Chapitre 31

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Iris.

Je sens mes yeux briller dans la nuit. J'entends les "Bom Bom" qui raisonnent à l'intérieur de moi. La main de Sarah se pose sur mon épaule.

"-Je n'ai pas confiance en Albert. Je suis sûr que dès notre départ il a dû lui rapporter notre projet pour cette nuit. Ce fichu sorcier ne sait absolument pas tenir sa langue. J'ai pris la précaution avec Simon de lui bloquer son pouvoir hors votre territoire. Mais je ne suis toujours pas en accord du danger que tu prend pour toi et ton enfant Iris.
-Si il m'arrive quoi que ce soit, il sera téléporté. Je ne suis pas si inconsciente.
-Un sortilège que tu as toi même inventer. Excuse moi de ne pas être confiante. Je ne sais même pas si le sort de protection que tu lui a lancé fonctionne.
-Il fonctionne, il protège un hêtre vivant. Mon bébé en est un.
-Il sera fou de rage.
-Est ce qu'il peut y être plus qu'il ne l'est déjà ? Demande Simon en arrivent à nos côtés. Albert a bien craché le morceau. Il cherche la tanière des loups blancs pour te trouver.
-Est ce qu'il sait pour le bébé ?
-Les loups le sentent, les alphas encore plus. Mais je ne pense pas vu qu'il n'a pas été à proximité depuis des mois.
-Quoi qu'il arrive le bébé doit survivre. Que Gabriel est une raison de vivre si je meurs.
-Bien sûr.
-Allons y."

Ils hochent tout deux la tête, leurs mains se joignent pour empêcher toute entrée et toute sortie pendant que je me téléporte dans leur tanière.

Après des mois de traques, j'ai découvert qu'il était bien plus qu'on ne le pensait. Ils sont des centaines entassés comme des fourmis sous terre.

Je sors que les griffes égorgent les albinos qui dorment. Je n'ai plus aucune pitié pour eux. Sarah est persuadée que c'est mon loup qui me dirige bien plus que ma magie. Que mon amour aveugle pour Gabriel me fait faire des choses complètement inhumaines.

"-Elle est là !"

Bien sûr que je le suis.
J'envoie une onde de choque puissantes faisant même trembler la terre. La haine pour eux m'envahit de plus en plus chaque instant qui passe. Dès la naissance mon sort était scellé, j'étais destiné à être offert en sacrifice pour les rendre plus fortes, plus puissantes mais aujourd'hui c'est moi qui l'est.

Mes coups sont fluides et je fais attention de ne pas être entouré. Judith serait fière de moi.
Elle sera l'hôte de mon enfant si je meurs cette nuit. J'entends un hurlement de loup.

Gabriel.

Non, il ne peut pas être déjà là. Pas si vite.

Un coup dans mon ventre me fait tomber en arrière, je me fais vite encercler. Je l'ai repousse d'un sort mais ils l'ont vue. Ils ont vu le gonflement de mon ventre.

-Ne blessé pas le bébé ! Apporter la moi en vie !
-Oui maîtresse !

Mon cœur s'emballe quand je sens son odeur. Il est là. Et il a sûrement entendu. Je sens sa colère, sa rage.

Il ne lui faut pas longtemps pour me trouver. Déjà couvert de sang. Nos yeux s'accrochent avant qu'il examine mon corps rapidement couvert d'une cape. Mais je sais qu'il l'entends " Bom Bom, Bom Bom". Il hurle une nouvelle fois avant de jeter aveuglément dans la foule. Il a pris énormément en masse musculaire. Il est encore plus impressionnant qu'avant. Ces mouvements l'amènent à moi.
Une main me retourne, je me retrouve devant leur reine. Son visage quasiment aussi blanc que ces cheveux. Elle me sourit et mon égo agit pour moi.

Je suis la reine. Elle n'est rien. Absolument rien.

Mon front heurte son nez qui craque. D'un geste vif elle essaye de me poignarder. Ma lame ne rentre pas. Mon sort fonctionne. J' agrippe ses cheveux pour cogner son visage plusieurs fois contre les murs en pierres avant de la jeter sur le sol. Elle se redresse pendant que ces loups observent. Ils ont compris qu'elle ne gagnerait pas.

"-Lachez le.

Ma voix raisonne pendant que Gabriel se fait difficilement maîtriser.

-J'ai dit : LACHEZ LE !

Le tonnerre gronde pendant qu'un éclair s'abat. Le brun se révèle avec hargne. Qu'est ce qu'il me manque. J'ai l'impression que mon cœur va exploser.

-Tu porte la progéniture du diable !
-Merci. Grogne le brun.

Je m'accroupis pour me mettre à sa hauteur mais aussi pour reprendre ma respiration. Le bébé prend de plus en plus de place.
Son visage est en sang.

-Je te pensais plus forte. Et ta meute doit le savoir vu qu'ils ont arrêté le combat. N'ais tu pas censé leur apporter protection ? N'ais tu pas censé mourir pour eux ? Tu n'as rien d'une reine.
-Tu me parle de protection ?! Tu es une louve albinos avant tout ! Tu aurais dû donner ta vie pour les tiens.
-Je ne suis pas une albinos. J'ai seulement des gênes. Tu n'es pas ma reine. J'ai seulement un roi. Ma vie n'appartient qu'à lui.
-Pauvre petite saute ! Et ce monstre qui grandit dans ton ventre, y pense tu ? Il est le premier à tous avoir ! Il mettra le chaos !

Gabriel grogne, ces yeux brillent de rage. Il s'approche de leur reine. La meute ne bouge pas d'un poil. Ils attendent. Qu'attendent ils ?

-Ne parle pas de mon enfant salope.

Il l'a relève par le coup.

-Tu parles de chaos ? Alors pourquoi ta meute attend ta mort pour s'agenouiller devant ma reine ?  Devant mon héritier ? Ils te savent faible. Et que toutes tes idées, toutes tes demandes sont totalement ridicule ! Nous arrivons à vivre en harmonie avec les humains et les détenteurs de pouvoirs. Alors que tu l'ai fait se cacher comme des rats sous terre sans voir la lumière de jour mise à part pour tes besoins personnels.
-Cet paix ne dura pas...

Il sourit serrent encore plus ces doigts sur sa peau. Elle cherche de l'air.

Un portail apparaît faisant reculer la meute. Sarah et Simon apparaissent. Ils sont enfin rassurés quand ils nous repères enfin. Un bouclier les protéges.

-Je pense que le monde est plus agréable sans guerre. Et tu es là dernière à vouloir éliminer les espèces qui n'est pas la tienne.

La main griffée de Gabriel traverse son corps la faisait ouvrir les yeux en grand. Du sang sort de sa bouche quand il sert son cœur dans sa main avant de l'arracher de sa cage thoracique. Il lève fièrement l'organe en l'air, le sang dégouline sur son avant bras.

-Soit vous êtes avec nous. Soit vous êtes contre nous.

Il ne faut qu'une seconde pour qu'ils s'agenouillent devant nous. Je ne peux m'empêcher de sourire à cette vision.
Le brun jette le cœur par terre avant de pivoter son corps dans ma direction. Une boule se forme dans ma gorge. Il m'a tant manqué.
Je franchis les quelques pas qui nous séparent me jettent sur ces lèvres. Un feu d'artifice explose dans mon ventre et dans mon cœur. Une de ces mains quitte mon visage pour se poser sur mon ventre arrondi, caressent avec son pouce. Il abandonne mes lèvres pour le regarder.

"-Notre bébé...
-Notre bébé. Je répète en mettant la main sur la sienne."


End.

Princesse IrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant