J'ai beaucoup dormi, je ne sais pas combien de temps exactement. J'ai fait un cauchemar, horrible. Quelqu'un c'était introduit dans ma chambre et m'avait planté une aiguille dans la nuque. C'était terrible. Et j'avais sourtout la sensation que c'était vrai. Mais non, comment quelqu'un aurait pû s'introduire sans me réveiller, j'avais le sommeil léger à ce moment là.
Enfin.
Je me redresse et m'étire en frottant mes yeux. Mais quand je les ouvrais. J'étais perdu. La dernière fois que mes yeux étaient ouverts, j'étais dans ma chambre. Et me voilà dans une autre pièce, dans un lit qui n'est pas le mien, dans des draps qui ne m'appartiennent pas, avec une odeur qui m'est familière autant qu'étrangère, et un poids sur ma cheville...une chaine.
Je regarde la chaîne avec stupéfaction et frotte plusieurs fois mes yeux pour être certaine de ce que je vois. Mais j'en suis certaine, je suis attachée et absolument pas chez moi. Je bloque. Je ne comprends pas. Je regarde autour de moi une énième fois jusqu'à entendre la porte de la chambre s'ouvrir. Je regarde la porte et vois...Toujours Elle. Toujours là.
Je vois Prévost venir, vêtue de son jean noir avec sa chemise rouge, un plateau de petit déjeuner dans ses mains. Ses cheveux bouclés noir attaché. Et ce sourire. Un grand sourire heureux. Je la regarde, incrédule, qu'est-ce qu'il ce passe? Elle pose la plateau sur la table de chevet et s'assoit à côté de moi sur le lit. Je ne bouge pas. Trop choqué et trop surprise pour réagir.
-Bien dormis ? Demande Prévost l'air de rien.
Je la regarde, avec de grands yeux ronds de surprise.
-Je...euh...
Caliopée hoche la tête, comme si elle avait compris le mondre mot qui sortait de ma bouche.
-Je sais. C'est nouveau, t'es déboussolé, c'est normal ok? Mais ça va aller. Dit-elle avec douceur.
Elle approche sa main de ma joue pour la caresser. Je reste sans voix. Comme si c'était une blague, une caméra cachée. Ça me paraît improbable. Je regarde de nouveau autour de moi et je sens encore cette lourdeur à ma cheville. Je souleve le draps et vois une chaine qui me maintient accroché au lit. Ma respiration se fait plus rapide. Je tremble. Non. Non ça ne se peut pas. Ça n'est pas arrivé. Je suis dans mon lit entrain de faire un cauchemar. Alors je ferme les yeux et me répète de me réveiller, mais je sens encore la main de ma professeure caresser ma joue. Cette fois, je ne me laisse pas faire, je recule d'un coup et r'ouvre immédiatement les yeux.
-C'est quoi ça!?
-He...chhhuut, calme toi ma belle, ça va. Murmure Prévost calmement.
Je secoue la tête énergiquement.
-Non ça ne va pas non! Qu'est-ce que je fais là ?! Où est ma famille !? Où est-ce que je suis?! Je cris.
Je vois Caliopée serrer la mâchoire. Elle n'aime pas que je cris manifestement. Elle n'a qu'à répondre !
-Tu es en sécurité, chez nous, tes parents sont chez eux et ils vont bien ne t'en fais pas. Repond calmement ma professeure.
Je secoue la tête et regarde la chaine puis l'adulte. C'est pas possible. Je ne veux pas. Je la regarde droit dans les yeux et essayait de reprendre mes esprits. Il faut que je me calme. Je reprends ma respiration.
-Detachez moi... s'il-vous-plaît. Je demande doucement malgré la situation.
Je vois qu'elle m'observe. Ses yeux n'ont pas quitté les miens. Je me demande ce qu'il se passe dans sa tête. Pourquoi elle a fait ça surtout. Après un moment silencieux, elle soupire.
-Crois moi Cora, ça ne me plait pas de t'attacher. Mais je suis obligée de le faire pour des raisons assez évidente.
