pas faire un seul bourdonnement venant du parquet qui est très sensible.
Je ferme la porte d'entrée, à peine un petit claquement que toutes les lumières de la maison s'allument me faisant mal aux yeux et par la même occasion sursauter. Je me tourne à vitesse grand V et je vis ma mère descendre les marches tout en applaudissant, j'avais l'impression d'être dans un film à suspense.
– Tu m'épates T/p ! Même quand je t'interdis de sortir de la maison, tu trouves un moyen de le faire ! S'exclame ma mère sarcastiquement.
Sous le choc qu'elle m'ai attendu patiemment, tout ça pour m'humilier et me rendre mal à l'aise. mais je sais très bien ce qu'il va se passer ensuite. Elle va me prendre la tête, me dire qu'elle va être encore plus sévère avec moi et le lendemain elle sera toute gentille avec moi. J'ai l'habitude maintenant.
– Tu es la déception de la famille, même ton père est mieux que toi ! Me crie ma mère.
– Pardon ?! Comment oses-tu me dire que papa vaut mieux que moi ?! Je hurle à mon tour choquée de ses propos en mon égard.
– Tu fumes, pas que de la cigarette, tu bois ! Tu rentres bourrée quand tu vas en soirée, tu as que des problèmes avec le lycée, tu dégrades les lieux, tu manques de respect à tes propres professeurs ! Liste t-elle sur ses doigts. Excuse moi, tu vaux la même chose que ton père, tu es comme ton ordure et raté de père. Dit-elle, son visage pas loin du mien.
Les larmes me montent aux yeux avec ses mots blessants qu'elle su me dire. Mon père et ma mère se sont séparés il y a maintenant deux ans, un soir mon père était revenu ivre à la maison, la fois de trop pour ma mère qu'elle a décidé de foutre dehors avec des sacs-poubelles, c'était humiliant pour lui et je me sentais mal même si je ne m'entendais pas avec mon père qui était parfois violent quand il buvait.
– J'en ai assez, je ne veux plus de toi à la maison et je sais qui aimerait avec son alcoolique de fille car elle suit son exemple avec grand plaisir. Ton père !
– Quoi ?! Tu vas vraiment oser m'envoyer là-bas, à l'autre de bout de la planète comme ça ?! C'est même pas la première fois que je fais ça ! Et ca fait longtemps que je n-
– Garde ta salive, je ne veux plus entendre tes fausses excuses. Me coupe t-elle en reculant. Ne t'inquiète pas, tu n'as pas besoin de faire tes affaires regarde.