Dans les rues animées de Los Angeles, où chaque appel d'urgence peut changer le cours d'une vie, une connexion unique brille entre deux hommes : Buck et Eddie. À première vue, leur relation semble être celle de simples coéquipiers, mais au cœur de l...
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"Je suis de retour !" appela Buck, jetant volontairement tous ses sacs bruyamment sur le sol. Comme prévu, quelques instants plus tard, Albert et Veronica émergèrent du canapé, l'air échevelé, en sueur et heureux.
Ils empestaient le sexe...
Albert et Veronica étaient tous deux bêtas, donc leurs odeurs n'étaient pas aussi imposantes qu'aurait pu l'être celle d'un alpha. Cependant, en combinant leurs odeurs naturelles avec toute l'activité sexuelle, ils avaient envahi l'appartement de Buck, étouffant l'odeur réconfortante qu'il avait mis des mois à créer et à superposer avec chaque visite d'amis et de famille.
Avant qu'Albert ne commence à sortir avec Veronica, le canapé sentait encore la dernière fois où Buck et Christopher s'étaient blottis en regardant "Dragons". Une semaine plus tard, l'odeur avait disparu et Buck ne pouvait plus s'y asseoir.
Il soupira, puis se tourna pour ranger toutes les courses.
"Comment ça va, frère ?" demanda joyeusement Albert.
"Hum... ouais, super. Et toi ?" Buck se sentait si désorienté chez lui, une agitation qui l'empêchait de se concentrer sur quoi que ce soit. À la périphérie de sa vision, Albert continuait de parler, Veronica ajoutant quelques mots, mais c'était du bruit blanc pour Buck. Il se sentait déséquilibré, déconnecté, il avait juste besoin de...
"Oui, certainement." lança-t-il distraitement, puis se précipita à l'étage vers son loft. Ça doit être quelque part par ici — oui ! Un gros sweat-shirt, les lettres LAFD commençant déjà à s'effacer à force d'être portées. Eddie avait porté ce sweat-shirt la dernière fois qu'il était venu, Christopher s'était blotti contre sa poitrine pendant qu'ils jouaient aux jeux vidéo. Buck serra le vêtement dans ses deux mains et s'effondra sur son lit, le sweat-shirt pressé contre son nez et sa bouche, haletant.
Peu importait pourquoi ces odeurs le stabilisaient plus que tout. C'était sans importance, bon sang ! Ça ne servait à rien d'y penser, d'analyser. Eddie était son meilleur ami et Buck adorait Christopher, donc bien sûr, leurs odeurs apportaient du réconfort à Buck. C'était tout.
Buck continua de se dire cela en restant là, les muscles détendus, l'esprit apaisé. L'odeur alpha d'Eddie mélangée à l'odeur oméga de Christopher s'imprégnait dans ses pores et le temps cessait d'exister.
"...uck ? Buck !" Buck sursauta à la voix d'Albert l'appelant.
