Epilogue :

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1 an plus tard...

Charlotte;
Monaco, 13h34, mercredi 29 novembre 2023

Je m'habille avec un pantalon de costume noir et un léger pull assorti, soigneusement rentré à l'intérieur. Pour parfaire ma tenue, je choisis une ceinture, le collier offert par Pierre, ainsi que la montre que Charles m'a également offert. Pendant que je me maquille légèrement, Lando entre dans la pièce.

Il se positionne derrière moi, enroulant ses bras autour de moi tandis que sa tête se pose sur mon épaule.

"Tu n'as pas besoin de tout ça", dit-il, faisant référence à mon maquillage.

"C'est un jour spécial aujourd'hui, je ne veux pas arriver avec ma gueule pleine de boutons", je réponds avant qu'il ne dépose un léger baiser sur ma nuque.

Je continue de me maquiller lorsque le britannique prend le pinceau de ma main. Frustrée, je me tourne pour lui faire face.

"Rends-moi ça", je dis, et il lève le bras pour que je ne puisse pas attraper l'objet, me contraignant à coller mon corps contre le sien.

"T'es parfaite, mon cœur, pas besoin de tous ces artifices.", dit-il alors que je rougis. Il a gagné, j'abandonne le maquillage.

À la place, je prends mon parfum et m'en vaporise.

"J'aime cette odeur", Ses mots résonnent doucement dans la pièce, et je sens un frisson parcourir ma peau lorsque ses mains se posent avec délicatesse sur mes flancs. Un sourire complice se dessine sur nos visages, et, captivée par son regard, je dépose doucement le parfum sur le meuble.

Lando s'incline légèrement, rapprochant son visage du mien. Nos yeux se fixent intensément, créant un lien silencieux. Puis, sans un mot, il glisse une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, ses doigts caressant ma peau.

La tension monte, et l'atmosphère devient chargé d'une électricité palpable. Lentement, nos visages se rapprochent, nos lèvres effleurant délicatement. Le baiser commence doucement, un échange subtil de tendresse, puis s'intensifie, devenant une fusion passionnée.

Le temps semble suspendu, chaque moment de ce baiser enregistré avec précision. Ses lèvres douces trouvent les miennes dans une danse harmonieuse, et je sens le doux frémissement de son souffle contre ma peau. Nos émotions s'entremêlent dans ce geste simple mais significatif.

***

Arrivés devant le bâtiment, une tension palpable m'envahit, figeant mes pas face à la porte. L'angoisse me submerge, paralysant chaque fibre de mon être.

Lando perçoit mon malaise et avec une douceur rassurante, il prend mes mains dans les siennes, se plaçant en face de moi comme un rempart contre mes inquiétudes grandissantes.

"Je ne vais pas y arriver, Lando...", je souffle, faisant tout mon possible pour retenir les larmes. Le britannique pose délicatement sa main sur mon menton, exerçant une pression douce pour que je relève les yeux vers les siens.

"Ne dis pas ça...", insiste-t-il, mais je le coupe, exprimant mes doutes avec une sincérité poignante.

"Non, je sais ce que je dis. J'ai affronté ce tribunal plusieurs fois, et à chaque fois, je suis ressortie avec la sensation d'avoir tout perdu."

"Cette fois-ci est différente", déclare-t-il avec conviction pendant que je détourne le regard, cherchant à cacher les larmes menaçant de s'échapper. "Eh, regarde-moi", me commande-t-il, et j'obéis. "C'est différent cette fois-ci. Tu vas mieux, Charlotte. Tu es guérie. Maïna ne court plus aucun danger à tes côtés."

Le cœur à 300 à l'heure Où les histoires vivent. Découvrez maintenant