Princesse Iris

Chapitre 4

"-Tu devrais te vêtir de ce manteau que t'a fabriqué une des anciennes. Le voyage va être long et rude avec la neige qui tombe. Elle t'a aussi créé une paire de bottes. Me conseil Judith, une louve.

J'attrape le vêtement et l'enfile. Il est si lourd mais sa chaleur m'enveloppe rapidement. De même pour les bottes, l'intérieur est fait de cuire recouvert de peau de loup. Je vais peut-être finalement retrouver mes orteils.

-Où vas t'on ? J'ose demander.
-Voir un sorcier pour qu'il te transmette son savoir.
-On m'avait raconté qu'ils étaient tous morts.
-Le trépas n'était pas loin quand il a renoncé à ces pouvoirs. Il a senti la folie grandir en lui et à créé le sortilège le plus puissant pour abonner ses pouvoirs.
-Vous n'avez pas peur que je fasse de même ?
-Il faudrait déjà que tu sois une sorcière puissante pour le faire et que tu n'ai pas peur de mourir. Les sorcières sont entraînés depuis leurs plus jeunes âges. Toi, tu n'as même pas essayé un sort contre nous qui me met la puce à l'oreille que tu ne sais absolument pas t'en servir. Le Roi t'aurait enchaîné et bayoner si tu étais un danger pour notre meute. Ce qui signifie que tu es un petit être faible.

Je ne réponds rien. Elle a raison. Ma mère m'a appris seulement un sortilège pour repousser l'ennemi quelques jours avant de mourir. Quand elle m'a révélé ce que je suis vraiment. Mes pouvoirs ne ce sont jamais révélés, ils sont toujours enfuie à l'intérieur de moi. Elle m'ordonne de la suivre après avoir fermé un sac. Je l'a suit donc jusqu'à la meute de loups prêts à partir. Des chevaux sont équipées.

"-Vous pensiez chevocher le maître ? Blague la blonde.

Mes joues rougissent à la connotation de sa phrase ce qui l'a fait rire à gorge déployée, attirent l'attention de quelques personnes.

-Nous nous baladons à dos de chevaux pour de pas attirer l'attention et ne pas toujours déchirés nos vêtements. Puis ça nous fatigue moins. Nous allons faire quelques heures de routes avant de s'arrêter manger dans une ville.
-Merci.
- Quoi donc ?
-Vous n'étiez pas obligé de me donner toutes ces informations. Ça me rassure grandement.
-Nous ne sommes pas des sauvages commes assures vos légendes. Et arrête de me vouvoyer nous ne sommes pas dans ton royaume. Demande t'elle avant de me laisser seule.

Je l'observe monter sa monture crème. Le roi des loups fait de même ainsi que quelques sujets. Sa jument ce démarque par sa couleur sombre. Il me fait signe de tête de m'approcher.

-Tu es déjà monter à cheval princesse Iris ?
-Et bien oui mais seule seulement.

Il ricane avant de me donner sa main. J'ai follement envie de refuser mais son regard me donne la chair de poule. J'accepte donc et d'une force sur humaine il me monte sur le cheval à deux doigts de me disloquer l'épaule. Sa chaleur me submerge directement. C'est malheureusement fort agréable.

D'un coup de talons il ouvre la marche puis passe rapidement au galop m'obligent à m'attacher à lui. C'est la première fois que je suis aussi proche d'une personne. Jamais je n'ai eu un corps collé au mien. Ma poitrine contre son dos, mes jambes contre les siennes. Ça me met mal à l'aise. Père me punirai de coup de fouets ou m'enfermerai. Sûrement les deux mêmes.

Après quelques heures de voyage et un arrêt plus tard, nous arrivons en ville. Une première pour moi, je suis émerveillée devant toutes ces lumières. Il fut un temps où les humains ce balader en voiture, ou ces grands immeubles n'étaient pas que des décombres. Mais les guerres ont tous détruits. Forcément la population a dû reprendre le travail des terres et abandonner leurs conforts. C'était il y a plusieurs décennies de ça. J'enlève la pression de mes bras sur l'abdomen du brun, me redressent. Tout le monde nous observes. Père aurait-il avoué au monde qu'il a une fille et que les loups l'ont enlever ?

