Chapitre XXIX : Ambroise

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Résumé du chapitre précédent : 

Ambroise est parti chez le tatoueur et Adam ne peut s'empêcher de faire les cent pas, bien qu'il ait refusé d'accompagner son chéri, le savoir affronter l'épreuve du tatouage seul l'inquiète, il aurait dû accompagner Ambroise. Les heures défilent et toujours aucune trace de son chéri, mais enfin, alors que le soleil entame sa descente, Ambroise frappe à la porte. Adam se précipite et enlace son ex petit fantôme, le couvrant de baisers. Puis tous deux montent à l'étage pour qu'Adam puisse étaler de la vaseline sur la peau meurtrie par le tatouage. Il commence ses gestes et réalise vite que son amoureux l'a bien eu, le tatouage d'Ambroise est en réalité une œuvre éphémère. Les deux amoureux plaisantent ensemble avant que la température n'augmente dans la pièce, s'ensuit une partie de jambe en l'air toujours ponctuée d'humour et de tendresse.

Personnages : 

Adam Algram - Docteur et protagoniste 

Ambroise - Fantôme et protagoniste

Arnaud Naudé - Meilleur ami d'Adam

Marie, Emile - Ami d'Adam et Ambroise 

David - Ami et mari d'Arnaud


Chapitre XXIX : Ambroise 


5 ans plus tard...

— Non mais je te jure, il me fait la morale à moi, sur le Moyen-Age ! C'est l'hôpital qui se fout de la charité, comme s'il pouvait s'y connaître mieux que moi. Je me suis retenue de lui dire que j'avais grandi à cette époque-

— J'aurais bien aimé voir sa tête si tu lui avais répondu ça, me coupe Adam, hilare en déposant un bref baiser sur ma joue pour tenter de me calmer. Il t'aurait sans doute pris pour un fou.

Je croise les bras en soufflant :

— Il m'exaspère. Tu sais qu'il a également critiqué Emile ! Ce prof d'histoire ne sait que cracher son venin.

— On ne peut pas toujours apprécier ses collègues bébé, au moins tu as Emile, David et Marie pour te soutenir.

— Je sais bien, mais c'est fatiguant de devoir sans cesse se justifier, j'ai passé le diplôme, j'ai été engagé dans cet établissement, alors pourquoi certains profs se permettent encore de douter de ma valeur. J'avoue dépité, mes épaules s'affaissant à mes dires.

Adam vient poser ses bras sur mes épaules et ancrer son regard dans le mien avant de m'avouer :

— Ils sont jaloux, un jeune et talentueux professeur de français-latin, forcément ça attire la convoitise ! Ils te testent, mais ils ne se doutent pas qu'à ce jeu, c'est toi qui vas leur faire mordre la poussière.

Je souris, un brin rassuré par ses mots avant de rajouter :

— Et puis, s'ils me cassent trop les pieds, je n'ai qu'à demander à mon chéri de les empoisonner ! Je lâche plein d'entrain, m'attirant le regard désapprobateur d'Adam.

Il mime un non de la tête et je fais mine d'être surpris :

— Tu refuses de les empoisonner ? Même si c'est pour moi ? Je continue de le taquiner.

— Je ne serais jamais un meurtrier, même si c'est pour toi chaton. Il m'affirme et je dépose un petit smack sur ses lèvres avant de souligner :

— C'est bien docteur Algram, vous êtes un homme intègre.

Il m'offre un sourire malicieux avant d'ajouter :

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