L'internat

Chapitre 12

Valentina Ferraro

Quelques jours passent depuis la nuit où j'ai voulu m'enfuir. Si le directeur n'était pas venu où si j'aurais eu encore quelques secondes, à l'heure actuelle, je ne serais plus ici. Et encore moins à écrire des lignes à son bureau après mes cours.

Je ne sais pas combien de feuilles j'ai déjà écris mais j'ai un cahier de 180 pages à remplir en totalité. Et tant que je n'aurais pas tout fait, je reviendrais dans son bureau continuer.

J'ai beau soupirer, vouloir aller contre sa décision mais lorsque je le fais, comme j'ai pu le faire hier, il me donne des feuilles à compléter avec mon cahier. Et vu le nombres de feuilles, j'ai voulu négocier un bon nombres de fois. Ce qui ne lui a pas plu.

Enfin, pas plu, c'est ce qu'il dit mais je suis sur qu'il aime plutôt ça. Il souris à chaque fois, remue la tête à chaque contradictions.

Puis... La tension, qu'il y a eu l'autre soir montre bien qu'il y a quelque chose. Mais je ne dois pas me laisser emporter par ça. Il peux très bien jouer. Après tout, c'est un criminel. Un type de la mafia italienne.

Je soupire légèrement, frottant mes yeux étant fatiguée. Cela fait maintenant plusieurs heures que je suis ici et l'heure tourne petit à petit. Je suis la seule à être encore debout. Le couvre feu étant déjà mis depuis bien 1 heure.

- Va te coucher.
- Mais je n'ai pas fini.
- Valentina Ferraro, ne me défier pas ce soir. Allez vous couchez. Vous êtes fatiguée. Et moi aussi.

Je soupire une nouvelle fois en regardant le cahier. Je ne suis même pas à la moitié et le nombres de feuilles à côté me déprime. J'en est encore pour au moins 2 semaines, si ce n'est pas trois.

- Si tu soupire encore une fois, c'est des feuilles en plus que tu auras.
- Mais c'es tellement long, j'en est encore pour au minimum... Un long moment.
- Et bien, au moins tu ne fugueras plus durant la nuit.
- Ou pas...
- Je vais faire comme si je n'avais rien entendu. C'est mon cadeau du week-end. Maintenant casse toi car si je me lève, c'est pour te donner un autre cahier à remplir.

Je lève ma tête vers lui, plongeant mon regard dans le sien. Lorsqu'il est sérieux, c'est yeux bruns deviennent sombres avec quelques touches de gris près de son iris. J'ai appris à dissocier certaines de ses caractéristiques. Et je sais, qu'en ce moment, il ne vaudrait pas jouer avec le feu car une chose est sur. Je vais perdre. Je vois que je reste trop longtemps à ma place car il se lève.

- Ok. Ok. Non merci. Je m'en vais. Je vais me coucher.

Je prends mes affaires, laissant le cahier sur la petite table avant de partir. J'aurais bien voulu avoir mon portable mais lui demander aurait été de trop. J'ai tout de même pas envie de finir attachée dans les cachots. En octobre, il commence à faire légèrement froid la nuit. Et je suis extrêmement frileuse.

Je décide de partir sans encombre me coucher. Demain matin, je pourrais dormir un peu plus longtemps même si il faudrait réellement que je reprenne le sport. Le kilo que j'ai pris ne me plait pas et il faut qu'il soit éliminer au plus vite. Quitte a ne plus manger mais seul problème c'est que le directeur me surveille à chacun de mes repas.

Comme chaque soir, je laisse mes pensées s'échapper vers ma fugue non réussite et surtout à son visage près du mien. A vrai dire, je n'arrive pas à penser à autre chose que ça. De lui. De son regard. De ses yeux qui était plongé dans les miens. Et personnes ne sais ce qu'il aurait fait si ça n'avais pas toquer à la porte de son bureau. Mais il y a une chose que je sais, c'est que j'aurais laisser faire, sans résister. Et c'est bien ça le problème.

Voyant que je n'arrive pas à dormir, je décide de prendre mes feutres pour continuer mon dessin sur le mur et ainsi l'agrandir. Heureusement que l'homme qui est dans son bureau ne rentre et ne rentrera jamais dans ma chambre. Du moins, je l'espère.