-Ne te fais pas de faux espoirs princesse. Ton père n'a rien dit à ton sujet.
-Ca finira par arriver...
-Oui, je pense. Quand Sir Holliguer réclamera son dû.
-Vous mentez."

Il ne répond rien, tous les chevaux sont dirigés vers un petit restaurant. Je décent sans aide manquent de tomber avec l'eau gelé au sol. Notre groupe rentre et tous les regards ce diriges instantanément sur nous. J'ai directement le réflexe de me cacher derrière Gabriel. Je ne sais pas me battre ni même me défendre d'ailleurs.

"-Ca va finir en bain de sang. Chantonne une femme derrière moi."

Nous prenons place à une grande tabler. Judith grogne sur un duo d'hommes aux regards trop insistant. Confirment que ce sont des loups.

"-Vous n'êtes pas les biens venu ici ! Dégagez ! Menace le gérant avec son fusil.
-Ecoutez nous venons de faire une longue route. Soit vous nous servez à manger soit ça sera vous notre festin. Parle calmement le Roi.

L'homme semble réfléchir un instant puis pose son arme.

-Brave homme ! Rigole un loup. Avec du whisky !

Les plats arrivent rapidement. Je suis écoeurée par leurs façons de dévorer leur repas. Ils n'ont aucune bonne manière. Mange avec les mains, rôte et rigole fort.

-Puis je aller me rafraîchir s'il vous plaît ?

Gabriel m'observe un instant avant de faire signe à la blonde de m'accompagner. Elle râle mais ce lève.

-La femme de ménage doit être morte depuis longtemps. Geint elle devant la saleté. Tu ferais mieux de te soulager dehors, moins de risques.

Je réfléchis à sa proposition quand un groupe de trois hommes rentre dans les toilettes pour femme. Judith ce place naturellement devant moi.

-Pas la bonne porte.
-J'ai toujours rêvé de baiser une louve.

La blonde grogne et son poing cogne directement le nez de l'homme qui fait un bruit effroyable. Les deux autres se jette sur elle. On dirait qu'elle sait battu toute sa vie, la fluidité de ces gestes et de ces esquives sont incroyablement. Je comprends pourquoi un loup vaut trois hommes. J'en ai la preuve devant moi à l'instant. Alors qu'un homme derrière Judith sort un couteau mon premier réflexe est de crier et mon deuxième de le pousser de toute mes forces contre le mur. La blonde lâche le grassouillet qu'elle finit d'un coup de tête avant de se retourner en entendant le troisième geindre.
L'homme ne tombe pas, ne réagit plus comme collé au mur, les yeux grands ouverts. Soudainement du sang ce met à couler de sa bouche et de son nez. Je remarque les portes manteaux en ferrailles collé aux murs, au niveau de sa tête. Un hoquet de peur me prend, reculent d'un pas comprennent ce que je viens de faire. Judith rigole alors que mes larmes fusent.

-Judith, je...
-Il l'a bien mérité.

Sa main attrape mon poignet, tout les regards de la meute sont sur nous. Avec leurs ouï puissantes ils ont sûrement tout entendu. La blonde m'oblige à me rassoir sous les regards interloqués les humains. Ils ont tous vu les hommes nous suivre et n'ont rien fait. Ils l'ai auraient laisser nous faire du mal...

Je pousse mon assiette, l'estomac dans les talons. Maman me disait que les Hommes sont les pires créatures. Elle a raison. J'en ai la preuve aujourd'hui à la toute première sortie en ville. Mais le pire dans tout ça c'est que je viens de tuer un homme. Je peine à le réaliser. Mes doigts ce mettent soudainement à trembler, une boule ce créer dans mon ventre. Il faut que je sorte ! Je vais renvoyer mon dîner.

"-Vos bonnes femmes ont tués des nôtres ! Hurle un homme qui ce dresse devant notre tabler. J'exige réparation !

Les loups grognent alors que le chef ricane froidement comme à son habitude.

-Elles n'ont fais que ce défendres. Vous avez plutôt de la chance que toute la meute ne s'en est pas mêlés. Ne nous donner pas plus envie de foutre cette ville à feu."

Sa voix est si calme mais si menaçante à la fois qu'elle me fait frissonner de peur. L'homme gonfle le torse, fier. Presque tous les humains ce lève prêt à ce barre. Les enfants sont évacués rapidement. Je n'ai absolument pas envie de vivre une bataille.