Chapitre 1

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Le début de soirée est pluvieux. La peau nue de mes bras frissonne au contact du froid hivernal. Père me passerait un savon s'il me savait à la fenêtre si peu habillé de ce temps-ci.
La neige est magique à regarder tomber. Mère adorée cette période de l'année. C'est si doux et envoûtant.
On dit que l'hiver est la saison du repos, que les repas sont meilleurs. Les hommes arrêtent de ce raser ce qui leur vaux des moqueries. Maman aimer voir son époux le visage couvert de poils. Depuis qu'elle n'ait plus, il à arrêter de ce raser comme si ça allait la faire revenir, c'est ridicule en vu du passé.

Le château est calme. La plupart des gardes accompagnent père à son voyage de l'autre côté du royaume. C'est si rare qu'il y ait peu d'hommes et de femmes pour veiller sur son domaine.

"-Princesse Iris vous allez attraper froid. Gronde Géraldine, les traits tirés d'inquiétude, elle met une couverture épaisse sur mes épaules.

Je la remercie d'un signe de tête auquel elle répond par un doux sourire avant de ce placer à côté de moi.

-C'est bien calme... Me dit-elle soucieuse, le regard sur la forêt.
-Auriez-vous peur que les loups simices entre ces murs ? Ils sont bien trop peu et peureux pour ça. Je ricane.

Son village a été décimé par les loups quand elle n'était qu'une enfant. Depuis elle a peur de toutes animaux à poils. Elle hait les animaux, elle n'en mange même pas.

-Ne sous-estimez pas leurs puissances mon enfant. Ils sont certes affaiblis et moins nombreux qu'autre fois mais un seul de ces hommes en vaut trois des nôtres.
-On ne l'ai a jamais vu ici vu pourtant.
-Peut-être que si. Mais vous ne le savez pas. Leurs apparences humaines les aident à ce fondre dans la masse. Ils pourraient être n'importe qui, n'importe où. Vous ne le seriez seulement quand il enfoncerait ces crocs dans votre peau délicate avant de vous dévorer vivante. Mais ils ont un point commun avec vous qui nous aide à les reconnaître...
-Que dites vous ? J'ai un point commun avec ces choses ?!
-Oui, votre puanteur votre grâce. J'ai d'ailleurs fait couler un bain pour vous en débarrasser avant qu'on vous brûle sur le bûcher.

Je reste bouche bée avant que mon rire ne rejoigne le sien. C'est la seule qui ose me charrier sans avoir peur d'être châtier. Alors que non, je ne suis pas une princesse cruelle. Du moins, je ne crois pas...

L'eau chaude me fait du bien, détend mes articulations. Mes longs cheveux bruns sont soigneusement lavés par Géraldine qui a l'habitude de trop tirer dessus. Depuis que je suis enfant, dans le moindre de mes souvenirs, elle me tire les cheveux en arrière. Pour éviter les poux. Ça doit marcher car je n'en ai jamais attrapé. Mais je n'ai quasiment jamais eu de contact extérieur, ça doit aider.

-Que ce passe t'il ? Demandais-je inquiète entendent des cris venant du château.
-Séchez-vous et habillez-vous. Je reviens. Ne bougez surtout pas, des gardes viendront si nécessaire.

Je l'observe attraper une épée avant de quitter ma chambre même si le revolver est meilleur pour ce défendre. Je sais ce que je dois faire dans cette situation mais je ne sais quelle force me pousse à faire le contraire.

Je sors de l'eau, me sèche et enfile un pantalon droit, un haut manches longues plissées ainsi qu'un corset que je sers à peine. Je me chausse de mes bottes. Si père me voyait il ferait une crise cardiaque ce malheureux. J'attrape le revolver caché et sort de la pièce. Je n'ai même plus de gardes devant ma chambre, c'est étrange. L'électricité est capricieuse comme si on essayait de la couper.
J'avance prudemment, j'entrevois des corps qui me donnent envie de rendre mon souper. Mais ce qui m'interpelle me fait louper un battement à mon cœur : un cadavre de loup.

Les loups nous attaquent.

