L'internat

Chapitre 21

Point de vue de Valentina Ferraro

Je sens le soleil me taper au visage, signe qu'il est déjà très tard. Je me tourne de l'autre côté, cherchant la couverture lorsque ma main touche autre chose. Le torse de quelqu'un. J'ouvre immédiatement les yeux pour m'apercevoir que Valentino est là.

En un instant, je me remémore les instants de hier soir, de son sourire, de ses baisers. Je touche mes lèvres en souriant à mon tour. Je le regarde dormir, la tête sur le côté avant de poser ma tête sur son torse.

Je sursaute légèrement lorsque je sens sa main entouré ma taille, me rapprochant un peu en plus de lui. Je pose, très timidement, ma main sur sa peau avant de le regarder. Il viens de se réveiller vu ses yeux encore fatigué.

Je n'ose pas parler, de peur de briser ce moment. Valentino viens caresser le bout de mes cheveux, devant mon visage. Personne ne se parle, profitant de se moment avant qu'il tourne sa tête vers le dessin au mur en me fessant un geste avec son menton.

- Dites-moi que je suis tellement fatigué que je fais des hallucinations mademoiselle Ferraro. Car si c'est la réalité, je vais devoir te punir.
- Tu m'as dit hier soir qu'il n'y a pas le directeur dans le lit

Je proteste immédiatement, relevant la tête pour le regarder de haut.

- Qui a dit que j'étais le directeur en ce moment ?

Je ravale légèrement, sans lui montrer quoi que ce soit mais je ne sais pas ce que je préfère. Je connais les punitions du directeur, mais pas les siennes. Valentino est réputé pour n'avoir aucune limite et en ce moment, c'est cette personne qui est dans mon lit. Et je ne sais pas si c'est une bonne chose en cette instant.

Son regard s'est assombri de noirceur, me fixant du regard, attendant une réponse de ma part.

Je vais être sympa car j'ai passer une très bonne nuit. Tu peux choisir entre... être puni par le directeur, dans ce cas, demain, je te veux dans mon bureau ou... Par celui qui est devant toi et dans ce cas, tu sera puni maintenant mais dans tous les cas, tu sera punis. Que tu le veuilles ou pas. Tu n'avais pas à dessiner sur le mur.

Il se relève pour venir à ma hauteur, transperçant mon corps avec, seulement ses yeux bruns. J'essaye de ne pas lui montrer une quelconque réaction, regardant l'oeuvre d'art que j'ai faite, les jours plus tôt.

- Il est beau le dessin, tu ne trouves pas ?
- Ce n'est pas le sujet de ce matin. Le directeur ou Valentino. Choisi. Maintenant.

Je ne dis rien, je ne sais pas quoi choisir. Pourtant, une petite voix à l'intérieur de moi, me cris de choisir Valentino. Elle me hurle dessus car je veux savoir ce qu'il a derrière la tête. Ma conscience, elle me hurle de choisir le directeur, car je connais la majorité de ses punitions mais, lui, Valentino Pagano, je ne connais rien.

- Tic, tac. Je vais finir par choisir moi-même poupée.
- Toi. Je choisi toi.

Je ne sais pas pourquoi j'ai sortie ses quelques mots mais je regrette déjà d'avoir dit ça. Je ne sais pas ce qu'il va m'arriver. Mais maintenant, j'ai envie de savoir.

- Tu es sur de toi ? Dernière chance de changer d'avis.

Je hoche la tête, ne voulant clairement pas faire marche arrière. Maintenant, faut que j'assume ce que j'ai choisi et surtout résister à ce qu'il va me faire. Il ne faut pas oublier, c'est un mafieux. Il n'est pas gentil. Et il horrible, c'est pas pour rien que tout le monde le crains. Il a fais led choses les plus atroces que personnes n'aurais pu faire de ces propres mains. On dis même que pour faire ca, cet homme n'a aucun cœur.