Chapitre 19

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Mes yeux s'ouvrent en grands.

"-Tu ne veux plus que je ne respire ?

Il ricane ne se rend sûrement pas compte de la force qu'il possède et desserre le laçage de mon corset. Je dois admettre que je suis très heureuse de retrouver ma garde robe. Le roi loup couvre mes épaules d'une peau de bête pour me protéger du froid matinal du printemps. L'air est froid dans le château. Gabriel étant le nouveau roi, il a décidé de redonner le chauffage aux habitants plutôt qu'aux loups qui n'en ont pas besoin. Les denrées alimentaires ne leurs seront plus recquisitionné par le royaume n'ont plus. Il veux instaurer un climat de confiance. Les loups sont vus comme des bêtes sanguinaires qui tuent et dévores les humains. Alors que non. Ils veulent la paix avec les humains. Ils ont récupérés une partie des domaines de leurs ancêtres. La reine Laure des terres voisines d'Archar doit déjà se préparer à la futur bataille.

Une fois le laçage terminé, je me tourne faisant face au roi.

"-Quel sensation ça te donne de dormir dans un château ?
-Pas de fuite d'eau pour le moment ni de terre boueuse. C'est plutôt agréable, je l'admet.
-Qu'est ce qui te chagrine alors ?
-Je me sent... Pris au piège.
-Par moi ?
-Non. Ricane t'il. Il y a trop de monde, j'ai besoin d'être seul, vraiment seul sans devoir croiser quelqu'un parce que je veux aller manger en pleine nuit ou parce que je veux simplement aller dehors.
-Un roi qui ne veux pas de château.

Il opine d'un mouvement de tête, les lèvres plissées. Il voulait récupérer les terres de ces ancêtres, pas forcément vivre dans le luxe d'un château. Mes yeux vagabonde malgré moi un peu partout dans la pièce.

-Tu ne voudrais pas ?
-Vivre... Vivre avec toi ? Ailleurs ?
-Je sais que tout te tombe dessus. Tu n'ais pas une louve tu ne comprends pas nos besoins, c'est juste... Puissant. Et j'imagine que malgré mes dires et qu'on est fait l'amour, je te fais encore peur n'est pas ?

C'est à mon tour d'opiné d'un mouvement de tête, les joues rougies. Bien sûr que le grand méchant Loup me fait toujours peur. Ma terreur ne va pas partir du jour au lendemain malgré son obsession pour moi.

-Il te faut du temps pour accepter tous ça, je le conçois. Je vais essayer de te laisser du temps et ne pas être trop sur ton dos. Bon, je vais aller voir ma meute.

Il semble hésiter un instant mais me tourne le dos pour se diriger vers la porte.

-Et tu comptes la bâtir où ta maisonnette ? Je lui demande avant qu'il ne ferme la porte."

Il refait rentrer sa tête, me jauge du regard avant de fermer la porte un regard rempli de promesses que je n'arrive pas à décrypter.

Il faut que je trouve Judith. Je lise la robe fluide de mes mains avant de sortir de ma chambre. Vivre ailleurs qu'ici ? Ça impliquerait de tout faire moi même... Je ne sais même pas laver les propres vêtements ni même faire à manger ! Il a du se tromper d'âme-soeur. Je ne serai jamais à la hauteur de ce qu'il souhaite que je sois. Est ce que je le voudrais être comme ça ? Je n'en sais rien.

"-Respire. Me parle calmement quelqu'un en mettent ces mains sur mes épaules. Tu nous fais une crise d'angoisse là. Respire.
-Est ce qu'on peut se tromper d'âme-soeur ?

La blonde me regarde perplexe avant de m'entraîner dans les jardins à l'abri des oreilles indiscrètes. Nous prenons place sur l'herbe fraîche mais ma panique ne redescend pas.

-Pourquoi me demandes tu celà ?
-Je ne serais jamais celle qui veux que je sois.
-Il ne te demande rien.
-Il veux une maison... Je ne suis pas doué pour ça.
-Pour la construction ?
-Non. La nourriture, le ménage, le linge...
-Oh ! Rigole telle.

