SEATTLE – WASHINGTON.
TP SMITH.JE POUSSE LA porte assez lourde du lycée et tombe sur un brouillard de personne qui font limite trois fois ma taille. Je sers mon sac dans ma main avec le stress qui m'envahis, je ne sais même pas ou je dois aller. Je regardais tout le monde d'un œil méfiant en m'avançant dans le lycée quand soudainement une grande dame avec des talons noir qui brillait avec une jupe tulipe, très bien habillé se met devant moi en souriant.
– T/p ? Me demande la dame qui me sourit chaleureusement.
– Hm... O-oui ? Vous êtes-
– Madame Michel. La directrice. Désolé j'ai eu un petit imprévu mais je suis là. Je vous accompagne à mon bureau. Me dit-elle avant de partir devant.
J'eus un moment de latence avant de me mettre à avancer un mètre de distance derrière elle, je regardais les casiers qui était bleu foncé, les étudiants qui se parlaient, des personnes avec des sacs de sports, des filles super bien habillé, jupe, haut moulant quelque chose que je n'arriverais jamais à faire par manque de confiance en moi. Je baisse les yeux avant de la voir tourner à droite, je la suivis puis nous rentrons dans son bureau.
Son bureau était vieux et sentait le café, l'odeur ne m'était si déplaisante mais j'avoue avoir froncer les sourcils quand je suis rentrée dans son petit bureau qui était juste en face des places de parkings. Elle me demande de m'installer puis elle sort un dossier jaune avec marquer mon nom de famille dessus, je le fixe quelque instants avec le cœur qui battait à mile à l'heure, je ne savais pas quoi faire j'étais angoissée j'avais peur de ses questions qu'elle pourrait me poser.
– Alors, comment vas-tu ? Tu aimes bien Seattle ? Me demande t-elle poliment.
– Au début c'était dur surtout avec l'anglais pour m'habituer à parler cette langue et pas le français mais sinon je me suis fais vite à la vie « américaine ». Je lui explique brièvement un sourire gênée au visage.
La femme ricane avant de mettre une mèche de ses cheveux lissé derrière son oreille et elle ouvre le dossier, des papiers étaient dedans, plein de papiers je n'arrivais pas à lire ce que c'était mais je pense que cela résumé mes erreurs passés avec ma meilleure amie, je ne sais pas.
– Je vois que tu as quand même fait pas mal de mauvaise chose dans ton ancienne école... Dégradation de l'établissement, insultes sur professeurs, lancé de projectiles sur ses camarades... prise de drogue dans les toilettes ? Elle me demande un peu confuse de cette dernière phrase.
Je souris gênée, c'était la seule chose que j'ai réussi à faire, c'était il y a deux ans en arrière avec Kate nous étions allé au toilette car ma meilleure amie m'avait dit qu'elle avait un truc à me montrer mais je ne m'attendais pas à ça et nous l'avons testée. C'était quand même drôle, après les insultes à professeur c'était ma professeur de langue qui m'avait énervée en parlant de ma famille je n'ai fais que me défendre mais j'ai peut-être était un peu violente... Je m'énerve un peu vite même si maintenant à Seattle j'essaye de le cacher et repartir sur de « bonne base » comme je m'étais dit dans l'avion.
– Avec un dossier pareil je ne sais pas si je suis-
– Ecoutez madame Michel, j'ai fais beaucoup d'erreur mais elles sont toutes avec ma meilleure amie... bon a part les insultes mais je ne veux plus recommencer comme avant. Je veux repartir à zéro et me concentrée de nouveau sur les cours. Je vous le jure.
La dame au cheveux brun me regarde sans rien dire, un blanc s'installe, un blanc qui me gênée et j'avais qu'une seule envie maintenant c'était de partir en courant, retourner dans ma chambre et pleurer.
– Notre école a une bonne réputation et nous ne voulons pas qu'à cause de vos bêtises affecte Washington valley highschool, vous comprenez ?
– Je vois parfaitement, mais madame je n'ai pas du tout l'intention de retourner dans ce genre de comportement, déjà mon père me tuerai et en plus j'aimerai avoir mon diplôme et aller en école de vétérinaire.
Madame Michel fit un petit sourire, j'essayai de paraître le plus sincère possible pour qu'elle me croit, je disais la vérité et je veux vraiment être diplômé et partir en école de vétérinaire. Malgré mon dossier mais si je me rattrape cette année, techniquement je pourrais être accepté dans d'autre école dans le futur. Je pense, j'espère.
Pendant les minutes suivantes, la directrice me posait des questions sur ma vie personnelle, ce que j'aimais faire en sport, activité, où j'avais des points forts et des points faibles. Je me disais que cela partait sur la bonne voix pour qu'à la fin de notre entretien elle me dise qu'elle me prenne dans son lycée.
– Bon, T/p, je vais devoir prendre une décision avec l'ensemble de l'établissement, je ne peux pas choisir que par moi même sinon cela risquerai de poser des problèmes. Si cela tenait qu'à moi je vous aurez directement dit oui et que vous commencerez les cours demain matin mais malheureusement je ne peux pas. Je tiendrai votre père dans les jours qui suivent en espérant que la décision soit positive pour vous... Elle baisse les yeux sur le dossier.
– Vous allez devoir montrer mon dossier je suppose ? Je demande, déçue et triste.
– Je n'ai pas trop le choix ma chère.
Je commence à mordre l'intérieur de ma lèvre en me disant « ne pleure pas, ne pleure pas, pas maintenant. » Je me lève de la chaise en même temps que madame Michel et je lui sers la main rapidement en lui disant de passer une bonne journée et je pars rapidement du bureau en essayant de trouver la sortie par moi-même.
Les étudiants étaient encore en dehors des classes, je baisse la tête en essayant de retenir mes larmes et je parcours les couloirs jusqu'à trouver la sortie, la porte par laquelle je suis rentrée. En cherchant cette porte, je fonce dans l'épaule de quelqu'un, je m'écarte presque d'un bon avant de lever rapidement la tête. Nos regards se croisent, mes larmes s'amplifie avant de couler, je ne voulais pas qu'on me voit pleurer ici. Je l'essuie rapidement avec le dos de ma main avant de partir du lycée sans rien dire, sans même m'excuser.
Pourquoi il est là ? Je dois vraiment le voir partout ou peut-être que ce n'était pas lui et je me fais des idées.