Chapitre 17

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Sierra

Quand il eu fini de me raconter son souvenir, mon coeur se serre. J'embrasse son cou tendrement en chuchotant un « merci » discret. Rares, même très rares sont les fois où Jackson se livre, et cette fois a un goût tout particulier.

Kyrrð, j'ai entendu ce mantra des centaines de fois, mais le secret sur ce qu'il signifie a toujours été si bien gardé. Il me serre plus encore contre lui dans un grognement sexy et même si, autour de nous l'orage se calme, dans l'habitacle l'air devient lourd.

- Où as-tu eu cette voiture ? je lui demande curieuse.

Il sourit en coin, me fait monter à califourchon sur ses jambes et plante ses yeux d'un vert profond dans les miens. Il me fait fondre immédiatement.

- J'en ai déjà assez dit non ?

J'affiche une moue mécontente.

- Insatisfaite ? il me questionne un air faussement étonné.

- Je ne dirais pas ça... j'objecte en cherchant le mot adéquat.

- Qu'est-ce que tu dirais dans ce cas ?

- Pas comblée, je lui concède, un regard taquin.

- « Pas comblée » hum hum, je vois... Il fait mine de réfléchir, une lueur de défi dans le regard.

Il passe sa main dans mes cheveux, la laisse glisser jusqu'à ma nuque et la tire légèrement, dévoilant mon cou où il y dépose lentement un baiser sensuel.

- Et là ..? il me chuchote.

- Mmmmmh, toujours pas suffisamment...

- Vous êtes difficile à convaincre, Mademoiselle Barnet, il affirme d'un ton charmeur.

Son souffle dans le creux de mes cheveux me fait frissonner. Sur ma peau, je sens son sourire se dessiner. Il laisse ses lèvres remonter pour attraper entre ses dents le lobe de mon oreille, qu'il suce et mordille dans une technique experte m'arrachant un léger gémissement.

- Et maintenant ? il me susurre à l'oreille.

- C'est mieux...

- Mais pas encore concluant ?

- Non, pas totalement...

Il glisse sa main sur ma joue, puis plante ses yeux dans les miens. Sous moi, son jean est tendu, je peux le sentir. Lorsque mes genoux me font souffrir et que je réajuste ma position, il grogne de plaisir et lève les yeux vers le plafond de sa voiture quelques secondes. Il s'empare de mes lèvres dans un baiser passionné qui traduit tout le manque que nos lèvres ont ressentis. Ma langue cherche la sienne, il écarte ses lèvres et répond à mon besoin.

Chaque seconde, chaque instant de ce baiser n'est qu'intenses retrouvailles. Il m'avait manqué, son corps, son parfum, ses mains, ses lèvres, sa langue, LUI. Haletants, à bout de souffle, nous ne parvenons plus à nous séparer. Ses mains sur mes fesses m'encouragent à effectuer de petits allers-retours sur son érection, frôlant la dentelle de ma culotte à mon clitoris mouillé. J'ai envie de lui, d'être à lui, de lui appartenir, toute entière. De le sentir en moi. Qu'il caresse chaque centimètre de mon corps, d'embrasser chaque parcelles du sien. Ses grognements sont rauques, sexy et ne font qu'ajouter de l'huile sur le brasier qui nous consume.

- Baise moi, je lui quémande, presque comme une supplication entre deux baisers.

- Pas ici, pas comme ça, il grogne.

- Alors ramène moi chez toi, je réponds en retournant m'asseoir sur mon siège.

Sans perdre une seconde, il démarre et nous rentrons. Appuyée contre la vitre, je le regarde. Le visage parfait, éclairé uniquement par la réverbération des feux. Les mains agrippées au volant, et ses cheveux décoiffés. Il est absolument parfait, beau, viril. Il quitte la route des yeux et me regarde, une lueur satisfaite dans le regard.

Au nom de nos souvenirsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant