CHAPITRE DIX-SEPT: « Je ne l'aimais pas comme je t'aimais. »
LOS ANGELES — CALIFORNIE.
TP SMITH POV.DEUX HEURES ÉTAIT passés depuis ce que je venais de dire et je me sentais forte et puissante. Il était blessé et c'était ce que je voulais.
— Ça va ? Me demande Johnny, touchant mes cheveux.
Je souris en hochant positivement la tête puis je me lève pour aller chercher de la boisson pour nous deux. Johnny décide de partir voir Lou et Troy tandis que je vais dans la cuisine prendre les boissons.
Je sens l'odeur de cigarette, je fronce les sourcils avant de voir Payton appuyer contre la fenêtre qui regarde l'horizon.
— Tu fumes maintenant ? Tu fumes pour cacher ton coup au coeur de tout a l'heure ? Je lui demande sans gêne en prenant deux gobelets.
Payton tourne la tête vers moi en soufflant la fumée dehors. Il jette le mégot dehors et s'adosse contre la fenêtre sans rien dire.
— Ça fait quoi de vivre la même chose que moi y a un mois ? Je lui demande.
— J'ai compris T/p.
L'entendre dire mon prénom en entier me fit des frissons dans tout le corps. Je pince mes lèvres avant de tourner la tête vers lui et m'approcher doucement.
— Et maintenant tu regrettes ? Je lui demande, en croisant les bras contre ma poitrine.
— J-
Soudainement quelqu'un racle sa gorge c'était Johnny. Je me retourne en même temps que Payton puis regarde Johnny qui s'approche doucement de moi et dépose un baisé sur mon front.
— Bref. Bonne soirée. Il souffle bruyamment avant de sortir de la cuisine.
Il passe à mes cotés et son parfum vint à mon nez avec un mélange de cigarette. Je n'étais plus sure de moi comme au début, je me demandais si je lui faisais du mal, ce n'est pas ce que je veux.
— Hey, fait le regretter. Me chuchote Johnny en posant sa main dans le creux de mon dos.
Je souris légèrement avant de sortir de la cuisine avec nos verres en main. Tubbo n'était pas venu il avait envie de rester à la maison au dernier moment, quand je suis partie de la chambre d'hôtel Tubbo était avec Ranboo en live sur la chaîne de son ami.
— Bon on se fait chier ici. Venez on joue à un jeu. S'exclame l'un des potes à Simon.
Je regarde Johnny avant de lui chuchoter qu'à coup sur ça allait être « Action ou Vérité » ou bien le jeu de la bouteille. Un jeu typique de soirée.
— Action ou Vérité ? Qui est chaud ?
Johnny pouffe de rire tandis que je lâche un « bingo » presque inaudible sauf pour Johnny qui rigole. Nous nous installons tous dans le salon assez grand pour tout le monde, Payton se met assit sur un fauteuil gris, un gobelet rouge entre ses mains.
— Est ce que tout les coups sont permis ? Demande l'une des filles inviter.
Simon réponds que oui. Ça risque d'être intéressant. Je souris avant de voir Payton posait ses yeux sur moi, en le regardant je pris la main de Johnny en entrelaçant nos doigts et je pose ma tête sur son épaule.
— QUELQUES TEMPS PLUS TARD —
Tout le monde jouaient, entre l'alcool cul sec, des bisous, sept minutes au paradis et autres choses débiles tout le monde s'amuse. Kendall venait d'arriver à la soirée, un sentiment de jalousie me vint dans l'estomac quand je la vis s'installer sur la jambe de Payton.
Ils n'étaient pas censés plus être ensemble ?
— Tient. T/p, action ou vérité ? Me demande Kendall me souriant faussement.
— Action. Je réponds sous le même air qu'elle.
Elle regarde les filles à côté d'elle ainsi que Payton qui fronce les sourcils avant de dire la phrase suivante:
— Sept minutes au paradis avec Johnny. On veut vous entendre. Dit-elle un sourire méchant sur le visage.
( si vous savez pas c'est quoi c'est : deux personnes sont choisies pour s'enfermer ensemble dans un placard ou un autre espace clos sombre, et ils peuvent faire ce qu'ils veulent pendant sept minutes. Ils peuvent s'embrasser, se peloter, et même avoir des relations sexuelles...)
Je fronce les sourcils et fit un visage dégoûté avant de regarder Johnny qui secoue la tête.
— Bah alors ? Pourquoi ? Qu'est ce qui t'en empêche ? Elle demande faussement triste.
— J- J'ai pas envie. Je réponds tout bas.
— T'es vierge ? S'exclame Kendall comme si c'était la honte. Payton n'a jamais rien fait avec toi ?! Comme quoi, tu étais pas si belle que ça. Il ne ta jamais tou-
— FERME TA GUEULE. Hurle Payton.
Tout le monde arrête de rigoler et regarde Payton qui pousse Kendall de sa jambe. Elle tombe sur ses amies qui la rattrape, je regarde John qui me dit de le suivre.
Lou se lève du canapé pour choper la main de Payton mais il rejette sa main violemment avant de partir.
— T/p vas y.
Troy me chuchote en me faisant des gestes d'y aller. Je ne sais pas si j'ai réellement envie d'y aller, laisser Johnny tout seul ici ? Je ne sais pas.
— Vas y ne t'inquiète pas pour moi.
J'embrasse la joue de Johnny avant de partir rejoindre Payton qui était à l'étage de la maison, sur le balcon. Je regarde le grand blond avant de me mettre à la barrière comme lui.
— Pourquoi t'as réagi comme ça ? Je lui demande, doucement.
— Je laisserai jamais personne dégrader ton nom en ma présence. Même quand nous nous sommes séparés j'ai toujours défendu ton nom même avec Kendall, quand elle t'insultait sans même te connaitre, je t'ai défendu quitte à l'énerver. Il m'avoue en regardant l'horizon.
Je baisse les yeux vers la pierre du balcon et fit un maigre sourire. Sans réellement le savoir cela me touchée qu'il me défende toujours.
— Je pensais pouvoir t'oublier. Il continue sans me regarder. J'ai essayé mais j'ai pas réussi, mes parents ne font que parler de toi. Ils pensent que nous sommes encore ensemble, que nous n'avons fait qu'une pause.
— Pourquoi avoir menti à tes parents ? Pourquoi ne pas avoir dit que tu étais avec Kendall ? Je lui demande confuse.
— Parce que je ne l'aimais pas comme je t'aimais. Je ne voulais pas que mes parents la rencontre.
Mon cœur se serre dans la poitrine à ses mots, « je ne l'aimais pas comme je t'aimais. » Je ne l'aurais jamais pensé me dire cela aujourd'hui.
— Et... Je crois toujours t'aimer aujourd'hui. Il me confirme en posant ses yeux sur moi.
Ma bouche s'entrouvre à ses mots, ce n'est pas possible. Il me regarde avant de s'approcher de moi, je ne bouge pas avant de poser mes mains sur son torse.
C'est ton tour maintenant T/p.
— Je ne t'aime plus Payton. J'aime... J'aime Johnny.