CHAPITRE 1

118 8 2
                                    

Le Marqueur
⚠️

Musique :
Playing with Fire - Sam Tinnesz, Yacht Money

2016, Nice, 2 h 30,

J'humecte mes lèvres devant le corps inerte de la petite souris. Ses seins écrasés contre le bois, ses fesses nues marquées de plaies fraîches et ensanglantées font gonfler ma queue. Mes doigts dissimulés sous mon gant courent sur sa chair malmenée. Je contourne la table et m'accroupis devant son visage. Mon index presse le creux sous sa mâchoire et patiente pour ressentir un quelconque battement de cœur. Mes lèvres, sous mon masque, s'incurvent. Elle vit. Le jeu peut continuer.

Je me redresse, inspire longuement puis écrase avec violence ma main contre sa joue à trois reprises. Ses yeux papillonnent à la quatrième claque. Sa bouche s'entrouvre et ses cris ne tardent pas à se faire entendre dans le hangar. Je grimace, j'exècre profondément les suppliques, d'autant plus que je l'ai prévenu, je ne suis indulgent qu'avec celles qui se taisent. Je les préfère silencieuses ou mortes. Si elle a le mérite d'être résistante, ses hurlements ont fini de me lasser. J'attrape le bâillon-boule et l'enfonce entre ses lèvres.

Ses yeux s'écarquillent et une délicieuse lueur d'excitation naît au centre de ses prunelles aussi noires que la nuit d'hiver. Je me détourne de son visage angélique et retourne près de ses fesses, là où toute la magie s'opère. J'insère un de mes doigts gantés sans plus d'attente dans son vagin humide. Malgré le bâillon, ses hurlements compriment sa gorge quand j'entaille une fois de plus sa chair et laisse le sang s'écouler sur son sexe. Je permets à la pénétration de se faire bien plus facilement malgré son plaisir déjà évident. Mes pupilles se dilatent de désir et ma bite pousse contre ma fermeture éclair quand le sang s'insinue dans sa raie puis coule sur mes doigts enfoncés. Fasciné par l'hémoglobine que son corps rejette par contraction musculaire, je me retire de ses plis et mutile du bout de lame sa fesse, son ischio et m'arrête à la pliure de son genou. Je m'écarte d'elle pour observer la scène dans un plan plus large.

Délicieuse.

J'écarte les diverses couches de son épiderme et trempe mes doigts dans sa chaleur pouilleuse. Ma queue bute de nouveau contre mon jean. De ma main libre, je la presse doucement et apaise la douleur de mon excitation. Elle gesticule autant qu'elle le peut malgré les sangles qui tiraillent sa peau. Agacé par son comportement ingrat alors que je tente simplement de lui donner le plaisir ultime, je me détourne de ses fesses et tire sur sa crinière brune. D'un coup sec, je tranche ses cordes vocales. Elle s'étrangle avec son sang et j'exulte. Dans un dernier spasme de vie, ses yeux se ferment. Je relâche ses cheveux et sa joue claque contre le bois.

La beauté de son corps sans vie me subjugue et une idée naît dans mon esprit. Je penche la tête sur le côté et incurve ma bouche en un rictus condescendant. J'essuie l'hémoglobine de ses cordes vocales contre sa joue et plante mon couteau. Chaque épaisseur de sa chair se déchire à mesure que ma lame s'enfonce. Je la perce et agrandis la plaie en tournant le couteau comme on tournerait une branche pour allumer un feu. Je retire le métal quand le trou me semble assez grand. J'attrape le chalumeau derrière moi et cautérise la plaie. Les flammes scintillent dans mes iris et l'exaltation termine de dresser ma queue sous mon jean. J'ouvre la fermeture éclair, libère mon sexe et le protège de latex. D'une main, je dirige ma bite vers la joue de la petite souris de l'autre, je maintiens son crâne. Je pénètre sa chair trouée, réalise des va-et-vient agressifs qui déchirent sa peau malgré la cautérisation. Le sang contre le latex m'arrache un gémissement. Je balance la tête en arrière et dans une dernière pénétration, j'éjacule une première fois dans le préservatif. Je retire la protection, le noue et la dépose dans un sac. Malgré ma jouissance, ma queue reste dure, prête à la suite des événements.

Je récupère le chalumeau ainsi que le fer. La pointe brûlée, je marque sa fesse. La flamme remonte sur sa hanche et je poursuis mon dessin. J'attaque ensuite le côté de sa cuisse que je crame plus uniformément. Je termine les marques sur son arrière-cuisse puis la détache et l'allonge sur le dos. Malgré sa mort subite, ses tétons restent dressés et un spasme pulse dans ma verge. Je plante la pointe de ma lame au milieu de son mamelon puis l'ouvre légèrement. Je le cisaille dans toute sa circonférence et observe le morceau de peau se détacher sans difficulté du reste de son corps. Dans un bruit visqueux, je retire le téton et le jette au sol. Mon allumelle voyage jusqu'à son nombril, je l'enfonce juste en dessous et sépare en deux son bas-ventre jusqu'à la naissance de son clitoris. De mon pouce ganté, je caresse son clitoris une seconde avant de cautériser chacune des plaies que je viens d'infliger à ce magnifique corps. Enfin, j'ancre au feu ma rune symbolique sur la totalité de sa cuisse avant de reposer tout mon matériel.

Je m'écarte et souris.

Parfaite. Tu es simplement parfaite, murmuré-je en observant mon œuvre.

Je délaisse mon matériel et me masturbe sans plus attendre. Je m'autorise à gémir plus fort et pénètre de deux doigts, son sexe. J'écarte ses cuisses, protège une seconde fois ma queue et m'enfonce en elle. Le sang permet à la pénétration de se faire avec une parfaite fluidité. J'enchaîne les assauts agressifs, son corps sans vie couinant contre le bois. La vue me transcende, mon corps entier brûle de plaisir.

Quand je me sens au bord de l'extase, je quitte son vagin, retire le latex et approche ma queue de sa cuisse brûlée. Je claque ma bite contre sa chair avant de me masturber une dernière fois. Je gicle sur la brûlure tandis qu'un râle rauque s'arrache de mes lèvres. Je tapote ma queue sur sa cuisse avant de me reconcentrer sur le visage de ma petite souris. Je libère sa bouche du bâillon et m'y enfonce jusqu'à frapper sa glotte. Je nettoie contre sa langue le reste de mon sperme, me retire puis fais disparaître mon sexe dans mon boxer.

Avec de la javel, je m'assure de ne laisser aucune trace de mon passage. Lorsqu'elle est fin prête, j'attrape mon appareil photo et capture son corps en souvenir. Plusieurs clichés enregistrés, je termine mon travail et nettoie l'ensemble du hangar. Je jette son corps sur mon épaule, regagne ma voiture et le balance dans le coffre. Après une dernière vérification des lieux, je démarre jusqu'à rejoindre les abords du Jardin Sacha SOSNO. J'abandonne ensuite la voiture dans une casse après l'avoir soigneusement nettoyée. Le rituel effectué, je regagne, le sourire aux lèvres, la maison.

Elle va être fière de mon travail.


Lame d'un couteau

Sous Le Masque Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant