Chapitre 5

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L'air est électrique, chargé de haine des deux côtés. Les loups grognent pendant que les humains menacent avec leurs armes.
J'ai l'impression d'être dans une autre dimension. Il y a encore deux jours, je n'avais jamais mis un pied en dehors du domaine familial et me voilà prise dans un combat qui n'est pas le mien.

La table se renverse accompagnée de mon cri percent. Je suis tétanisé. Certains se sont transformés en loups, arrachent littéralement des têtes. Je ne contrôle plus rien, mon corps ce mouve tout le seul courent à la porte. 
Je sens qu'on m'attrape par les cheveux et je suis propulsé de l'autre côté de la pièce. Mon dos me fait affreusement souffrir sur le moment. Je comprends que le Roi des loups est l'auteur de ce coup quand mes yeux tombent sur les siens menacent. Sa main est levée dans ma direction m'indiquent qu'il m'a fait virevolter de loin. Un homme arrive en courent vers moi couteau en main. En un claquement de paupières Gabriel est derrière lui, lui brisent la nuque. Il m'aggripe l'épaule pour me lever. Il a très bien compris que je ne sais absolument pas me battre et que les humains commencent à arriver pour défendre les leurs. J'entends le maître hurler un repli général. Ils ne sont pas assez.

-JUDITH ! J'hurle son prénom alors qu'un homme lui tire dessus.

Tout est comme ralentit... Toutes les personnes présentes et tous les objets se mettent à voler dans les airs. Ma magie ne fonctionne pas sur le brun qui d'un geste pousse la balle qui ce loge dans un humain. Je m'écroule en arrière, il me rattrape et tout retombe au sol.

-Une sorcière !

J'entends les humains s'affoler alors que je peine à garder les yeux ouverts. Gabriel me pose au sol sans délicatesse malgré mon état.

-Son médaillon, il brille !
-Merde ! Elle m'a sauvé la vie !

Le brun dirige sa main pour toucher mon collier, j'essaie de lui dire de ne pas me l'enlever mais il ne m'écoute pas. Quand sa main rentre en contact avec , il la retire directement.

-Ca ta brûlé ?!
-Ce n'est pas normal. Je n'ai jamais entendu parler d'un médaillon magique."

Ces bras me soulèvent apportant une nouvelle fois une chaleur agréable avant que je ne sombre sous son regard noir pleins de questions silencieuses.

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Quand je reprends connaissance, mon corps est secouer par le galop de la jument, mon corps plaqué contre un corps chaud. Je me redresse vivement et je manque de glisser. Un main me retient par la taille.

"-Doucement princesse. "

Je sens mon visage chauffer de cette proximité. Je sent son sexe contre le bas de mon dos me donnent envie de fuir. Ces bras m'entourent pour tenir les reines. Je ne pipe pas mot, non habitué à cette situation. Lui ça n'a pas l'air de le déranger. Du moins, il a son humeur naturelle. Ma main se porte à mon coup, mon médaillon est encore là mais une douleur est présente. Sous mes doigts je touche une marque de brûlure du même diamètre que la pierre de mon bijou. Comment celà est ce possible ? Je ne me blesse jamais du moins je ne marque jamais.

Je ne sais pas combien de temps dur le voyage avant qu'on ne s'arrête pour la nuit. Le Roi donne des ordres : qui part chasser, chercher des fruits, trouvé de l'eau consommable. Pour mon malheur personnes pour allumer un feu. Je m'assois sous un arbre, mes fesses qui entrent en contact du froid me font grimacer.

"-Tiens, tu auras moins froid. Nous ne pouvons pas allumer un feu, trop de pillards dans cette forêt.

Je la remercie d'un signe de tête et me couvre de la peau de loup. Mes jambes et mes mains me font extrêmement mal à cause du froid. La blonde prend place à côté de moi.

-Merci de m'avoir sauvé toute à l'heure. Même si je pense que tu n'as pas fait exprès.

Mon rire ce mélange au sien.

-Je dois avouer que je ne sais pas comment j'ai fait. Mes sentiments envers toi ont changé quand tu m'as sauvé la vie dans les toilettes.
-Princesse, c'est toi qui m'a sauvé la vie dans les toilettes et dans le restaurant.

Je grimace.

-Ne pense pas à cette enflure. Tu as très bien fait. Ce qu'ils ont voulus nous faire, ils l'ont sûrement déjà fait sur d'autres. On a libérés le monde de fumiers.
-J'ai tué quelqu'un...
-On oubli jamais la première personne que l'on tue.

J'ose tourner la tête vers la blonde. Elle me sourit tendrement avant de me prendre dans ces bras. Je reste stoïque. Jamais personne d'autre que ma mère ne m'a prise dans les bras.

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Le loup qui monte la garde c'est endormi. J'hésite à fuir. Mais pour aller où ? Qui me ramènerai au château ? Personne ne sais que Sir Dumen à une fille. Et si il disait vrai ? Si mon père voulait me forcer à me marier avec un homme beaucoup plus âgé que moi ? Non, il l'a promis sur le lit de mort de maman qu'il ne le ferait jamais.

"-J'entends ton cerveau ruminer Princesse. Mais si ça peux t'aider : non ne t'enfuis pas. Tu rencontrerai des charoniards avant de trouver la sortie de cette forêt. Elle est trop dense et dangereuse pour toi, faible que tu es.

Ces yeux ce sont ouvert, ce plantant dans les miens. Ils sont rougeâtre me provoquent un léger recule. Je comprends que ces yeux s'adapte à la nuit. Vision nocturne.

-Dort. Nous avons encore une longue journée devant nous.

La brun ce met sur le dos, ferment une nouvelle fois ces yeux après avoir lancé un caillou sur le loup assoupie qui ce redresse comme un I.

Mais je ne peux m'empêcher de penser. Ma vie n'est pas celà, je voudrais retrouver le confort de ma chambre. Judith ce lève pour poser sa peau de loup a côté de moi enfin de venir s'allonger. Je peux ressentir sa chaleur. Elle remonte une des miennes sur mon visage gelé en me souriant. "Ça serrait bête de perdre ton nez." Rigole telle. "Il est tout bleu, reste au chaud. Tu ne mourra pas étouffer."

Princesse IrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant