peter pan & le retour au pays des songes [peter pan x oc]

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En cet instant, face à la Reine des fées, l'impression d'être un enfant qui avait tout à apprendre sur un monde dont elle ne connaissait rien —  si ce n'est le nom et d'autres détails sans grandes importances, semblait il — , n'a jamais été aussi grande et percutante. D'innombrables questions fusées dans mon esprit, si bien que je ne savais par où commencer. Auxquelles la Reine serait apte à répondre ? De combien de temps dispensons nous avant que Peter et ses larbins reviennent au camps et découvre ma disparition ? Qu'est ce que je voulais vraiment savoir ?

La Reine du sentir mon trouble intérieur, je la vis saisir une de mes mains, et tout en me lançant un sourire délicat et réconfortant, elle me glissa :

— Ma chère petite, lancez-vous, n'aignez crainte. Vous n'avez rien à perdre et tout à gagner.

Sa dernière phrase me poussa alors à me lancer.

— Vous avez raison. Pourriez vous me dire où ont disparu Pan et les garçons aujourd'hui ? Je ne les ai pas vu de la journée, et hier soir en allant me coucher, j'ai vu les garçons s'afférer à diverses tâches, comme si... ils partaient en mission. Demandais je, suspicieuse, mes yeux scrutant la Reine des fées.

— Malheureusement, je ne peux vous aider pour résoudre ce questionnement, j'avoue n'en connaitre la réponse moi-même. Mais voilà qui m'inquiète de savoir que Pan prépare ses garçons à de telles activités. 

La Reine semblait réellement inquiète, ce qui me poussa à poursuivre.

— De quoi peut il s'agir selon vous ?

— Je n'en suis pas certaine, mais Pan semble de plus en plus enclin à une guerre intérieure, et qui plus est, qui est entrain de devenir une guerre extérieure.

— Attendez, vous...vous pensez que Peter lève une armée ? Balbutiais-je, abasourdie. Mais contre qui ?

La Reine semblait de plus en plus soucieuse, elle ne me regardait plus dans les yeux, plongée dans ses propres pensées.

—  Difficile à déterminer. Les ennemis de Pan sont nombreux, comme vous le savez, j'acquiesçais à ses dires, mais pour autant je ne saurais dire qui pourrais déclencher sa colère au point de débuter une guerre. Se désola t-elle. 

Les sourcils désormais froncés je réfléchissais à ses paroles, les retournant dans tous les sens. Une guerre serait terrible, se serait un massacre, Pan allait emmener les garçons à l'abattoir. Soudain, un éclair me traversa et une question franchi la barrière de mes lèvres, sans que je ne puisse la retenir :

— Se pourrait il que l'arrivée de ces quatre garçons y soit pour quelque chose ? Murmurais je, plus pour moi que pour autrui.

— Que dites vous ? Quatre garçons ? Qui sont-ils ? S'alarma la Reine.

Je déglutis face à son ton affolé, comprenant que mes prochaines paroles n'allaient pas lui plaire. Mais au vu de son regard, j'avais tout intérêt à lui répondre franchement.

—  Je...je... ce n'est qu'une simple supposition, votre Majesté... Commencais je, mal à l'aise quand à la tournure que prenait la discussion.

— Parlez. Asséna t-elle, coupant court à mes balbutiements.