Chapitre 14

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Chapitre 14

Point de vue de Valentina Ferraro

Je reste dans ma chambre toute la journée du lendemain. Même si j'aurais du aller en cours se matin, j'ai décider de rester dans mon lit, enfermer dans ma chambre. Après notre soirée, je sais pertinemment qu'il ne viendra pas toquer à ma porte et c'est mieux ainsi. Je ne peux pas accepter cette situation, et encore moins après ce qu'il s'est passé. Je serais capable de le tuer.

J'ai tellement honte de moi même de mettre laissé aller comme une putain de petite fille en chaleur qui attendait qu'une chose, c'est le gout de ses lèvres. Et le pire dans cette histoire tordu c'est que je les veux toujours autant.

J'ai envie de m'arracher le visage, de me le pincer pour avoir tellement mal que je n'y penserais plus. Mais ça c'est quasi impossible. Je cris de rage dans ma chambre avant de me lever. Si il crois que je vais rester une petite fille sage, c'est qu'il ne me connais pas assez bien. Et une chose est sur c'est qu'il va apprendre qui est Valentina Ferraro, la diablesse qui vis sur terre. Et cette fois, la proie ça sera lui. Tout simplement.

Étant samedi, un des jours où les lycéens ont eu un devoir sur table, je m'attends a quelques représailles de sa part et pour l'énerver un peu plus, je décide de mal mettre mon uniforme. Même si, en soit, ce n'est pas grand chose, je troque mes chaussures de ville par mes baskets et sans mettre le petit noeud.

Comme ce monsieur est assez à cheval sur les règles de l'internat, il ne passera pas à côté de ça. Il va plutot devenir fou.

Il est beau lorsqu'il s'énerve. Il a ses yeux qui deviennent sombre et son regard devient de plus en plus... Torride, me cris ma conscience. Je chasse cette pensée immédiatement, essayant de penser à autre chose qu'a ses yeux bruns ténébreux.

Je me regarde dans le miroir et décide de me maquiller. Même si on a le droit de porter un léger maquillage, je ne vais pas en rester là. Je décide de mettre de la couleur dans mon maquillage.

Une fois préparée, je quitte la chambre pour partir manger car il est déjà midi. Je retrouve Constance et Émily, deux de mes amis faite en classe, qui me dispute un peu car je n'étais pas à l'examen de se matin d'histoire géographie. Enfin, j'ai jamais était à se cours, je ne vois pas pourquoi j'irais aux examens. Cela va de soit.

Je cherche des yeux le directeur mais je ne le vois pas. J'ai beau chercher mais toujours rien avant qu'il se ses gouvernantes prennent la parole.

- Comme vous avez pu le remarquer depuis ce matin, le directeur, monsieur Pagano n'est pas là. Il s'est absenté durant tout le week-end et reviendra dimanche soir. Si vous avez une urgence ou si vous souhaitez seulement parler,  je serais présente spécialement ce week-end pour vous. Les personnes qui rentrent chez eux, pourront partir après le déjeuner. Vos parents vous attendent dans la cour principale.

Je regarde a deux fois la chaise vide du directeur, tout de même déçue. Je ne m'attendais pas vraiment à cette situation. Mes amis me dispute toujours un peu mais je ne l'ai écoute plus vraiment. Elles répètent en boucle la même chose, ce qui en deviens lassant à la longue.

Je m'adosse à ma chaise, regardant les autres élèves se lever pour aller vers la cour. Presque tous le monde pars pour le week-end. Les miens me laisse ici chaque temps de repos. Je ne suis même pas sur que pour les vacances, je pourrais les rejoindre. Enfin, de toute manière avec leur trahison de me mettre ici, je ne voudrais pas. Je préfère être terrée ici, loin d'eux. Et en prime, ce week-end, je peux faire ce que je veux.

Ce qui me donne une petite idée. Sachant que c'est Élodie qui est chargé de s'occuper de l'internat, pourquoi pas lui faire vivre le meilleur week-end de sa vie. Et je serais l'organisatrice de tous ses souvenirs. Je souris, amusée par cette future situation. Je vais finalement bien m'amuser.

L'internatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant