peter pan & le retour au pays des songes [peter pan x oc]

15

La noirceur de la grotte enveloppait chaque parcelle de mon être, étreignant mon cœur de ses ténèbres glaciales. J'étais une fois de plus à la merci de l'Ombre du Chaos, une proie désignée pour ses jeux mortels. Mais cette fois, je refusais de me laisser briser aussi facilement. J'étais plus forte, plus déterminée, prête à affronter l'adversité avec toute la résolution dont j'étais capable.

L'Ombre se glissait entre les ombres qu'elle avait crée, sa voix sifflant comme un serpent venimeux. 

— Abigail, te voilà de retour, murmura-t-elle, son regard brillant d'une lueur malicieuse.

Je lui lançai un regard glacial, ne me laissant pas impressionner par ses manigances. 

— Qu'as-tu encore prévu pour moi cette fois ? Demandai-je d'une voix calme, mais empreinte de défi.

L'Ombre éclata d'un rire sinistre, ses yeux brillant d'une lueur malsaine.

— Oh, Abigail, patience, chaque chose en son temps, chuchota-t-elle, sa voix résonnant dans l'obscurité comme un écho de désespoir. Nous allons beaucoup nous amuser toutes les deux, ma petite poupée de chair et de sang. 

Je serrai les dents, me forçant à rester concentrée malgré la peur qui menaçait de m'envahir. 

— Tu ne me feras pas plier, déclarai-je d'une voix ferme, mes yeux plantés dans les siens avec détermination.

L'Ombre éclata d'un rire moqueur, ses ombres se tordant autour d'elle dans une danse macabre. 

— Tu es si naïve, Abigail, murmura-t-elle, sa voix sifflant comme le vent glacial qui soufflait à l'extérieur de la grotte. Tu crois vraiment que Peter viendra te sauver cette fois ? 

Mon cœur se serra à l'évocation de son nom, une bouffée d'angoisse me prenant à la gorge. Mais je refusais de montrer ma faiblesse à l'Ombre qui se délectait de ma détresse. 

— Peu importe ce que tu fais, je survivrai, répliquai-je d'une voix ferme, mes poings serrés à mes côtés.

L'Ombre sourit, ses yeux brillant d'une lueur malsaine.

— Oh, Abigail, tu es si déterminée, murmura-t-elle, sa voix résonnant dans l'air comme un écho de désespoir. Mais jamais cela ne te sauvera du destin funeste que je te réserve. 

Je sentis la colère bouillonner en moi, me donnant la force de tenir tête à l'entité maléfique qui se tenait devant moi. 

— Tu ne me briseras pas, déclarai-je d'une voix forte, mes yeux lançant des éclairs de défi.

L'Ombre éclata d'un rire sinistre, ses ombres se dissipant dans l'obscurité qui nous entourait. 

— Nous verrons bien, murmura-t-elle, sa voix empreinte de menace. Nous verrons bien. 

— Je suis plus forte que tu ne le crois, rétorquais je.

L'Ombre éclata d'un rire moqueur, ses ombres dansant autour de moi avec une férocité déconcertante. 

— Oh, je sais bien que tu es forte, murmura-t-elle, sa voix empreinte de mépris. Mais même la plus forte des âmes peut être brisée. Et je compte bien te briser, Abigail. 

***