Vie de famille

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Eddie posa ses avant-bras de chaque côté de la tête de son mari.

Buck était encore en plein high post-orgasmique et il aimait tellement le voir dans cet état. Il était tellement beau comme ça, tellement parfait.

Il joua à caresser son nez avec le sien jusqu'à ce qu'il tourne ses beaux yeux bleus vers lui.

– Hey, sourit-il. De retour avec moi ?

– Je ne t'ai pas quitté une seconde, se défendit-il.

– Oh, vraiment ? J'avais l'impression que tu t'étais perdu dans ton orgasme. Mais j'adore quand tu fais ça. Ça veut dire que je suis très doué.

– Comme si tu en doutais, se moqua Buck en roulant des yeux.

Eddie fit mine de réfléchir une seconde, avant de revenir vers lui.

– Pas une seconde, confirma-t-il avec un sourire taquin. Je t'aime.

– Je t'aime aussi.

– Plus que l'infini.

– Plus que l'infini fois deux, renchérit Buck.

Eddie déposa ses lèvres sur celles de son mari, puis il se dégagea et retira le préservatif. Buck en fit de même et il le récupéra, avant de les jeter dans la poubelle. Buck avait beaucoup insisté à ce sujet.

Eddie n'aimait vraiment pas ça mais il devait admettre qu'il avait raison.

Il n'était pas rare que des pleurs d'enfants retentissent dans cette maison et particulièrement quand ils faisaient un câlin, loin d'être innocent. C'était bien plus efficace d'intervenir rapidement s'ils n'étaient pas tout dégoulinant de sperme.

Eddie se rattrapait dés qu'ils avaient la maison pour eux.

Il se recoucha auprès de lui et posa sa tête sur son épaule pour profiter des quelques minutes à leurs dispositions, avant que les enfants ne se réveillent. Buck le serra contre lui et Eddie observa en silence les nouvelles petites marques qui ornaient sa peau pâle.

Il avait toujours autant besoin de le marquer.

C'était dingue cette habitude, il n'arrivait pas à s'en débarrasser. C'était plus fort que lui, il fallait qu'il marque Buck comme étant le sien. Il lui avait passé la bague doigt, avait fait de lui un père de famille, lui faisait l'amour avec tout ce qu'il avait et Buck était vraiment heureux mais il avait toujours peur de le perdre.

Buck se contentait de lui sourire amoureusement et tous ses doutes s'envolaient, jusqu'à ce que ses marques disparaissent et alors il recommençait.

Temps que Buck ne lui demandait pas d'arrêter, Eddie ne chercherait pas à comprendre. Il avait assez confiance en son mari pour qu'il lui dise si cela devait changer.

Buck avait tellement changé.

Il avait muri et était devenu bien plus responsable. Il gérait leur famille d'une main de maître et laissait les sauvetages à hauts risques aux nouvelles têtes brûlées de la caserne. Malgré tout, les sauvetages à la corde restaient sa spécialité et Eddie aimait assurer ses arrières.

Il l'aimait de plus en plus chaque jour.

Il ferma les yeux, prêt à se rendormir, avant qu'un cri de bébé ne retentissent. Il grogna de frustration et Buck éclata de rire.

– Pourquoi ? gémit-il.

– Nous avons des enfants, lui rappela Buck. Pourquoi ça t'étonne encore qu'on ne puisse plus faire de grasses matinées ?

9-1-1 - L'homme parfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant