Jeux d'Enfants

Bal partie 2

Après nous être dépensé, on pensait pouvoir apprécier de nouveaux petit fours. Seulement nous fûmes déçu de constater qu'un tsunami d'élèves avait mangé tout ce qu'il y avait d'appétissant.

Nous jetons un œil au dernier plat, visiblement personne ou que quelques courageux avaient goûter au plateau rempli de boulette noire. Ça n'avait rien d'appétissant tant visuellement qu'à l'odeur.

― Les boules du dragon. Grimaça Mattéo.

― Sérieusement, il ne reste que ça ?!

Mattéo et moi on se dévisagea d'un commun accord.

― Cap ou pas cap... d'en manger ? Dit-il avec dégoût.

― Beurk... celui ou celle qui perd devra faire quoi ?

― Ta culotte.

― Tu te moques de moi ?

― Pas du tout ! Et je suis prêt à te donner mon caleçon.

Je roule des yeux.

― D'accord, bon par contre j'espère qu'il n'est pas trop sale.

― Tu rigoles ça fait seulement une semaine que je le porte !

― T'es crade !

Sur ses mots, on attrape une première boule du dragon. C'était infâme mais je ne me décourage pas et nous passons à notre deuxième tartare.

Au début, le rythme était plutôt rapide et on les mangeaient comme si c'étaient des bonbons goût tripe. Mais au bout de la quinzième, je sentis une remonter d'acide. Je dévisage Mattéo, il semblait aussi mal que moi. Une bièreaubeurre dans la main on essayait de faire passer tout ça.

Seizième boulette, je mâche difficilement tandis que j'observe Mattéo prendre également la sienne.

― C'est quand...Burb... que tu t'arrêtes ?

― Je t'en pris... Burb...donne moi ta Burb...culotte...

J'attrape un autre tartare, le met devant ma bouche, l'odeur et mon ventre plein. J'ai un haut le corps, je repose le tartare et prend une grande gorgée de bièraubeurre.

― Ok... tu as gagné.

Rapidement, je retire ma culotte puis la lui lance au visage. Le sourire au lèvre, il hoche positivement de la tête.

― Culotte blanche en coton ? Classique, j'aime bien.

Je lui tire la langue et il prit enfin la peine de ranger ma culotte dans sa poche.

*

Nous étions retourner du côté de la buvette. Je me sentais mal, tout était pencher et flou. Je ne sais plus combien j'avais bu de bièraubeaurre. Probablement trop, sérieusement Mattéo tu es complètement idiot ! Je m'essuie la bouche à cause de ma moustache de mousse tandis que mon ami me tendais déjà une autre bièraubeurre.

― Par Pute de Mer...lin... Faut que boiv comb ?

― Aller courage ! Encore deux !

― Bor...del... t'es qu'un i'diot t'sais ?

― Oh oui ! Et tu me le dit bien trop souvent. Aller Santé !

Ce n'était que sa troisième bièraubeurre. Je pince gentiment sa joue.

― T'sais...t'es le pl..us beau des Prin.ces!

― Et toi, tu es la plus belle des Princesses.