Les cris de ma servante me parviennent aux oreilles. Mes pieds courent jusqu'à elle qui ce fait déchirer la peau par des cros. Je tire dans leur direction sans pour autant en toucher un, les mains tremblantes. Leurs museaux ce dirigeant sur ma personne, leur grognement m'effraie au point que mes larmes dévale toutes seules. Géraldine essaie de parler mais elle est bien trop faible et blessée pour réussir à dire quoi que ce soit.

"-Assit.

Les deux loups obéis alors qu'ils allaient m'attaquer. Un homme apparaît avancent dans ma direction. Les cheveux aussi noir que ces yeux. Il est couvert de sang et mettrai ma main a couper que pas une goutte lui appartient. Une Ora puissante se dégage de lui.

Mes pieds reculent à petit pas avant que mon dos vienne toucher le mur. Son regard est moqueur en ressentant une peur immense qui me submerge. J'en ai même fait tomber mon arme. Je sais ce qu'il me reste à faire même si maman me l'a formellement interdit, seulement en situation désespérée. Ce faire manger vivante par un loup, est il un situation désespérée ?

-NE M'APPROCHEZ PAS ! Je hurle les mains en avant comme pour le repousser.

Un faible champ de force ce créer mais ça ne le fait pas reculer. Il s'arrête de lui-même, surprit. Les loups ce recule d'un pas peureux, couinant.

-Princesse Iris enchantée. Je m'appelle Gabriel, Roi des loups. Ce présent il en faisait une révérence moqueuse toujours les yeux dans les miens.
-Partez ou je n'hésiterai pas à employer la force !

Il rit, un rire qui me retourne les boyaux. Alors qu'il s'avance d'un pas, je réitère mon geste avec mes mains, créant un nouveau champ de force légèrement plus fort. L'homme le traverse sans difficulté mais son regard devient plus sombre. J'ai énervé le roi ce qui signe mon arrêt de mort. Les loups grognent et montrent leurs dents prêts à défendre leur maître alors qu'une minute avant ils avaient la queue entre les jambes. Le maître leur donne confiance. Si lui peut, ils peuvent.

-Le légende est fausse, tu as connaissance de tes pouvoirs.
-Partez !
-Et tu sais à peine t'en servir. Ricane Gabriel. J'ai mis longtemps à te trouver princesse. Peu de personnes connaissent ton existence.

Ces pieds l'arrête à quelques centimètres de moi. Il plante ses yeux dans les miennes. Je ne soutiens pas longtemps son regard.

-Faible petite chose..."

Un grognement grave sort de sa bouche, quand mon genoux percute ces parties génitales avant que je prenne la fuite en direction des étages après avoir vu le champ de bataille dans la grande salle. J'entends le Roi ordonnait de me retrouver sans me tuer. Je prie pour que mon odeur soit un peu partout dans le château pour qu'ils aient du mal à me retrouver. Je me frotte volontairement à certains murs et part de l'autre côté. Je monte sur les toits, certains archers sont encore là. Ils ce placent directement devant moi, armes et flèches en direction de la porte prêts à exterminer la moindre chose qui mettra museau dehors.

La porte vole dans un fracas, nous faisant tous voler. Gabriel semi-transformer apparaît : yeux rouges, oreilles pointues, mains poilues et griffes acerés. La légende n'en est pas une.

De loin, il arrive à étrangler un soldat sans même le toucher, sans même le regarder juste en lèvent le bras dans sa direction et serrant sa main comme s'il l'étrangler vraiment. Il fait craquer la nuque de l'homme qui s'effondre. Ces loups l'ont suivies commencent une bataille jusqu'à la mort. Mes fesses glissent sur le sol reculant tandis qu'il avance, le regard tueur. J'arrive vite à la balustrade. Sa main se lève et comme s'il m'étrangle, je sent sa main chaude autour de mon coup. Tout mon corps se soulève alors que je suffoque et cherche de l'air. Il va me tuer. Mes yeux tombent sur Géraldine en sang qui arrive avec une couteau en or. L'or est la seule arme qui peut blesser ou tuer le Roi loup. Elle y est presque.

Un crit strident sort de ma bouche, balayent tout le monde d'un coup de vent mortel quand Gabriel l'attrape d'un geste lui tordent le coup.

Princesse IrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant