SOULMATES

CHAPITRE 34

ELLA

Jamais de toute ma vie, je n'avais ressenti ce que je ressens en ce moment même. Ce n'est pas un simple baiser. C'est un baiser qui me fait voyager. J'ai l'impression que mon corps est devenu aussi léger qu'un nuage. Mon cœur lui s'emballe aux contact de ses lèvres sur les miennes.  Ma tête elle est hors ligne. Je ne sais plus réfléchir ni prendre une simple décision. Nous nous séparons à bout de souffle tandis je sourie gênée. Ce n'étais pas prévue, avec lui cela a toujours été compliqué.

- Ce baiser est un bon signe ou mauvais signe ? Me demande-t-il amusé.

Je croise les bras sur ma poitrine en reprenant mon sérieux.

- Je ne sais pas, ça dépends de ta réponse. Tu comptes le garder encore longtemps ce dossier ? Dis-je avec colère.

Il ne me répond pas mais le prends pour le jeter tout suite à la poubelle.

- Contente ? Me demande-t-il.

- Non. Non Elliot, je ne suis pas contente, d'accord ?! Mets-toi deux minutes à ma place, quand je suis arrivée ici j'ai cru pendant des jours que tu l'a choisissait à ma place. Je suis revenu en ayant peur qu'entre temps, tu serais à nouveau avec quelqu'un. Et maintenant que tout se passe plutôt bien entre nous, je découvre ce dossier. Ça donne l'impression que tu me caches des choses. Pourquoi ne pas me l'avoir dit ?

- Je te l'aurais dit avec joie si tu avais répondu la première semaine de ton départ. Dit-il sèchement.

Encore ce sujet sur le tapis. Combien de fois encore on va me le reprocher ?

- Désolé Elliot de ne pas être parfaite. Dis-je en fessant demi-tour.

Voyant ma réponse, il comprends que sa réponse n'était pas nécessaire. Il marche en ma direction avant de prendre ma main.

- Excuse-moi Ella. Je ne devrais pas te faire cette remarque inutile. Ecoute ce dossier ne représente rien à yeux d'accord ? Je l'ai seulement oublié mais je peux comprendre que cela t'a énervée de le voir.

- Merci. Dis-je un peu trop sèchement.

Alors que j'allais reprendre mon chemin pour sortir du bureau, il m'arrête de nouveau.

- Tu ne quitteras pas ce bureau tant que tu es encore énervée. Je préfère qu'on en discute une bonne fois pour toute mais je te préviens, je ne veux pas qu'on soit en froid et distant. Maintenant que tu es rentrée, je veux profiter avec toi. Les disputes ça sera pour plus tard. M'avoue-t-il.

C'est ce que nous avons fait, j'ai exprimée tous mes ressentis enfouie, lui expliquant mes peurs et mes craintes. Il a su prendre le temps de me rassurer avec calme. Il ne voulait que me protéger, nous protéger, sa seule erreurs a été d'oublier l'existence de ce dossier. De plus, en mon absence, il ne travailler jamais ici, il était toujours en ville. Une fois les tensions redescendu, nous sommes sortie et nous nous sommes posés sur le canapé. Près de lui, je me sens aussi légère qu'une plume. Je ne saurais dire comment on s'est retrouvés enlacés l'un contre l'autre mais c'est arrivé. Je ne ressens ni gène ni frisson désagréable avec lui. Tout me semble si naturel que cela en devient déroutant.
Ses mains près de hanches tandis que les miennes sons posés sur son torse. Et puis petit à petit nous nous sommes endormis dans cette position plus que agréable.

C'est des chuchotements qui nous réveillent de notre petite sieste. Quand j'ouvre les yeux et que je regarde derrière nous, des yeux nous fixent amusés. Mia, Victor et Matt. Le trio infernale.

- Alors juste à titre d'informations, il y a des pièces conçue exprès pour dormir qui s'appelle des chambres, vous verrez c'est bien plus confortable qu'un canapé. Commence Victor amusé par la situation.