𝟬𝟮𝟯.

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12 novembre, Birmingham.



- À tout à l'heure ! Je t'envoie un message si j'ai un problème.

- Je laisse mon téléphone allumé.

La porte de notre appartement se referme dans un bruit sourd, brisant le silence de la nuit. Je devrais mettre un amortisseur ou je ne sais pas trop quoi, cette porte fait beaucoup trop de bruit quand on l'utilise. Ça pose un léger problème quand je dois partir tôt, généralement ça réveille Pearl et elle est d'une humeur massacrante pendant des heures après ça.

En fait, il y a énormément de choses à changer dans cet appartement. Je m'en rends compte au fur et à mesure du temps que je passe dedans. Par exemple, la porte de la pseudo-buanderie ne se ferme pas, donc quand la machine à laver fonctionne, elle résonne dans le couloir et nous empêche de dormir. Ou la fenêtre dans la pièce à vivre qui n'est pas bien isolée, alors quand il pleut, c'est-à-dire à peu près tous les jours, il y a des fuites d'eau. Je pensais vivre ici pendant facilement un an, mais je ne sais même pas si je vais tenir cinq mois.

Il faut se concentrer sur le positif. Je vis avec mon amie, et j'ai un petit appartement qui, en dehors de quelques défauts techniques, me plaît plutôt bien. Le temps que toute cette histoire entre Mosley et Tommy se finisse, j'arriverais à supporter cet appartement. Du moins, j'espère.

Je me lève de la table de la salle à manger, table à laquelle je passe ma vie. Étrangement, ces chaises sont hyper confortables pour travailler. J'ai passé les deux derniers jours dessus, sauf quand je devais aller à une réunion en ville. Mais passons, ces réunions étaient toutes d'un ennui mortel.

Je ferme mon ordinateur et le cale sous mon bras, avant de me diriger vers ma chambre. Mes pas résonnent sur le parquet, même si je fais de mon mieux pour atténuer le bruit. J'ouvre la porte du couloir et vais à l'une des deux dernières portes au fond. J'ouvre la porte de ma chambre, la fermant derrière moi. Je pose l'ordinateur sur mon bureau que j'ai un peu décoré entre-temps, ce n'est pas grand-chose, mais c'est déjà ça.

Je vérifie l'heure sur mon téléphone, vingt heures passées. Je passe une main sur mon visage et soupire. Mes yeux me brûlent, j'ai passé beaucoup trop de temps sur mon ordinateur aujourd'hui. Putain de Mosley qui voulait que je fasse la comptabilité alors que ce n'est pas mon domaine, ni mon job. Je ne sais pas ce qui me retient de démissionner. Probablement le salaire.

𝐓𝐇𝐄 𝐋𝐀𝐒𝐓 𝐒𝐇𝐎𝐓, Michael Gray.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant