L'internat

Chapitre 28

Update : Je me suis tromper de chapitre, c'est maintenant le bon ! merci à Mélanie Laurent de me l'avoir signaler ❤️

Hello tout le monde ! 🌟

On arrive bientôt à la fin de cette aventure avec le tome 1, mais je travaille actuellement sur une réécriture complète de l'histoire. L'objectif ? Ajouter de nouvelles scènes, rendre le tout plus fluide et harmonieux, et approfondir certains aspects, notamment un fond plus prononcé autour des problématiques sociales abordées.

Cela soulève une question importante : est-ce que je partage directement les chapitres réécrits ici, au fil de leur finalisation, ou est-ce que je publie cette nouvelle version en tant qu'œuvre distincte ?

Je suis curieux(se) d'avoir vos retours ! Vos suggestions m'aideront à choisir la meilleure approche pour cette histoire qui me tient tant à cœur. Merci d'être toujours là pour suivre cette aventure avec moi ! ❤️

Point de vue de Valentina

Je suis collée à lui, presque à en fusionner, nos souffles se mêlant, se heurtant, comme si, à cet instant, il ne restait plus que nous deux dans cet univers. Son corps est si près du mien que je peux sentir la chaleur de sa peau à travers le tissu, ses mains me maintiennent fermement autour de ma taille, me maintenant prisonnière dans cette étreinte silencieuse. Il ne veut pas que je m'échappe, que je me dérobe à lui, et d'un autre côté, je ne sais pas... Je ne sais pas ce que je suis en train de faire.

Mon visage est à quelques centimètres du sien, le parfum de sa peau, un mélange de cuir et de musc mélangés à de la transpiration, envahit mes sens et me fait frissonner. Ses yeux, sombres comme la nuit, plongent dans les miens, et je vois cette lueur étrange qui m'attire irrésistiblement, comme un abîme prêt à m'engloutir. Il n'a pas besoin de parler. Ses gestes, son regard suffisent à me déstabiliser.

« Je veux te comprendre » murmuré-je d'une voix basse, brisée par l'intensité du moment. « Je veux savoir comment tu fonctionnes, V."

Son expression s'assombrit, ses traits se durcissent, mais il reste silencieux. La lutte intérieure est palpable. Lorsqu'il finit par répondre, sa voix est un murmure rauque, presque résigné.

« Tu sais très bien que je ne peux pas, Valentina » dit-il, sa main glissant de ma taille pour effleurer mon visage, avant de s'éloigner, comme si le simple contact risquait de le brûler. « Je suis censé te protéger, pas te mettre en danger, poupée. »

Son murmure résonne comme un coup, le poids de ses mots s'écrase sur moi. Je me mords la lèvre, frustrée, et je me rends compte que j'attendais autre chose. Quelque chose de plus... tangible. Sa distance m'atteint plus que je ne veux l'admettre, et je ressens une vague de déception amère.

« Me protéger de quoi, Valentino ? » répliqué-je, défiant son regard. « De toi ? De ce que tu es ? Des autres ? Ou de ce que tu penses que je vais devenir en restant à tes côtés ? »

Il secoue la tête, et je vois une lueur d'inquiétude traverser son regard. Il a peur, mais pas pour lui. Pour moi. Et malgré cette distance qu'il tente d'imposer, il y a quelque chose dans son regard qui me dit qu'il est déjà trop tard pour lui, qu'il est aussi piégé que moi dans cette attraction dangereuse.

« Valentina... » murmure-t-il, sa voix pleine de gravité. « Je pourrais te détruire sans même le vouloir. C'est pour ça que je dois... »

« Non » coupé-je, refusant de le laisser finir. Je pose ma main sur sa joue, le forçant à me regarder, à voir la détermination dans mes yeux. « Ne me repousse pas. Laisse-moi être celle qui choisit. »