𝗰𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟭𝟵

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Octobre, 2022

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Octobre, 2022.
Montpellier, France.



L'excitation est l'émotion-phare et dominante chez Amélia. Le Stade Toulousain est en déplacement à Montpellier pour la cinquième journée du Top 14, et une clause dans son contrat indique son attachement au staff du club lors des déplacements dont elle a l'obligation d'effectuer - ce qui est une source à son bonheur. Un point vient s'ajouter à la liste de son excitation - ayant un week-end de libre, Antoine a décidé de suivre le club pour la rencontre et de prendre une chambre d'hôtel en compagnie d'Amélia, qui a reçu l'autorisation de ne pas loger avec le staff et les joueurs.

Le trajet n'a pas été long pour la blonde qui a dormi pendant les trois heures de route - un signe de sa fatigue mentale et physique de son acharnement au travail que personne ne voit ni soupçonne. Elle serait bien montée dans la voiture d'Antoine mais une réunion sur le déroulement du week-end l'attendait à l'arrivée, elle lui a seulement confié sa valise pour qu'elle puisse directement se rendre à l'hôtel après ça.

L'animation du week-end est présente alors qu'elle remonte les rues du centre-ville, après avoir pris un bus pour l'emmener au plus proche. Le numéro neuf lui a donné l'adresse, l'étage et la chambre, il ne lui manque plus que l'obtention d'une clé auprès de l'accueil.

Quand Antoine lui a exposé l'idée, elle a tout de suite posé un refus catégorique - elle ne voulait que le brun règle tout mais il a refusé qu'ils fassent moitié-moitié. Alors il a passé la semaine à la convaincre de profiter de deux nuits à ses côtés, de regarder leur premier match ensemble depuis les gradins, de se promener comme des ignorants dans les rues de la ville et espérer passer inaperçu - le point qui a le plus inquiété la blonde.

Se promener main dans la main avec Antoine crée une angoisse au cœur de sa poitrine, les supporters du Stade Toulousain et du XV de France arpentent presque chaque ville et commune du pays, des photos et vidéos pourraient être prises, son identité dévoilée, affichée comme une ventouse sur Antoine Dupont. Elle sait que cela fait partie des risques de vouloir créer quelque chose avec le joueur, mais créer ce sentiment d'emprise au milieu de son surmenage, sa fatigue, sa tête remplie de notion à présenter dans quelques mois pour l'examen final, est sûrement la moins bonne idée du moment.

Ils n'en avaient jamais parlé. Leur relation se contente de quelques baisers échangés, de quelques nuits ensemble après qu'Antoine ait ramené Aaron à son domicile pour une quelconque raison. Ils dorment habillés et dans les bras de l'autre, rien de plus. Peut-être que cette idylle de ce sentiment de sécurité qu'elle ressent s'effacera dans peu de temps, ou qu'un événement viendra les pousser à s'éloigner. Peut-être pense-t-il qu'elle n'est là que pour son argent - quelque chose de valable à penser en vue de sa situation - et que ses sentiments pour elle l'aveugle.

Sa dernière vraie relation n'a jamais existé, des amourettes de lycéens qui n'ont jamais duré, et rien depuis son entame de deuxième année - les soirées en première année se finissaient parfois dans le lit d'un autre étudiant. C'est sur cette idée de se confier au demi de mêlée qu'elle ouvre la porte de la chambre d'hôtel avec la carte récemment obtenue.

- "Toi et moi allons avoir une discussion et je m'en fiche complètement si cela prend toute la nuit," déclare-t-elle à la seconde où elle a refermé et verrouillé la porte.

Le regard qu'il lui porte traduit bien son inquiétude et sa confusion. De nombreuses questions lui viennent en tête mais il décide de parler calmement et d'enfouir ses ressentis, pensant que tout n'est qu'un malentendu.

- "Bonsoir à toi aussi," il s'approche d'elle pour poser ses mains sur ses épaules.

Instantanément, la blonde l'enlace, ses bras autour de son torse et dos musclés, l'international la sert en retour, ses bras par-dessus ses épaules et sa joue reposant sur son crâne.

- "Désolée, c'est juste que je n'ai pas arrêté de penser et de réfléchir tout le trajet," avoue-t-elle, la tête enfouie être ses pectoraux.

- "Est-ce que je dois m'en inquiéter ?"

- "Ce sera à toi d'en juger, mais j'ai besoin de parler, de me confier."

- "Alors que dis-tu d'appeler le room service, de s'installer confortablement sur le lit et de discuter avec un bon repas ?"

Il obtient pour seule réponse un hochement de tête mais cela semble lui suffire. Après être passée sous la douche, la blonde prend la direction du lit, où trônent plusieurs spécialités locale sur un chariot à son pied, dans un jogging gris, ample et confortable appartenant à Antoine.

- "Alors, de quoi voulais-tu parler ?" demande Antoine pour briser le silence après qu'ils aient commencé à manger.

- "De mes peurs, si tu es prêt à m'écouter me rabaisser et me voir pleurer dans tes bras comme une mauviette," répond-elle après avoir levé la tête pour croiser son regard.

- "Tu sais que tu peux me parler de ce que tu veux, quand tu veux, Amé'."



Désolé de l'absence, alors bonne année ! (En retard sorry)Je n'ai eu aucune activité à causes des partiels et tout ça tout ça, je vais reprendre doucement et à partir du 22 janvier je devrais reprendre une bonne activité ;)

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Désolé de l'absence, alors bonne année ! (En retard sorry)
Je n'ai eu aucune activité à causes des partiels et tout ça tout ça, je vais reprendre doucement et à partir du 22 janvier je devrais reprendre une bonne activité ;)

À LIRE :
Autre sujet, prévention/dénonce :
S'IL VOUS PLAÎT, ne reprenez pas les bases d'un personnage que vous connaissez à travers une lecture pour créer le personnage de  votre histoire. J'ai constaté énormément de similitudes avec Amélia et Aaron sur l'histoire d'une autre autrice et honnêtement, le plaisir de lire n'est pas au rendez-vous quand vous voyez ça. Faites travailler votre imagination et ne vous basez pas sur d'autres, on ne créé pas du contenu pour voir un copié/collé.

𝗻𝗲𝗲𝗱 𝘆𝗼𝘂 | 𝗮𝗻𝘁𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗱𝘂𝗽𝗼𝗻𝘁 [𝘁𝗼𝗺𝗲 𝟭]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant