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Chapitre 14 - Ciel étoilé

 — Moi je trouve que c'est le jour parfait pour des pizzas et un film d'horreur ! S'exclame Lars, assis en tailleur sur l'un des poufs

— Tu sais même pas quel jour on est ! Se moque Ézéchiel, assis sur le plan de travail de la cuisine

— SI ! On est... LUNDI! C'est ce que je dis, le jour parfait ! Répond l'afro-américain en vérifiant sur son téléphone

— Dis plutôt que ton petit bobo au nez te fait souffrir ! Se moque Émile

— Un petit bobo ! Il est mignon lui ! T'as vu la gueule de mon pif ?! Se lamente-t-il

— Ohhh pauvre petit cœur ! Ricane son interlocuteur, accompagné de nous tous

— Moi, film d'horreur ça me va ! S'exclame Denton, habitué aux chamailleries

— Non, s'il vous plaît ! Vous savez très bien que j'aime pas ça ! Supplié-je

— T'auras cas te cacher derrière moi ! Ricane Enora

— Par contre, évites de crier plus fort que les personnages du film ! Se moque Jefferson

— Vous préférez pas un film d'action plutôt ?! Tenté-je de négocier

— Non merci ! Ricane mon meilleur ami

— Je commande les pizzas ! Préviens Lars, au même moment

            Les sourcils froncés, je sors mon téléphone de ma poche et arpente les réseaux sociaux sans vraiment prêter attention à ce qu'il s'y trouve, énervé qu'ils choisissent typiquement le genre de films que je déteste.

— Atlas ! Laisse-moi te présenter Liam lorsqu'il a décidé de bouder comme un enfant de quatre ans ! Ce qui arrive très souvent ! Énonce Denton en ramenant le concerné, amusé, face à moi

Je lui adresse un doigt d'honneur accompagné d'un regard noir tout en évitant de poser les yeux sur celui qui n'avait rien demandé.

— Et comme tu peux voir, il en devient vite mal poli ! Commente-t-il

Je retiens un sourire lorsque mes yeux croisent ceux d'Atlas, mort de rire.

— J'espère au moins que vous avez pensé à faire ce que j'aime ! Râlé-je pour retrouver un peu mon sérieux

— Vos poivrons sont prêts votre altesse ! S'écrie Jefferson

— Merci ! Répondis-je tout de même

            Après qu'ils aient fini de préparer de quoi grignoter, les pizzas sont arrivés et ils m'ont tous rejoins dans le salon, Ezéchiel s'est chargé de fermer les stores, nous plongeant dans l'obscurité. Émile, qui était monté chercher quelques couvertures, redescend et m'en recouvre. J'expulse la montagne de mes deux bras, complètement hilare.

— T'es malade ! J'aurai pu mourir étouffé ! Ricané-je

— Allez ! Tout le monde à sa place ! S'écrie Enora en emportant Émile par le bras

            Parfois, lorsqu'on est réuni comme ça, il m'arrive de rigoler avec lui sans penser une seconde à ce qui s'est passé et ça fait du bien. Alors, ça m'agace quand ils agissent ainsi, même si je comprends leur démarche et l'intention, parce qu'au final, c'est eux qui me le rappelle sans arrêt, eux qui n'arrive pas à tourner à la page.