Je croise les bras sous ma poitrine, vexé de sa réaction.

-Quand on aime, on aime tout entier peux importe les défauts. Il s'en accommodera très bien et je suis sûr qu'il le sait déjà. Tu es une princesse Iris, née avec une cuillère en or dans la bouche. Tu n'as jamais eu a faire ça pour dévoir vivre. Puis ça s'apprend, c'est facile.
-Et si... Si je ne tombe pas amoureuse de lui ?

Je vois une lueur de tristesse passer dans ces yeux me faisant mal au ventre.

-C'est rare mais ça existe quand notre âme -soeur n'est pas un loup mais un humain. On raconte qu'on ce sent mort de l'intérieur, il n'y a plus rien mise à par douleur.... Le coeur bat seulement pour faire tenir notre enveloppe charnelle debout et aller au combat.
-As tu déjà rencontré ton âme soeur Judith ? C'est ce qu'il sait passé pour toi ?
-Non. Ça me fait seulement de la peine pour notre roi si tu ne tombe pas en amour pour lui... Que ressens tu ?
-Ce sont des sentiments contradictoires, il me rassure en me terrifiant... Je... Je désir son corps mais je ne ressens pas ce que vous me décrivez en parlent d'amour...
-Chez les loups c'est instinctif, direct. Chez les humains ils vous faut du temps puis vous n'avez pas débuté sur de bonnes bases, on va dire.
-Tu as raison ! Je calme en me levant. Merci mon amie ! J'ai un homme à aller rencontrer !
-QUOI ?! Ne joue pas avec les griffes d'un loup , ils pourraient te transpercer ! Les loups sont jaloux maladifs !"

Je rigole m'éloignent d'elle qui ne comprends pas mon soudain changement d'humeur. Je ressens des choses pour lui c'est sûr. Je dois simplement apprendre à ne plus avoir peur du roi des loups. Il doit me montrer qui il est au fond de lui.
Gabriel me jette un coup d'œil, me voyant arriver vers lui en courant. Ces sourcils se froncent au premier à bord mais voyant mon sourire, il semble s'adoucirt. Je ralentis pour marcher doucement jusqu'à sa hauteur reprennent mon souffle. Il délaisse son observation des troupes pour tourner complètement son corps vers le mien. Une fois devant lui, je m'arrête.

"-Bonsoir mon roi, je suis princesse Iris. Je me présente en lui faisant la révérence.

Il semble hésiter un instant, perplexe avant de m'attraper la main pour me déposer un baiser.

-Ravi de vous rencontrez reine Iris.

Je fond sous son regard avant de retrousser mon nez dans un grimasse qui lui vaux un sourire. Il me présente son bras que j'attrape.

-Vous êtes bien jeune pour un roi. Quel âge avez-vous ?
-Je suis âgée de 25 années et vous ?
-J'ai seulement 20 printemps votre majesté.
-L'age idéal pour enfanté.

Je lui donne un coup de coude dans l'abdomen le faisant rire.

-Comment êtes vous devenu l'Alpha ?
-Mes parents et mes soeurs ont étaient sauvagement tués, il y a quelques années. La meute à bien voulu de moi comme chef.
-Je suis terriblement navrée...
-Ne le soyez pas ma douce, ce n'est point votre faute. Et vous alors comment êtes vous devenu reine ?
-Et bien, de force pardi !
-De force ? Quelqu'un vous as t'il poussé et attaché au trône ?
-Une paire de yeux aussi sombre que l'éténebre figurez-vous !
-Quel gougat !

Je ricane avec lui avant de nous arrêter devant la mare aux canards et aux oies. Les poules ont aussi trouvés un abri ici.

-C'est mère qui a amené ces animaux ici. C'était si important pour elle...
-Alors, puis-je construire mon habitation ici ? Ou cela te chagrinerai ?
-Ce sont tes terres, tu en fais ce que tu en souhaite.
-Ce sont les tiennes aussi Iris. Je ne ferais rien intentionnellement qui pourrait t'apporter de la tristesse sauf si j'en suis contraint.
-Fait la construire ta maison Gabriel."

Princesse IrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant