𝟬𝟭𝟰.

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Un mois plus tard.

2 février 2024, Birmingham



- Tu pourrais donner ça à Tommy au passage ?

- Bien sûr.

   Je prends un tas de lettres que Lizzie me tend quand je passe à côté de son bureau. Ça doit faire un moment qu'elles sont là, elles sont toutes un peu cornées et tâchées par un liquide bizarre, peut être du produit d'entretient. Ils doivent avoir un local qui stocke tous les colis et lettres qui arrivent dans l'entreprise, c'est certainement ça. J'arrive quand même à discerner une date sur une des lettres comme 'cinq décembre deux-mille-vingt-trois', le lendemain de la mort de Grace, elles datent toutes d'à peu près cette période. Ça doit être des lettres de condoléances que Tommy ne voulait pas lire, ce qui est totalement compréhensible.

   Je m'avance vers l'ascenseur, j'en ai maintenant l'accès en tant qu'employée à part entière de l'entreprise. Il a fallu que je demande tous les jours durant le dernier mois pour qu'on daigne me donner les codes pour activer l'ascenseur, je les ai eus il y a à peine trois jours. Mieux vaut tard que jamais, pas vrai ?

   Il faut dire que je n'ai vraiment pas de chances, à chaque fois que j'empruntais les escaliers, je tombais sur quelqu'un que je ne voulais pas voir. J'ai croisé Michael il y a quelques jours, nous nous sommes totalement ignorés, c'était prévisible. Puis j'ai discuté avec John il y a une semaine ou deux, il m'a dit qu'Esme lui fait la tête, comme à moi.

   Esme ne me parle plus depuis que nous nous sommes tous réunis dans le bureau de Tommy, je suppose qu'elle n'a pas digéré le fait que je ne lui ai jamais dit que je bossais pour lui. Ce que je comprends parfaitement, je ne veux juste pas aller lui parler. Je la connaît assez bien pour savoir qu'elle n'acceptera pas de me voir dans tous les cas, elle a horreur des mensonges.

   La petite musique dans l'ascenseur s'enclenche, marquant la montée de celui-ci. Je ne sais plus combien d'étages il y a, probablement deux ou trois. J'espère juste que personne ne va arrêter l'ascenseur le temps que j'arrive tout en haut, je n'ai vraiment pas envie de taper la discute à quelqu'un ce matin.

   Je sors de l'ascenseur quand il arrive à l'étage du bureau de Tommy, un petit 'ding' résonnant dans le hall. Je m'approche des deux portes constituant l'entrée de son bureau, les mêmes portes d'entrée que tous les bureaux du bâtiment. Ils ne sont tout de même pas très originaux, c'est dommage. Malgré tout, j'aime quand même bien le design, c'est simple et sophistiqué, c'est ça qui est bien.

𝐓𝐇𝐄 𝐋𝐀𝐒𝐓 𝐒𝐇𝐎𝐓, Michael Gray.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant