Dans les rues animées de Los Angeles, où chaque appel d'urgence peut changer le cours d'une vie, une connexion unique brille entre deux hommes : Buck et Eddie. À première vue, leur relation semble être celle de simples coéquipiers, mais au cœur de l...
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"Penses-tu que les chiens savent qu'ils sont des chiens ?" Les yeux d'Eddie sont vitreux et ses joues sont rouges. Buck l'a calé sur le canapé, une tasse de citron au miel chaud entre ses mains et une couverture enroulée autour de ses épaules, pas qu'il ait besoin de la couverture vu la façon dont il se noie dans le sweat-shirt de Buck.
Lui faire enfiler un sweat-shirt avait été un véritable combat en soi. Eddie a catégoriquement affirmé qu'il avait trop chaud – je fonds, Buck ! - en tremblant comme une feuille et en claquant des dents. Eddie a alors catégoriquement refusé de porter l'un de ses propres habits jusqu'à ce que Buck en propose finalement un des siens.
Passant évidemment à sa question initiale, Eddie continue : « M'aimerais-tu toujours si j'étais un chien ? »
Les yeux de Buck sortent presque de sa tête.
Il sait qu'il aime Eddie, et tranquillement, il sait qu'Eddie l'aime aussi. Ils ne l'ont jamais dit. Pas vraiment. Mais maintenant, à la limite de quelque chose de plus, ils ont encore plus contourné les mots. L'éléphant est dans chaque conversation tranquille du soir, dans chaque café lent du matin, dans chaque soirée cinéma confortable avec Christopher blotti entre eux et les doigts d'Eddie traînant sur les épaules de Buck tandis que son bras pend autour du dossier du canapé.
Mais en ce moment, il doit s'occuper d'un meilleur ami très somnolent et plutôt malade et ce sont des sujets qu'il serait préférable d'aborder en plein jour.
Même ainsi, il y a quelque chose dans la façon dont Eddie le regarde, les yeux écarquillés et sincères, comme si la réponse de Buck pouvait changer le cours de leur amitié. Comme si seule sa réponse pouvait fournir des informations aussi essentielles, Buck se sentait donc obligé de lui donner une réponse de toute manière.
"Je le fais déjà, Eds." Il écarte une partie de la frange d'Eddie de son front humide et Eddie se penche vers lui avec un ronronnement satisfait.
"Oh." Puis un sourire joyeux s'étale sur le visage d'Eddie, « Ne le dis pas à Buck, il serait tellement jaloux. »
Buck renifle si fort que la tête d'Eddie lui échappe des mains.
« Ou peut-être que tu devrais ! Peut-être qu'alors, il m'embrasserait enfin. » Sa tête heurte le dossier du canapé avec un bruit sourd, mais le sourire satisfait sur son visage apaise toute inquiétude. Pour être honnête, Eddie est tellement anesthésié par le Tylenol et le sirop contre la toux que Buck serait surpris s'il pouvait ressentir beaucoup de choses en ce moment.