Je commence à m'agiter. Non...non non non. Elle n'a pas le droit de me garder ici! Comment je vais faire pour.....
-Cependant. Reprends Caliopée.
Je m'arrête de cogiter et l'écoute attentivement.
-Si je te détache, tu me promets de rester sage? Je ne te ferais pas de mal. Si tu restes ici, avec moi, sagement et docilement, je resterais calme et sage à mon tour. Marché conclue?
Prévost tend sa main vers moi pour la serrer. Pour sceller le pacte. Je la regarde en souriant, et je la sers avec une hésitation.
-Je vous le promets.
Évidemment que je ne vais pas respecter la part du marché. Mais ça, ça n'a pas d'importance. Je la vois sourire et elle prend son collier qui était caché sous sa chemise. Une clé. Elle ouvre le cerceau de fer qui me bloquais la cheville. Je souris et caresses ma cheville enfin libre. Bien, ça c'est fait. Je m'assie sur au bord du grand lit et regarde la brune. Elle a l'air satisfaite.
-Bien, je suis heureuse que ça se passe comme ça entre nous. Tiens, je t'ai fait un jus d'orange, chocolat chaud, café, et quelques tartines.
Je la regarde puis devie mon regard sur le plateau. Le café à l'air chaud. Je le prends, le sens et sourie. Il a l'air bon. Dommage. Je le jete sur Calliopé qui s'exclame de douleur et cours hors de la chambre. J'arrive dans le couloir qui est...putain il est immense. Gauche droite? Mon instinct me dit gauche. Alors je cours à gauche, il y a plein de porte mais je m'en souvis guère. Il faut que je sorte d'ici. Au bout du couloir, un escalier. Un salon, une porte ! Je vours d'ans l'escalier le plus vite possible, surtout en entendant les talons de Prevost derrière moi. Je cours vers la porte en bois Noir et tire la poignée.
Fermée.
C'était fermée. Je tire, encore et encore la poignée. Putain c'est fermé. Je tremble, l'adrénaline est encore là, mais le stress commence à monter, surtout la peur. Je tire mais rien. Soudain j'entends les talons claqués dans l'escalier et un rire. Un horrible rire.
-Je me disais que c'était trop simple. Trop facile. Tellement pas Cora Jones.
Je reste figée sur cette porte qui refuse de s'ouvrir. La poignée entre les mains. Non. Je ne resterais pas là. Je vais partir. Mais comment. Et si je restais des jours, voir des mois ou même pire! Des années ? Et mes Parents ? Alexia? Ulysse ? Non. Ils vont me chercher, ils sont sûrement entrain de le faire d'aill....
-Tu es à moi Cora. Ça va aller tu verras, dis pardon et je passe l'éponge pour cette fois-ci. Murmure Calliopé en posant sa main sur mon épaule.
Je me tends au plus haut point. Non. Non je ne m'excuserais pas. Jamais. Je me retourne brusquement et secoue la tête.
-Jamais je ne m'excuserais.
Prévost me regarde en levant un sourire.
-Jamais?
-Jamais.
-Tu es sûr?
-Certaine.
Je la dépasse pour aller vers l'autre porte vitrée qui à l'aire de mener au jardin mais la brune m'arrête en saisissant mes cheveux. J'émets un petit cris de surprise avant d'aggriper son poignet.
-Lachez....moi!
-Tu ne va peut-être pas me demander pardon maintenant mais tu verras qu'après si tu continues comme ça...tu vas me supplier de te pardonner.
Je plonge mon regard dans le sien et je vois....je vois qu'elle compte tenir parole.
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Toujours Elle. Toujours Là
Horror« J'étais perdu. La dernière fois que mes yeux étaient ouverts, j'étais dans ma chambre. Et me voilà dans une autre pièce, dans un lit qui n'est pas le mien, dans des draps que ne m'appartiennent pas, avec une odeur qui m'est familière autant qu'etr...