Elle est dépassé, il saura l'aider.
Elle est épuisée, il saura la soulager.
Elle a besoin de lui, il le sait.
Mieux vaut tard que jamais.
[ amelia fabre x antoine dupont ]
9 novembre 2023 - 25 juin 2024.
tome 1 - terminé.
tome 2 - publié.
classe...
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Février, 2023. Paris, France.
Les rayons lunaires captés dans la pièce apportent sérénité et calme après la journée mouvementée. Les deux corps moites par l'effort qui uni deux amants, toujours emboîtés l'un contre l'autre après leurs ébats. Paris, la Ville Lumière, ou la ville de l'amour pour les étrangers, Antoine et Amélia ne pouvaient que profiter de leur temps à la capitale ensemble. Ils ont fêté la victoire face à l'Écosse avec l'énergie étonnamment restante du demi de mêlée, malgré la perte d'un coéquipier par rupture des ligaments, et Aaron resté à la Ville Rose pour un match.
Le dos de la blonde contre les oreillers moelleux de sa chambre d'hôtel, son buste redressé grâce à la tête de lit, permettant à sa vue de profiter du corps musclé plaqué contre elle. La tête du rugbyman est posée sur son abdomen alors qu'il se laisse allé face aux caresses faites dans sa chevelure humide et le pied de sa bien-aimée remontant et descendant le long de l'arrière de sa cuisse.
- "J'ai toujours eu un faible pour le cul des rugbymen," sa voix basse résonne alors que son pied remonte occasionnellement sur les fesses musclées de son partenaires.
- "C'est ton critère de sélection ?" les doigts travaillés par les ballons caressent eux aussi sa peaux marquée par son envie de propriétée.
Le touché de l'un suffit à satisfaire l'autre.
- "Ça devrait être d'un critère obligatoire pour jouer sur le terrain, toujours lier l'utile à l'agréable pour les spectateurs."
- "Ton regard devrait seulement être dirigé vers mes fesses et sur celles de personnes d'autre," il pose tendrement ses lèvres sur son abdomen.
- "Possessivité, Monsieur Dupont ?"
- "Critère de fidélité, je veux être sûr que tu ne plonges pas vers un autre qui a de plus belles fesses que moi."
La blonde rie de bon cœur mais sans forcer la tonalité en cette heure nuptiale.
- "Comment tu réagirais si je te trompais ?" il n'est nullement interloqué par cette question, seulement certain que la découverte progressive de l'autre les mets en accord sur un avenir possible.
- "Je ne pardonnerai pas, la tromperie est un choix, pas une erreur, alors chacun repartirai de son côté."
Amélia sourie, heureuse de cette mise au point accordée. Ils n'ont pas grandis dans une génération où la tromperie était forte au sujet des commérages, mais elle n'a jamais eu à faire face à cette discussion. Elle continu de caresser son corps nu et chaud, espérant pouvoir continuer de discuter avant qu'il ne s'endorme.
- "Tu penses qu'on ira loin tous les deux ?" sa question force le brun à relever sa tête pour croiser regard.
- "Sur quoi tu doutes ?"
- "On ne se dispute jamais, parfois mes réactions excessives pimentent la chose mais ça fait cinq mois que nous sommes ensemble et c'est comme si nous étions déjà un couple marié."
- "Tu veux qu'on se dispute ?" il fronce les sourcils, ne comprenant qu'en partie où elle veut en venir.
- "Bien sûr que non," elle le regarde alors qu'il se redresse sur ses avants bras pour lui faire face, "mais je trouve ça louche, pas toi ?"
• • •
- "Tous les couples ne se disputent pas," il vient planter des baisers dans sa nuque, descendant lentement vers sa poitrine et embrasse ses seins nus, "peut-être que nous sommes seulement fait l'un pour l'autre," il laisse sa langue traîner jusqu'à son nombril, "en accord sur de nombreux sujets," il plante un baiser au-dessus de son pubis, "et une passion commune."
Elle soupire d'aise quand ses lèvres touchent les siennes dans sa zone d'intimité dont lui seul a accès. La langue passe dans sa fente jusqu'à remonter à son petit bouton de plaisir qu'il vient stimuler. Ses mains encadrent ses cuisses et les doigts d'Amélia descendent jusqu'à ses cheveux, un signe de son envie grandissante d'atteindre une apogée. Ses gémissements et souffles sont témoins du bien que cela lui procure, et les coups de langues travaillés du brun ne tardent pas à faire grimper son orgasme, les hanches de la blonde remuants comme signe d'objectif atteint.
- "Ça, ça résout toutes les disputes," il se lèche les lèvres tout en remontant à son niveau pour capturer ses lèvres dans un sourire.
• • •
- "Je t'aime," déclarent-ils simultanément avant de s'allonger l'un contre l'autre.
Le brun reprend place sur elle, sa tête proche de sa nuque alors qu'elle reprend lentement son souffle. Elle vient poser ses lèvres sur son front en remerciement à la nuit qu'ils passent. Mais elle profite des dernières minutes d'éveil d'Antoine pour évoquer un dernier sujet.
- "Aaron aimerait aller à l'internat l'année prochaine."
- "Alors remplis les documents," sa voix n'est qu'un murmure, signe de sa fatigue grandissante.
- "Ce n'est pas vraiment dans mes moyens et je ne peux rien faire tant que je n'ai de réponse de mon avocat," l'avenir qu'elle voit n'est que biaisé et douteux, mais Antoine semble déjà connaître la finalité.
- "J'aiderai avec plaisir le financement, on s'en occupera quand tout sera terminé, on ne peut pas lui dire non quand il s'agit de rugby."
- "J'envie ta sérénité," ses doigts caressent avec délicatesse son dos tirés pas sa musculature.
- "Si les rôles étaient inversés, je serai tout aussi peu sûr que toi."
- "Je ne sais pas si c'est censé me rassurer ou m'inquiéter."
Le silence pour réponse, elle baisse la tête pour constater l'état de sommeil dans lequel Antoine est déjà plongé. Avec un sourire et dans la sérénité, elle s'endort à son tour.
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