Destinées

Chap. 23 Lumière

Et voilà pour l'avant-dernier chapitre de cette fic ! Je vous en dis pas plus et bonne lecture à tous !
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Chap. 23 Lumière

[Aomine]

"Taiga..."
Un sort de silence et un sourire. Nos langues qui se mêlaient avec passion. Mon ventre qui frémissait de désir.

J'attrapai ses fesses sans pouvoir m'en empêcher. Nos souffles se mélangèrent.
"Aomine, t'es fou...
-De toi... complétai-je. Taiga... Taiga, s'il te plaît..."
Je laissai mes doigts passer sur ses hanches, s'approcher dangereusement de sa virilité. Et l'homme s'empourpra, détourna le regard.
"Je...
-T'en crèves d'envie...
-Je sais..."
Mes lèvres dans son cou, les baisers le long de sa peau. Ses soupirs...

"Ah... Aomine..."
Mon sourire s'agrandit. J'avais gagné...

Le jeune homme me détacha pour défaire ma chemise, m'embrassa encore et encore alors que je frémissais. Ses doigts se mélangeaient dans leur précipitation, la bouche se pressait contre la mienne avec de moins en moins de retenue.
"Je vais te réchauffer," retentit sa voix rauque alors que ses mains frôlaient mon corps.
Un animal... Il avait vrillé...

Un peu de recul pour retirer son haut sans me délaisser du regard. Mon vêtement coula sur mes bras, tomba dans un froissement. Ses yeux voraces. Mais il y avait aussi ce corps...

Son corps... Mes dents passèrent sur ma lèvre inférieure. Ses épaules musculeuses, abdominaux burinés, ses larges pectoraux dorés par le soleil... Luxure...
"T'es magnifique, marmonnai-je.
-Et c'est toi qui dis ça... abruti..."
Et des doigts m'étouffèrent contre lui, dans un long baiser amoureux. Je crus suffoquer quand son torse entra en contact avec le mien. Cette chaleur enivrante... Ses doigts refermés sur mon dos qui me striaient de flammes. Le désir... Et mon cœur qui battait, calme et fort, dans chacun de mes membres.

Un petit mouvement et nos hanches se rencontrèrent. Dures. Un même souffle nous échappa.
"Taiga... dis-moi que tu le veux autant que moi...
-Oui... au moins autant..."

Il ouvrit mon bas et le laissa tomber. L'air frais fouetta mon érection ; je souris un peu.
"Autant ?
-Mh," fit-il, provocateur, se laissant tomber à genoux.
Mes doigts caressèrent ses cheveux. Je l'observais passer une main autour de la base de ma verge et ouvrir la bouche. Mon cœur s'affolait de hâte.

Et ses lèvres entourèrent mon gland. Je fermai les yeux, me voutai sans pouvoir résister davantage, dans un murmure de contentement. Ce plaisir-là... ce n'était pas normal... j'avais oublié cette saveur du sexe avec lui...

Il s'enfonça...
"Taiga... bordel..."
De lents mouvements... très sensuels... Sa façon de m'envelopper de chaleur, l'humidité... Il salivait tellement... et de petits bruits doux accompagnaient ses va-et-vient. Sa langue frottait mon frein, récupérait les perles d'amour que ma virilité pleurait.

Et sa façon de se tenir au sol, les jambes un peu écartées, le dos courbé... Je voyais ses fesses mise en évidence... Je les imaginais nues...
"Taiga... si... si j'ai envie de te prendre...? Je sais que... anh..."
Il retira la verge de ses lèvres, un peu de bave dessus.
"Sois pas impatient..." souffla-t-il.
Et sa langue se mit à jouer autour du fût de mon sexe, ses yeux braqués dans les miens.

Mes doigts se mirent à caresser ses cheveux, ma respiration s'accéléra, mon membre s'enflamma. Une chaleur... Je me retenais déjà.
"T'aimes te jouer de moi...
-Mhm... mais est-ce que c'est bon ?
-Très..."
Ses yeux se mirent à briller et il me fit disparaître. Un millier de petits frissons, un plaisir comme un torrent trop longtemps contenu.