Chapitre 24

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J'ai du mal à me redresser, mon corps me fait terriblement mal. J'ai été jeté comme une malpropre dans une prison où le sol n'est que de la terre sale qui sent l'urine. Mon bébé n'est plus. Je ne peux pas pratiquer la magie mais je sens tout.
Ils ont tués notre bébé. Mon bébé.
Je me sens vide mais en même temps pleine de haine.
Je dois retrouver Simon.
Nous devons les anéantirs.

Mes pieds touchent d'eux même le sol, me redressent. Toute douleur physique disparaît, aveuglée par la haine. Mon corps passe à travers les grilles et d'une pensée les soldats devant moi perdent la vie.
Je veux qu'ils meurent tous.
L'orage gronde et les éclairs d'abats sur les immeubles. Instinctivement je suis guidé vers l'homme que j'aime.

"-Sarah...

Ces mains s'agrippent à travers les barreaux, posent son front sur le mien.

-Elle n'ait plus... Ils ont tué notre fille...

Sa respiration se coupe alors que ses yeux brillent.

-Ils doivent tous mourir.
-Les loups blancs doivent souffrir. Les humains vont nous traquer, ils doivent nous penser mort.
-C'est bien trop risqué, ce sort n'a jamais été réalisé. Si ça ne fonctionne pas ?
-Il fonctionnera.
-Ils vont te brûler vive...
-Ca ne peut pas être pire..

Les larmes dégoulinent sur mes joues quand ces lèvres touchent les miennes. Je résiste encore et encore la formule pour être sûr qu'elle soit bien formulée avant de lui chuchoter que je l'aime avant de lui briser le coup. J'ai l'impression de m'enfoncer une dague en plein cœur.

J'entends les soldats arriver. Je me tourne vers eux, sortent des flammes de mes paumes. Je vais tous mettre à feu et à sang avant d'y laisser ma vie. Et de renaître.

---

Mes yeux s'ouvrent soudainement.
Est ce que c'était un souvenir de Sarah ?
Mon médaillon brille. Quand je me redresse, Simon est là dans l'encadrement de la porte ouverte. Comment est-ce possible ? Et t'il si puissant pour passer les champs de protection ?

Il me tourne le dos et pars.

Je jette un coup d'œil à l'homme endormi à côté de moi. Il a l'air tellement épuisé... Je me glisse en dehors du lit, enfile ma robe, mes bottes et sort doucement de la petite maison.

Je sais que je dois le suivre.

Le sorcier m'entraîne jusqu'à la forêt, nous enfoncent dedans. Il se retourne soudainement et je m'arrête, laissant une distance de sécurité.

"-Comment êtes vous entré ?
-Je suis bien plus puissant que tu ne le penses. Albert me manque de respect en me pensent si faible.
-C'est vous qu'on avez entré ces images dans ma tête ?
-C'est sont ces souvenirs.
-Pourquoi ? Pourquoi avoir fait ça ? Je ne comprends pas. Pourquoi voulez-vous faire du mal aux loups blancs ?
-Les loups blancs ont tué Sarah et mon enfant à naître. C'est Sarah qui l'a comprise avant moi. Ce n'étaient pas des soldats ce soir-là. Ils voulaient tuer tous les détenteurs de pouvoirs pour être au-dessus de tous. J'ai voué toutes mes vies à les traquer, à les tuer en attendant de retrouver ma bien aimée.
-Pourquoi me racontez-vous celà ?
-Parce que maintenant nous avons un ennemi puissant en commun.
-L'alpha des loups blancs...
-Il ce peux que j'ai tué presque tous les loups blancs détenteurs de magie. Il cherche maintenant du sang magique pour leur rituel. Actuellement nous sommes plus que deux sorciers pur. Mais ton sang est le plus... Intéressent. Surtout que maintenant tu es quatre races.
-Pourquoi me dites-vous ça ?
-Ils veulent me tuer, définitivement.
-En quoi cela me concerne ?
-Les loups blancs sont bien plus nombreux que l'ont ne le pense. Quatre détenteurs de pouvoirs ne seront pas de trop si nous voulons les vaincre.
-Vous voulez sortir Sarah de ma tête...
-Exactement.
-Comment être sûr que ce n'est pas un piège ?
-Je suis entré sans aucun problème dans l'enceinte du château. J'aurai pu t'attraper depuis longtemps, je suis plus fort que toi. Par habitude j'ai attaqué au lieu de parlementer. Ça fait des décennies que j'attend de retrouver l'amour de ma vie. Si ton enveloppe charnelle meurt, je devais attendre encore pour la retrouver. J'en ai assez. Et maintenant les loups blancs deviennent une trop grosse menace. Tu as besoin de moi, j'ai besoin de toi.

Il fait un pas, je recule en le faisant ricaner. Sa main se lève et des brèves de ces souvenirs jouent devant mes yeux. Lui tuent les albinos ou en train de se faire torturer puis tuer.

-Je ne suis pas l'ennemi. Dit il avant de disparaitre dans un portail qu'il crée."

Que dois-je faire ? Que dois-je dire ?

Je rentre dans la petite maison après mettre promener pèsent le pour et le contre.

"-Où étais-tu ?

Je sursaute à cause de la voix lourde de reproche du roi des loups.

-Tu m'as fait peur...

Sa tête s'incline avant qu'il ne se lève de sa chaise pour venir se planter devant moi. Il hume l'air cherchant quelconque odeur.

-Tu me cache quelque chose. Les loups ont un instinct sur-développer."

Ces yeux sont accusateurs, j'ose à peine les soutenir. Sarah me chuchote de ne rien lui dire. Je suis complètement perdu contre la marche à suivre.

Princesse IrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant