9-1-1 - L'homme parfait

Agressivité

Une bonne année à tous

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Buck allait mieux.

La clarification sur la nature de sa relation avec Eddie avait beaucoup aidé. Il se sentait comme appartenant enfin pleinement à la famille Diaz.

Il avait repris le travail quelques jours plus tard, sous la haute surveillance de sa famille du 118, mais celle-ci avait cessé dès qu'il avait souri et il se sentait idiot de les avoir tous autant inquiété.

En fait, il se fichait bien de ce que pensait Ramon Diaz de lui, il n'était pas important dans sa vie. Peu lui importait son avis, il faisait déjà partie intégrante de cette famille et il y resterait. Eddie et Christopher l'avaient décidé ainsi depuis des années déjà, Abuela et Pepa avaient suivi et même Helena l'appelait tous les deux jours, comme s'il était son propre fils.

A la caserne, personne n'avait fait mention des marques sur son cou et Buck était parvenu à négocier avec Eddie de cacher la partie, qui se trouvait au-dessus de son col. Eddie fronçait les sourcils de mécontentement mais il le laissait faire. Il avait bien compris que Buck ne voulait pas être pris à parti par des inconnus, lors de leurs interventions et il le respectait.

Il sortait de la voiture avec Eddie quand il reçut un appel.

– C'est Maddie, l'informa-t-il.

Eddie acquiesça et s'éloigna en direction de l'école. Buck s'appuya contre la voiture pour répondre, en regardant le balancement hypnotique des hanches de son petit-ami.

– Hey, Mads ! Quoi de neuf ? s'exclama-t-il.

« C'est plutôt moi qui viens aux nouvelles, lui rappela-t-elle. »

– Tout va bien de mon côté. Eddie et moi, on emménage ensemble, officiellement.

« Déjà ? Et bah, vous ne trainez pas. »

– On vit déjà ensemble, Mads. Sa maison a toujours été plus chez moi que mon loft.

« Je sais Buck et je suis heureuse que tu ais enfin trouvé où tu appartenais. Mais je m'inquiète pour toi. Tu étais si triste à noël. »

– Je t'ai dit ce qui s'est passé, Mads !

« Oui, je sais mais je veux être certaine que tu ne vas pas de nouveau te laisser enfermer dans ta tête. »

– Eddie veille à ce que ça n'arrive pas.

« J'ai entendu dire qu'il s'occupait particulièrement bien de toi. »

– Je trouvais ça bizarre que Chim n'est encore rien dit à ce sujet, soupira-t-il.

« Apparemment, Hen le lui a vivement déconseillé, en présence d'Eddie. Ton homme n'aurait pas de filtres, en ce qui concerne votre vie sexuelle. Je n'imaginais pas Eddie aussi ouvert sur le sujet. »

– Moi non plus, admit-Buck encore gêné de ce souvenir. Mais je crois qu'il ne l'a fait que pour rendre la réponse plus gênante que la blague. Il ne veut pas que je sois gêné ou blessé par des commentaires ou de mauvaises blagues, mais bon Dieu Mads, il arrive à me faire rougir comme une adolescente. Moi !

« Je trouve ça mignon, s'amusa-t-elle. Il prend soin de toi et c'est tout ce qui compte. Buck, promets-moi que si tes beaux-parents... »

– Mads, la gronda-t-il en regardant un homme passer devant lui en l'observant de façon malsaine. Eddie ne laissera pas ça arriver. En plus, sa mère est juste... adorable. On parle souvent tous les deux. On s'échange des recettes ou des conseils.