Chapitre XXI : Adam

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Résumé du chapitre précédent : 

Ambroise entraîne Adam à sa suite dans le grenier. Lui indiquant que les réponses qu'il cherche se trouvent dans le secrétaire. Adam trouve finalement une série de lettres cachées dans le secrétaire, en les ouvrant, il se rend compte qu'elles portent toutes les initiales "HL" les mêmes que sur le mouchoir trouvé la veille. Il les ouvre et constate l'écriture en latin, il demande alors à Ambroise le contenu des lettres et celui-ci devient émotionnel en lui racontant qu'elles proviennent du consul (le propriétaire originel de maison Candela), un homme puissant qui avait des vues sur Ambroise. De fil en aiguille, Ambroise en vient à raconter à Adam comment il a été contraint de quitter ce monde, enfermé sous l'escalier au départ pour se protéger d'habitants en furie, mais, contraint à rester sous ce maudit escalier par son bourreau : le consul. Ambroise lui décrit la manière dont il a lutté pour rester en vie, motivé par les supplications des enfants du consul. Mais n'ayant plus les forces, il s'était évanoui, se réveillant sous forme d'ectoplasme. A la suite de cela, les enfants avaient fini par quitter la maison l'abandonnant à son sort. Après cette séquence riche en émotions, Adam amène Ambroise dans sa chambre et les deux se câlinent sur le lit, essayant tant bien que mal de faire table rase du passé. Ambroise pose une dernière question à Adam avant que celui-ci ne tombe définitivement dans les bras de Morphée, "Sa déclaration de l'autre fois était-elle sincère ?" questionne à laquelle Adam répond à l'affirmative avant de tomber de fatigue. 

Personnages : 

Adam Algram - Docteur et protagoniste

Ambroise - Fantôme et protagoniste

Arnaud - Meilleur ami d'Adam

Personnages secondaires : Ariane (voisine), M. Le Maire (maire), La secrétaire du maire, Le pharmacien, David (mari Arnaud), Emile (ami Adam).


Chapitre XXI : Adam


Je me réveille en sueur, le cœur battant à tout rompre et une goutte de transpiration ruisselant le long de ma tempe. Je regarde autour de moi, affolé alors que les battements de mon cœur refusent de se calmer. "HL".

Les mains moites, je sors de mon lit à la quatrième vitesse et descends les escaliers en trombe, c'est lui ! Mon cerveau me repassant en boucle le rêve que j'ai fait, j'allume mon ordinateur, mon cœur ne s'étant toujours pas remis de ma révélation nocturne. J'ouvre mon navigateur et m'empresse de me connecter à mes mails.

Le chargement me semble infini, mais enfin la liste de mails m'apparaît. Je ne perds pas une minute et tape les fameuses initiales dans la barre de recherche. Le symbole de recherche tourne inlassablement lorsque finalement le résultat s'affiche. "Dix correspondances trouvées".

Je m'immobilise sur ma chaise, me frottant le visage énergétiquement, ce n'est pas possible, c'est un cauchemar, ça ne peut pas être vrai, je me lamente. La main tremblante, j'ouvre le premier mail alors que les flashs de mon rêve de la nuit dernière popent dans ma tête, de plus en plus insistants.

Le message électronique s'ouvre, un frisson me parcourt l'échine, c'est un message des plus banals, que j'ai reçu il y a plus de six mois, le premier dans ma liste d'échange avec cette personne. Je fais coulisser la molette jusqu'à parvenir à la signature du mail : "HL".

J'arrête tout mouvement, les pupilles tremblantes alors que sous mes yeux, le terrible dessin dont j'ai rêvé se dessine. "HL" comme Hugon Le Maire, je trouvais cela drôle que le maire de la ville ait pour nom de famille "Le maire", mais maintenant, je ne sais plus quoi penser. Dans mon rêve, "Hugon Le Maire" et "HL" le consul sont une seule et même personne.

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