Chapitre XVIII : Adam

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Résumé du chapitre précédent : 

Arnaud vient de rencontrer Ambroise et le choc est rude, parler à un ectoplasme n'est pas donné à tout le monde et garder sa tête dans ce genre de situation non plus. Le meilleur ami d'Adam parvient cependant à faire la part des choses et tente de creuser le mystère en questionnant Ambroise. Une mention de la statue est faite et c'en est trop pour notre fantôme qui se volatilise. Adam et Arnaud remarquent cependant que les mains de la statue sont abîmées, comme la première fois qu'Adam a rencontré Ambroise. Les deux amis pour en apprendre plus sur le petit fantôme se décident à fouiller le grenier, la tâche est rude, mais nos deux docteurs ne perdent pas espoir et finissent par parvenir au secrétaire dont Ambroise avait parlé à Adam. Le petit bureau se trouve finalement être vide et c'est dans une armoire à vêtement que nos deux amis trouvent enfin un élément intéressant, un autoportrait du fantôme. Fatigués de leur recherche, ils descendent en bas se restaurer, alors qu'Arnaud s'amuse à taquiner Adam, Ambroise se manifeste tout en restant invisible et jette des livres sur Arnaud, provoquant l'hilarité de nos compères. Et comme à chaque fois le fantôme s'évapore en laissant derrière lui cette douce odeur de miel. 

Personnages : 

Adam Algram - Docteur et protagoniste

Ambroise - Fantôme et protagoniste

Arnaud - Meilleur ami d'Adam

Personnages secondaires : Ariane (voisines), M. Le maire, La secrétaire du maire, Le pharmacien, David (mari d'Arnaud), Emile (ami d'Adam qui travaille aux archives). 


Chapitre XVIII : Adam 


— Qu'est-ce qu'on fait Adam maintenant ? Je m'ennuie. Se plaint mon meilleur ami.

Je réfléchis un instant, fronçant les sourcils dans l'espoir que cela m'aide à trouver une idée, en vain, j'avais oublié qu'Arnaud ne tenait pas en place. Mon silence ne plaît pas beaucoup à mon meilleur ami qui s'impatiente, il me regarde fixement, s'attendant sans doute à ce que je lui propose une nouvelle activité improbable, mais au regret de le décevoir, je lui ai appris tout ce que je savais sur Ambroise. J'ai peut-être placé la barre un peu haut avec mon histoire d'ectoplasme, désormais, les seules idées qui me viennent en tête sont remarquablement banales.

— Ça te dirait de peindre ?

Arnaud plisse les lèvres, apparemment déçu avant de finalement hausser les épaules.

— Pourquoi pas. Ça sera toujours moins fatiguant que de ranger ton grenier. Il lance en échangeant avec moi un sourire complice.

Voilà comment nous nous sommes retrouvés perchés sur une échelle bancale à inscrire en lettre d'or le nom « Maison Candela » au-dessus de la porte, je ne suis pas sûr que l'écriture tienne bien longtemps, mais bon, dans le pire dès cas ça me fera un prétexte pour faire revenir Arnaud.

— Je ne suis pas sûr que peindre depuis l'échelle soit une bonne idée, je commente, dubitatif quant à la stabilité de l'installation.

— Ne sois pas chochotte Adam, au pire si tu perds l'équilibre tu n'as qu'à te raccrocher à mon échelle.

— Et je nous fais tomber tous les deux ?

Mon meilleur ami lève les yeux au ciel, trouvant apparemment ma remarque non nécessaire et je me tais, s'il l'a décidé ainsi alors très bien, continuons de peindre depuis ces échelles bancales.

Nous continuons donc notre travail nous appliquant à ne pas déborder sur notre tracé et je dois avouer que calligraphier à la peinture s'avère être une tâche bien plus technique qu'il n'y paraît.

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