L'internat

Chapitre 20

Je veux AVOIR toutes vos RÉACTIONS sur ce chapitre. Ce chapitre est THE Chapitre, je vous laisse donc tous découvrir. 

Point de vue de Valentino Pagano

Je roule en excès de vitesse, m'enfoutant royalement du monde autour de moi, m'enfonçant dans la nuit noir qui arrive, petit à petit. Je sais déjà que ma nuit va être courte, pas parce que je vais rentrer tard mais parce que mon cerveau va réfléchir, lui toute la nuit. Et je ne pourrais pas l'en empêcher.

Je n'arrête pas de réfléchir, de revoir Mathilda me parler de cette fille. C'est une des seules qui arrive à voir au fond de moi, comme si elle m'interdisais de lui interdire, et de peur qu'elle le fasse, je la faire faire.

Je roule pendant plus de deux heures, avant d'arriver, enfin à l'internat. Je passe par l'arrière pour accéder au garage lorsque je lève instinctivement la tête. Je vois Valentina, sur le rebord de la fenêtre, ce qui, ne me plait clairement pas.

Elle prends un risque mais l'engueuler d'ici, ne serais pas plus intelligent. Elle regarde droit devant, très certainement les étoiles qui illumine toute la galaxie. De là ou est situé l'établissement, le ciel est souvent dégagé, pouvant voir presque tous les soirs, ce beau spectacle. Mais ce soir, le spectacle, c'est plutôt elle que je regarde. Et il est magnifique.

Je reste de longues secondes à la regarder et pourtant, je ne devrais pas. Je ne devrais pas faire ça et je le sais parfaitement. Néanmoins, je ne peux m'empêchais de le faire.

Je finis par rentrer pour monter dans mon bureau, m'installant immédiatement à mon bureau après avoir déposer mon casque et ma veste de moto. Je continue de râler intérieurement sur moi-même et surtout envers mon corps qui a décider d'être en adéquation avec mon cerveau. Je regarde la bosse de mon pantalon en grognant et décide, dans la foulé, de partir à la douche. Il faut pertinemment que cela cesse. Une douche glacé fera amplement l'affaire. Enfin, je l'espère.

J'y reste un bon quart d'heure avant de tout redevienne normal, que mon corps, qui était fou de désir pour cette petite chose reprends son sérieux. Comme je déteste avoir les cheveux mouillé, je reste une bonne dizaine de minutes sous le séché-cheveux avant de redescendre. Lorsque mon pied touche le sol, un bruit se fais entendre à ma porte, ce qui me rends, quelque peu, confus.

Il est 22 heures, donc tous le monde est censé être couchés et encore moins, me déranger à cette heure, aussi tardive. Je m'apprête à aller à mon bureau lorsque cela rétorque à ma porte. Je soupire, m'apprêtant à hurler sur la personne, surtout si c'est encore Élodie. Je lui est déjà dis, plusieurs fois maintenant, que elle et moi, il n'y aura rien. Et qu'elle devrais aller chez quelqu'un d'autre pour se faire baiser. Elle ne m'intéresse plus.

J'ouvre donc la porte et avant que ma bouche puisse dire quoi que ce soit, je tombe nez à nez sur cette jeune fille de la chambre d'a côté. Il est 22 heures et cette créature est devant moi.

- Oui ? Répond-je tout de même méfiant.

- Excusez-moi de vous dérangez mais...

Elle s'arrête dans sa phrase, mordant légèrement sa lèvre inférieure. Je la fixe une courte seconde avant de regardez autre part avant de faire quelque chose, que je peux regretter par la suite.

- Mais...?

- Ma douche ne fonctionne plus... Et... J'ai réellement besoin d'en prendre une... Vous... Vous pourrez regardez ce qu'elle a ?

Valentina me regarde, descendant légèrement son regard sur moi. Je suis torse nu, avec seulement mon jogging sur moi, ce qui n'arrange rien à la situation. Je soupire en refermant la porte, le temps pour moi, d'aller me chercher un tee-shirt et mes chaussures.