Plus que l'infini...fois deux

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Buck allait mieux.

Ses blessures avaient guéri et sa thérapie fonctionnait. Il avait repris le travail et s'était définitivement installé chez Eddie.

Depuis leur dépôt de plainte, plus d'un mois plus tôt, Ana Flores n'était pas revenue dans leur vie. Elle avait apparemment fui vers le Mexique.

Buck en était soulagé.

Sous la demande d'Eddie, le directeur de l'école avait publié un démenti au message qu'elle avait publié et toute trace en avait disparu du réseau de l'école. Tous ses accès avaient également été supprimés.

Buck avait reçu des centaines de messages de soutien des élèves de l'école, ainsi que de leurs parents. Et quand Eddie l'avait finalement convaincu de venir récupérer Christopher avec lui, il avait reçu des témoignages d'affection et tous ceux qu'ils avaient rencontrés, signe que sa réputation n'avait pas été entachée par le mensonge de cette femme.

Plusieurs mamans d'élèves avaient d'ailleurs affirmé qu'Ana Flores était bien trop proches de leurs époux et Eddie avait finalement découvert, qu'elle avait été contrainte de quitter l'école, après plusieurs dépôts de plaintes contre elle, pour avoir dragué ouvertement des pères d'élèves mariés, à la sortie même de l'école.

Il avait également obtenu que les quatre hommes qu'ils l'avaient agressé ne puissent plus s'approcher de l'école où avait eu lieu l'attaque. Buck avait convaincu son petit ami d'opter pour ce compromis afin que leurs enfants, innocents, puissent continuer de bénéficier de la structure adaptée que fournissait l'école Durand.

Ses agresseurs s'étaient excusés, après avoir compris qu'ils avaient été manipulés, mais Buck ne voulait plus avoir à faire à eux et Eddie refusait de pardonner.

Heureusement, tout ça était derrière eux maintenant et Eddie s'était apaisé.

- Oh allez Eddie, dis-moi où on va, trépigna-t-il.

- Tu verras, s'amusa-t-il.

Buck fit usage de sa moue la plus efficace et Eddie explosa de rire, tentant de garder la maitrise de sa conduite.

- On ne triche pas ! le prévint-il.

- Donne-moi un indice au moins, le supplia-t-il.

- Ok, rit-il. Tu te souviens du cadeau que ma mère nous a offert à noël ?

- Le week-end à deux en pleine nature ?

- Celui-là même.

- Tu m'emmènes vraiment en week-end en amoureux ? s'exclama Buck plein d'espoir.

- Je t'emmène en week-end en amoureux prolongé, confirma-t-il. Tout est arrangé avec Bobby, qui gardera aussi Christopher. Nous avons cinq jours de libre. Je me suis arrangé pour avoir la location plus longtemps et quelques extras supplémentaires.

- Pourquoi ?

- Parce que je t'aime, lâcha-t-il comme une évidence. N'est-ce pas une raison suffisante ?

Buck mourrait d'envie de répondre que oui, c'était suffisant, mais son cerveau, ce traitre, ne voulait rien entendre. Il cherchait sans relâche un problème, comme si c'était impossible d'être heureux, sans contrepartie malheureuse. Il était conscient qu'Eddie faisait tout pour lui faire perdre cette habitude de s'attendre au pire mais rien n'y faisait.

Il était juste comme ça.

- Tu as raison, lui sourit-il tout de même. C'est une raison suffisante. Et moi aussi je t'aime.

9-1-1 - L'homme parfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant