9-1-1 : Recueil d'OS Buddie

Le favori d'Abuela

Auteur : hideeho

Résumé : La façon dont il regarde son petit-fils ne lui manque pas. Et, elle n'a pas manqué la manière dont Edmundo le regarde quand il pense que personne ne le regarde.

Christopher hurle de rire tandis que l'Evan d'Edmundo le fait tourner dans son jardin.

Eddie est assis à côté d'eux, un doux sourire sur le visage alors qu'il les regarde avec une tendresse chaleureuse. Il a l'air tellement plus jeune comme ça. Heureux. Elle se retrouve à tendre la main pour serrer sa grande main avec la sienne.

Isabel Diaz est une femme simple.

Elle aime son Dieu et sa famille.

Aucune famille n'est parfaite, mais elle a eu la chance d'avoir des enfants, des petits-enfants et même des arrière-petits-enfants en bonne santé. Elle les aime tous de la même manière, mais si Peter lui demandait en franchissant les portes si elle avait un favori, elle ne pourrait très bien risquer toute l'éternité en disant autre chose qu'Edmundo.

« Il est bien avec lui », dit gentiment Isabel, en prenant une gorgée de son agua fresca tout en regardant les garçons jouer.

« Ouais, il l'est vraiment. Chris l'aime. »

"Hmm." Elle a le drôle de sentiment que Christopher n'est pas le seul. « Tu peux sortir et les rejoindre, tu sais. Tu n'es pas obligé de tenir compagnie à cette vieille femme que je suis. »

"Tu n'es pas vieille."

« Je suis une arrière-grand-mère. »

"J'aime te tenir compagnie", argumente-t-il, tout sourire, têtu et charmant comme toujours.

"Mon doux garçon", se rend-elle, lui tapotant la joue avec affection alors qu'elle se penche pour embrasser son autre joue.

"Paaaapaaaa", crie Christopher, perdant franchement le combat de chatouilles qui a éclaté. "Sauve-moi !" Eddie s'arrête pour lui lancer un regard d'excuse alors qu'elle lui fait signe de s'éloigner. Edmundo plaque Evan au sol, luttant dans la terre sous les rires ravis de Christopher.

Ils rient tous les trois, une boule de sourires et de membres tandis que Christopher saute au-dessus du tas pour remporter la victoire ; les deux hommes heureux de reconnaître leur défaite.

Edmundo est heureux et détendu comme il ne l'a pas été depuis qu'il est jeune. Il avait été un bébé tellement joyeux, jamais vraiment du genre à pleurer. Tout ce qu'il voulait, c'était être tenu. Elle pouvait le bercer pendant des heures et il la laissait faire, se contentant de se blottir contre elle aussi longtemps qu'elle le lui permettait.

Il avait été tout le contraire de son Ramon. Elle l'attribuerait à sa mère, mais elle n'était pas du genre trop affectueuse. Elle n'avait jamais été très impressionnée par cette femme, surtout lorsque Ramon avait déménagé au Texas pour se rapprocher de sa belle famille.