Chapitre 16

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Je saute de joie, sautillant et tape dans mes mains. J'ai fait du feu !

"-Ca va bien te servir maintenant que l'hiver s'en va. Se moque la louve.
-Les nuits sont encore fraîches.
-J'ose à peine te croire.

Je hausse les épaules. Elle s'entête à croire qu'il ce passe quelque chose entre l'Alpha et moi-même. Il ne se passe littéralement rien c'est platonique comme ça l'a toujours était. Notre relation n'a absolument pas changé. Je savoure toujours la chaleur de sa peau la nuit et je fais toujours semblant de dormir le matin le temps qu'il retire ces mains baladeuses de mon corps.

-Bon. Déclare-t-elle en se lèvent de sa souche d'arbre. On va en ville, j'aimerais m'acheter de nouvelles bottes et regarder les nouveaux petits culs de la ville.
-Judith !

Elle rigole à la vue de mes joues rougies. La blonde m'attrape par le bras qui m'amène aux chevaux.

-Prennez aussi ma monture s'il vous arrive quelque chose, elle reviendra.
-Oui maître.
-Faire attention, soyez revenus avant la nuit.
-Promis !

Le brun hoche la tête avant de partir.

-Si votre Altesse voudrait bien prendre place sur cette jument royale. Dit-elle l'air moqueur après avoir équipé le cheval noir.

Je lève les yeux au ciel et grimpe.

-Ne va pas trop vite s'il te plaît. Ça fait une éternité que je ne suis pas montée à cheval toute seule.

La blonde jette ses cheveux en arrière avant de partir au galop. Je l'a suit tant bien que mal, du moins la jument la suit d'elle-même.

Après une demi-heure nous arrivons dans le centre ville. Judith m'assure que nous n'avons rien à craindre ici. Les habitants leurs sont fidèles. Je jette un sort de protection aux chevaux au cas où. Je pense que le maître de la jument m'hoterai la vie s'il arrivait quelque chose à sa brave Luna.

La petite cloche retentit quand nous entrons dans la boutique. La jeune femme qui m'accompagne discute avec la gérante que je salue poliment. Mon intention se porte de l'autre côté de la rue.

Un coiffeur.

C'est Géraldine qui me coupé quelques centimètres de cheveux quand les parents le souhaité. "Une belle jeune aux cheveux longs et soyeux." Disaient-ils. Même si je trouve ça ridicule. Maintenant je l'ai est très long mais plus du tout aussi soyeux et brillant. Ils m'arrivent presque en dessous de mon postérieur mais sont toujours attachés. Sauf que les enfants de la meute s'amusent à me coiffer, ça peut durer des heures.

"-Je suis d'accord avec toi.

Je geste un coup d'oeil à la blonde qui m'a rejoins.

-Tu crois ?
-Sûr. Je te le paye.

Elle m'attrape le bras, remercie la vendeuse et nous amène de l'autre côté de la rue.

-Bonjour !
-Bonjour mesdemoiselles. Une de vous voudrez ce faire une petite beauté ?

Je lève timidement la main. Il me montre le siège d'une main. Je m'assois et il me couvre d'une serviette avant de mettre mes cheveux devant mes épaules.

-Alors jusqu'à où veux tu les coupés ?
-Les épaules. Je souffle non sûr de moi.

Judith me fait de gros yeux.

-Très bien.

Je fais la grimace à travers le miroir et elle me montre ces pouces. Le coiffeur s'active sur ma tête. Je panique quand je vois ma masse de cheveux tomber sur le sol. Ça me donne même envie de pleurer. Pourquoi, j'ai fais ça ? J'essaie de contrôler ma respiration pour combattre mon angoisse tout en ferment les yeux. "Allez Iris, les cheveux ça repousse." Je me répète dans ma tête.

Princesse IrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant