Hello ! Avant tout, je suis désolé pour l'attente ! Je dois avouer que j'ai traversé une période de page blanche : j'étais devant ma feuille sans rien pouvoir écrire, et ça a été très compliqué. Entre le boulot, les révisions du concours pour 2025, mes formations et mon énorme projet (dont je vais bientôt vous parler), je n'avais plus de temps pour écrire. Maintenant, je peux enfin m'y remettre, car mon contrat de travail s'est terminé ; je prends donc un peu plus de temps et j'aimerais beaucoup finir ce tome avant 2025 ! Je vais essayer de republier assez souvent. Mon style d'écriture a légèrement changé (eh oui, j'ai suivi une formation sur l'écriture !) et je fais corriger mes textes avant de poster chaque chapitre. J'espère donc que ce chapitre (un peu plus long !) vous plaira.
Bonne lecture !
Point de vue de Valentino Pagano
Je réussis à me dégager d'elle dans mon propre lit sans la réveiller. Elle râle légèrement, puis se retourne à la recherche de son petit lapin qu'elle a tripoté toute la nuit. Je recouvre soigneusement la couverture pour éviter qu'elle ait froid, attrapant un tee-shirt dans l'armoire avant de descendre.
C'est la première fois que je me change à moitié à mon bureau, et je ne peux m'empêcher de sourire, presque comme un idiot. Jamais je n'aurais imaginé me retrouver dans une situation pareille.
Ma conscience refait surface sans crier gare. Avec elle, tout est différent. Elle pourrait te faire subir n'importe quoi, et tu ne bougeais même pas d'un pouce. Tu es comme un oiseau en cage, sans même t'en rendre compte.
Je me poste à mon bureau, regardant son devoir, qui est toujours posé là. Je soupire, n'ayant toujours pas ma réponse. J'ai beau réfléchir, me triturer les méninges. Je ne trouve aucune réponse à ces actes. Je vais devoir négocier pour obtenir des réponses et savoir ce qu'il s'est passé. Et ça, ce n'est pas moi. Moi, ma nature, c'est de prendre sans demander. Mais avec elle, ça ne marchera pas.
Je travaille sur des copies d'élèves pendant un long moment avant d'entendre quelques petits bruits venant de ma mezzanine. Je lève à peine la tête lorsque je vois des petits bras se détendre puis une peluche rouler et tomber jusqu'à s'écraser sur le parquet de mon bureau.
Évidemment, et comme je m'en doutais, mademoiselle se met à râler. Je ne sais pas si je dois sourire et rigoler ou soupirer en jetant ce maudit lapin. Je ne sais pas si je dois éclater de rire ou lever les yeux au ciel en m'imaginant combien de fois ce maudit lapin va encore s'écraser en bas avant qu'elle ne se lasse de le laisser chuter.
Cette peluche va finir par avoir ma peau. Sérieusement.
Et comme un bon petit lapin, je me lève, délaissant mon travail pour aller récupérer ce satané animal, qui a dû vivre depuis des années vu son état. Je ne sais même pas pourquoi elle garde un torchon pareil.
Je file rejoindre mademoiselle, qui continue à grincher dans mon lit, ce qui me fait légèrement faire un rictus. En m'approchant, je la vois tirer les draps autour d'elle, l'air faussement contrarié, comme si c'était la pire des injustices que son lapin ait atterri par terre. Je me retiens de rire, mais elle capte mon regard et fronce les sourcils, ce qui ne fait qu'accentuer mon sourire.
"Tu as fini de râler ? Tu as fait ça toute la nuit poupée"
"Mmm... Mais... Je..."
Valentina ne me regarde pas, cherchant toujours dans mes draps. Je pose mon genou droit sur le matelas pour m'avancer vers elle, et lui tourner son visage vers moi.
"Elle est là, ta maudite peluche."
"Oh ! Mon p'tit lapinou !"
Elle me l'arrache presque des mains, serrant le lapin contre elle dans un câlin sans fin. À cet instant, je me dis que, franchement, il vaut mieux lui que moi. Son visage se cache derrière la peluche, et je peux presque entendre son sourire dans le silence de la pièce. Il ne me reste plus qu'à observer, les bras croisés, cette scène où elle semble complètement absorbée par son petit monde, comme si rien d'autre n'avait d'importance.
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L'internat
Storie d'amoreJe suis le directeur d'une école, celle de la dernière chance pour les parents démunis. Cette école à pour réputation de transformer ces petits monstres en de parfaits humains. Je n'ai jamais, ni moi, ni mes prédécesseurs échouer à ce devoir. Chaque...